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Histoire Lyonel Kaufmann

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L´étrange défaite | Avoir raison avec Marc Bloch

8 août 2017 by Lyonel Kaufmann

Ce texte, écrit à chaud dans l’été 1940, est une analyse implacable de la défaite française. Marc Bloch qui, bien que déjà âgé, s’était volontairement engagé dans les combats de la bataille de France, a vécu la débâcle française.

Il tente de démêler les responsabilités militaires et politiques de cet échec mais en profite aussi pour présenter, à la première personne, le témoin qu’il est. Ce texte ne sera publié que de manière posthume, après son exécution en 1944 par les allemands, en 1946 au éditions « Franc-Tireur ». Il est devenu, depuis quelques années, le texte de référence des historiens de l’histoire du temps présent. Peter Schottler, cofondateur des « Cahiers Marc Bloch » et longtemps chercheur à l’Institut d’Histoire du Temps Présent, et Christian Ingrao, spécialiste de l’histoire du nazisme, qui a dirigé l’IHTP, nous disent combien cet ouvrage est essentiel pour la discipline historique.

Présentation du témoin dans « L’étrange défaite »

Je suis Juif, sinon par la religion, que je ne pratique point, non plus que nulle autre, du moins par la naissance. Je n’en tire ni orgueil ni honte, étant, je l’espère, assez bon historien pour n’ignorer point que les prédispositions raciales sont un mythe et la notion même de race pure une absurdité particulièrement flagrante, lorsqu’elle prétend s’appliquer, comme ici, à ce qui fut, en réalité, un groupe de croyants, recrutés, jadis, dans tout le monde méditerranéen, turco-khazar et slave. Je ne revendique jamais mon origine que dans un cas : en face d’un antisémite.Mais peut-être les personnes qui s’opposeront à mon témoignage chercheront-elles à le ruiner en me traitant de « métèque ». Je leur répondrai, sans plus, que mon arrière-grand-père fut soldat, en 1793; que mon père en 1870, servit dans Strasbourg assiégé ; que mes deux oncles et lui quittèrent volontairement leur Alsace natale, après son annexion au IIeme Reich; que j’ai été élevé dans le culte de ces traditions patriotiques, dont les Israélites de l’exode alsacien furent toujours les plus fervents mainteneurs; que la France, enfin, dont certains conspireraient volontiers à m’expulser aujourd’hui et peut-être (qui sait?) y réussiront, demeurera, quoi qu’il arrive, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur . J’y suis né, j’ ai bu aux sources de sa culture, j’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux. Marc Bloch

A écouter : L’étrange défaite | Avoir raison avec Marc Bloch par Emmanuel Laurentin

Source de l’image : Soldats français en janvier 1940 • Crédits : BERLINER VERLAG / ARCHIV / DPA-ZENTRALBILD / DPA – AFP

Classé sous :Nouvelles de l'histoire Balisé avec :Evernote, IFTTT

7 août 1945 – Journal d’Hiroshima de Michihiko Hachiya

7 août 2017 by Lyonel Kaufmann

Dans ce livre publié en 1955 qui fit grand bruit alors, réédité en 2011 en France, un médecin japonais, Michihiko Hachiya, raconte les différentes étapes de l’après Hiroshima: les douleurs après l’explosion, l’incompréhension, la sidération, et l’entrée dans l’ère atomique. Plus de cinquante ans après, ce journal garde tout son intérêt sur la manière dont l’événement fut vécu par les habitant.e.s, les équipes médicales sur place et un témoignage également sur la manière dont la capitulation a été vécue.

« Quelle sorte de bombe avait détruit Hiroshima ? Que m’avaient dit mes visiteurs au cours de la journée ? De toute façon, cela n’avait pas de sens.

Il ne pouvait y avoir eu qu’un petit nombre d’avions. Même ma propre mémoire en convenait. Avant l’alarme aérienne, on avait entendu le son métallique d’un seul avion, pas plus. Sinon, pourquoi l’alarme se serait-elle interrompue ? Pourquoi n’avait-elle plus retenti au cours des cinq ou six minutes précédant l’explosion ?

J’avais beau raisonner, je ne parvenais pas à concilier ces faits avec l’anéantissement qui s’en était suivi. Peut-être s’était-on effectivement servi d’une arme nouvelle ! Plus d’un de mes visiteurs avait vaguement parlé d’une « nouvelle bombe », d’une « arme secrète » ou d’une « bombe spéciale ». Quelqu’un avait même dit que cette bombe se trouvait suspendue à deux parachutes au moment où elle avait éclaté ! Quoi qu’il en soit, cela dépassait ma capacité de compréhension. À des dégâts d’une telle ampleur, on ne pouvait donner aucune explication. Nous n’avions à notre disposition que des histoires aussi peu substantielles que les nuages insaisissables.

Une chose était certaine : Hiroshima était détruite, et avec elle l’armée qui y tenait garnison. »

Un jour après le bombardement, le journal du docteur Michihiko Hachiya indique l’incompréhension par rapport à l’événement qui s’est passé et son caractère entièrement nouveau.

Document précieux et authentique, le Journal d’Hiroshima propose une plongée inédite dans l’enfer que fut cette ville martyre, la découverte des effets de la bombe et la manière dont sera vécue la capitulation du Japon.

« Journal d’Hiroshima, 6 Aout – 30 Septembre 1945 » de Michihiko Hachiya, Simon Duran – http://amzn.eu/h4bnzwL

Lire le début du journal : http://www.tallandier.com/pdf/9791021010772.pdf

Classé sous :Publications Balisé avec :39-45, Hiroshima

6 août 1945 – Journal d’Hiroshima de Michihiko Hachiya

6 août 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans ce livre publié en 1955 qui fit grand bruit alors, réédité en 2011 en France, un médecin japonais, Michihiko Hachiya, raconte les différentes étapes de l’après Hiroshima: les douleurs après l’explosion, l’incompréhension, la sidération, et l’entrée dans l’ère atomique. Plus de cinquante ans après, ce journal garde tout son intérêt sur la manière dont l’événement fut vécu par les habitant.e.s, les équipes médicales sur place et un témoignage également sur la manière dont la capitulation a été vécue.

« Il était tôt. La matinée était calme, chaude et belle. Tandis que je regardais pensivement vers le sud à travers les portes grandes ouvertes de la maison, des feuillages scintillants, reflétant la luminosité d’un ciel sans nuage, formaient un ravissant contraste avec les ombres du jardin. 


Vêtu d’un caleçon et d’un maillot de corps, j’étais étendu sur le sol du séjour, épuisé au sortir d’une nuit sans sommeil à l’hôpital, où j’avais été de garde pour parer à l’éventualité d’un raid aérien. 


Soudain, un puissant éclair de lumière me fit tressaillir, puis un second. On garde en mémoire de tels détails : je me souviens parfaitement d’une lanterne en pierre qui se mit à scintiller vivement dans le jardin, et je me demandais si cette lumière provenait d’un éclair de magnésium ou des étincelles causées par le passage d’un tramway. 


Les ombres du jardin disparurent. Le paysage, si brillant et ensoleillé un instant auparavant, devint sombre et brumeux. Au travers d’une poussière virevoltante, je pouvais à peine distinguer le pilier en bois qui soutenait un angle de ma maison. Il penchait excessivement et le toit vacillait dangereusement. 


Instinctivement, je tentai de fuir, mais des gravats et des poutres tombées au sol me barraient le passage. En me faufilant à tâtons, je réussis à atteindre le couloir, puis à sortir dans le jardin. Submergé par un immense sentiment de faiblesse, je m’immobilisai pour regagner mes forces. À ma grande stupeur, je découvris alors que j’étais complètement nu. Chose étrange ! Où étaient passés mon caleçon et mon maillot de corps ? 


Que s’était-il passé ? 


Tout le flanc droit de mon corps était lacéré et saignait. Un grand éclat de quelque chose saillait d’une plaie ouverte à ma cuisse, et quelque chose de chaud s’écoulait dans ma bouche. En la touchant délicatement, je m’aperçus que ma joue était déchirée et que ma lèvre inférieure pendait, béante. Un gros morceau de verre était fiché dans mon cou ; sans y penser, je l’en délogeai, et, avec le détachement d’un homme sidéré et en état de choc, je l’étudiai ainsi que ma main ensanglantée. »

Ainsi commence le journal du docteur Michihiko Hachiya. Ayant survécu à l’explosion, il se rend immédiatement à l’hôpital, dont il est le directeur. Il découvre une ville dévastée, jonchée de cadavres, d’hommes et de femmes brûlés au dernier degré agonisant lentement au milieu des décombres.

Dans une langue à la fois épurée et précise qui, malgré l’horreur, ne perd rien de son élégance et de sa pudeur, il raconte, jour après jour, les deux mois qui suivirent la catastrophe. Les morts bien sûr, mais aussi l’apparition de ces étranges symptômes que personne ne reconnaît et qui annoncent toujours une fin certaine et douloureuse. Face à la pénurie de nourriture et de matériel médical, à la souffrance des blessés, aux conditions de vie sordides, les médecins, les infirmières et ceux qui en sont capables font tout ce qu’ils peuvent pour soulager les très nombreux blessés et découvrir, avec les moyens du bord, l’origine de ce mal inconnu. Outre cet hommage à la formidable solidarité qui se tisse alors, le récit du docteur Hachiya est un témoignage historique incomparable sur les événements qui suivent l’explosion de la bombe – la capitulation du Japon, l’arrivée de l’armée d’occupation américaine… – et sur la façon dont la population japonaise les perçoit.

Document précieux et authentique, le Journal d’Hiroshima propose une plongée inédite dans l’enfer que fut cette ville martyre.

« Journal d’Hiroshima, 6 Aout – 30 Septembre 1945 » de Michihiko Hachiya, Simon Duran – http://amzn.eu/h4bnzwL

Lire le début du journal : http://www.tallandier.com/pdf/9791021010772.pdf

Classé sous :Publications Balisé avec :39-45, Hiroshima

L’Histoire peut-elle être neutre ? – VVS, la suite #2 – YouTube

20 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann

Voilà une vidéo qui passe bien en cette période estivale entre un bon polar et la préparation de la rentrée.

Que l’été soit avec vous !

Classé sous :Opinions&Réflexions

Et si les voies romaines étaient des lignes de métro…

19 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann

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Si les voies romaines étaient des lignes de métro, Roma serait la station la mieux desservie, comme le démontre cette carte façon “plan de métro”.

Repris par plusieurs médias, dont le site Co. Design de Fast Company, ce plan permet en un coup d’œil de se faire une idée de l’étendue de l’Empire romain à travers l’Europe et le nord de l’Afrique, à son apogée, au IIe siècle après Jésus-Christ. L’empire compte alors entre 50 et 80 millions d’habitants.

L’auteur est Sasha Trubetskoy. Cet étudiant en géographie à l’université de Chicago a rassemblé des informations du modèle Orbis de l’université de Stanford, du projet Pelagios et du guide de voyage de la Rome antique Itinéraire d’Antonin pour concevoir cette carte à la façon d’un plan de métro. Il s’est même amusé à créer un logo spécifique.

Sur le plan, toutes les informations sont en latin, noms des stations-villes et des lignes-voies pavées compris. Trois stations de métro couvrent la Suisse pour cette époque : Aventicum (Avenches), Augusta Raurica (Augst) et de Genava (Genève).

Source : Courrier international

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Les Dernières : Sarah & Esther, survivantes de la rafle du Vél d’Hiv

16 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann

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C’est à l’annonce de la mort d’Elie Wiesel que Sophie Nahum a pris la décision d’aller filmer chez eux les derniers survivants des camps de la mort qui voudraient bien l’accueillir. Ce jour là, elle réalisé que jamais elle n’aurait le privilège de rencontrer cette icône, ce témoin incontournable.

Depuis, Sophie Nahum, productrice de documentaires, a rencontré une dizaine d’anciens déporté.e.s. Le site lesderniers.orgregroupe ces témoignages vidéos. Parmi eux, Sarah et Esther qui ont survécus à la rafle du Vél d’Hiv et sont parmi les dernières à pouvoir nous raconter.

Sophie Nahum rencontre les déporté.e.s chez eux, leur demande de raconter leur vie, leur parcours pendant la guerre, mais aussi après, la possibilité de vivre une vie normale après un tel traumatisme, de fonder une famille, les séquelles et leur vision du monde d’aujourd’hui.

En ce 16 juillet 1942, soit il y a septante ans jour pour jour, ce sont les vacances scolaires. Esther, 14 ans, est à la maison en famille avec ses 6 frères et sœurs. Depuis le mois de juin, ils portent l’étoile jaune. Son témoignage de la journée et des autres qui ont suivi :

Le même jour, Sarah, fille unique, est chez elle avec sa maman quand la police française vient les chercher et les faits monter dans un bus bondé qui leur fait traverser Paris en direction du vélodrome d’hiver. Son témoignante :

Aujourd’hui Esther, Sarah, et les derniers survivants des camps de la mort, ont autour de 90 ans. Eux étaient enfants ou adolescents à l’époque de leur déportation, tous ceux qui étaient adultes ont déjà disparu.

La série de documentaires courts (7 à 10 Minutes) «Les Derniers» est consultable en accès libre sur le site http://lesderniers.org. Leur format (durée) permet une utilisation facilitée pour un travail en classe. Chacun des documentaire est constitué d’images de la personne dans son lieu de vie actuel, d’images d’archives et d’images des lieux de déportations dans leur état actuel. Le témoignage de la personne est accompagné de la voix off de Sophie Nahum, notamment lors de l’évocation des marches de la mort.

Ces trois temps (le témoignage de la personne, les lieux de déportations, les documents d’archives) forment une trame utile à analyser avec les élèves particulièrement dans la manière de travailler une histoire orale en la replaçant dans une trame historique.

Concrètement, Il peut s’agir également de recontextualiser les images d’archives en les détachant de leur fonction «illustratrice» du commentaire. Par exemple, il est possible d’en travailler certaines sous l’angle du «qui, quand, quoi, comment, pourquoi».

Les élèves auraient à mener l’enquête notamment sur la source et la recontextualisation de ces images d’archives. Pour les élèves, il s’agirait de pouvoir répondre pour certaines de ces images au «qui, quand, quoi, comment, pourquoi» . Pour y parvenir, la classe aurait notamment à contacter l’auteur.e à travers du site «Les Derniers», puis à faire des recherches et à analyser ces documents pour reconstituer l’histoire de ces documents et celle de l’extermination des Juifs.

Une fois le fonctionnement compris du documentaire, les élèves pourraient à leur tour concevoir un documentaire (ou une présentation multimédia) sur la base d’un témoignage d’une personne ayant vécu la Deuxième Guerre mondiale ou une autre situation historique. Ce travail pourrait servir à une évaluation en histoire par compétences.

Dans tous les cas, l’initiative et le travail de Sophie Nahum est à saluer.

Source : Sarah et Esther ont survécu à la rafle du Vél d’hiv, elles sont parmi les dernières à pouvoir nous raconter

Source photo : Hello Prod

Classé sous :Histoire active, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Révolution russe : L’autre Joseph

12 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann

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2017 sera l’année de la commémoration des 100 ans de la Révolution russe d’Octobre. Avec la sortie de romans ou de témoignages, l’occasion est belle d’aller à la rencontre de cette période troublée au travers de destinées individuelles et familiales qui se mélangent à la « Grande Histoire ». Ces destins ne manquent pas de nous interpeller sur le vingtième siècle. Compte-rendu.

Avec « L’autre Joseph », Kéthévane Davrichewy a puisé dans la veine de son histoire familiale. En prenant pour matière la mémoire de sa famille, elle raconte la vie de son ancêtre Joseph Davrichachvili (ou Davrichewy), né vers la fin du XIXe siècle à Gori, en Géorgie. L’histoire de son arrière-grand-père se confond, durant l’enfance jusqu’à la Révolution de 1905, avec celle d’un autre Joseph, Joseph Djougachvili, dit Staline, né quatre ans plutôt également à Gori. L’un est le fils du préfet Damiané Davrichachvili et l’autre celui d’une couturière, Kéto Djougachvili.

Enquêtant sur son mystérieux arrière-grand-père et son supposé demi-frère encombrant, Kéthévane Davrichewy ravive la mémoire familiale. Mais prise dans ces destins croisés fabuleux, l’histoire intime prend une dimension vertigineuse…

Le roman dépeint également la société géorgienne de cette époque jusqu’à la révolution de 1905 ainsi que le Paris abritant une jeunesse russe qui se radicalise dans les rues et les cafés de la capitale avant de transposer la contestation et la radicalisation en Russie.

A la mort de Staline, personnage romanesque, Joseph Davrichachvili fera la une de magazines français pour sa ressemblance avec le Petit Père des peuples, au point de faire naître le soupçon sur la nature des relations entre le préfet et la couturière. En guise de réponse, Joseph Davrichachvili se contentera de publier en 1979 un livre de souvenirs intitulé assez trivialement « Ah ce qu’on rigolait bien avec mon copain Staline ».

Au-delà de l’imbrication de l’histoire russe dans cette histoire familiale, le récit et l’écriture sobre de Kéthévane Davrichewy enchantera le lecteur. Comme l’indique Télérama

« Kéthévane Davrichewy, qui a déjà écrit sur ses origines géorgiennes, côté maternel, se lance sur l’autre versant, infiniment plus difficile, car ici les pères sont souvent fuyants, la famille est désunie, la mémoire en grande partie perdue. L’auteur a enquêté, interrogé des témoins souvent de seconde main et finalement décidé d’imaginer la vie de son aïeul. Le résultat est saisissant, la distance, parfaite, la langue, au diapason du regard, d’une magnifique simplicité. « Joseph est le héros d’une histoire qui nous file entre les doigts. » (…) Derrière l’épopée, c’est l’envers intime que traque Kéthévane Davrichewy et qui la conduit, in fine, à entamer enfin le deuil de son propre père, auquel elle a dédié ce roman, peut-être le plus beau qu’elle ait écrit. »

Référence : Kéthévane Davrichewy (2017). L’autre Joseph. 10/18, 233 p.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Commémorations du 150e du Canada

2 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le caricaturiste Pascal Elie résume fort bien, pour le journal Le Devoir, les interrogations, pour ne pas dire polémiques, entourant les commémorations du 150e du Canada.

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A utiliser en classe pour faire mener l’enquête par les élèves.

Source : journal Le Devoir, 1er juillet 2017 (https://twitter.com/LeDevoir/status/881112571570532354)

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Electronic Entertainment Expo : les sorties annoncées de jeux vidéos historiques

30 juin 2017 by Lyonel Kaufmann

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La chaîne youtube Histoire en Jeux nous présente les dernières nouveautés de jeux vidéos présentées à l’Electronic Entertainement Expo et prenant appui, d’une manière ou d’une autre, sur une période ou situation historique.

La chaîne nous présente ainsi neuf jeux qui prennent appuis sur l’Histoire. La plupart du temps, il ne s’agit encore que de  bandes-annonces. En voici la liste :

Pour l’Antiquité :
- Age of Empires : Definitive Edition
- Assassin’s Creed : Origins

Pour le Moyen Âge :
- Mount and Blade II : Bannerlord
- Kingdom Come : Delivrance
- A Plague Tale : Innocence

Pour l’époque moderne :
- Sea of Thieves
- Skull and Bones

Pour l’époque contemporaine :
- Battlefield 1 : In the name of Tsar
- Call of Duty : World War II
- Wolfenstein II : The New Colossus

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Sans trop de surprise, la plupart n’ont qu’un rapport très superficiel avec l’histoire. Je retiens cependant et plus particulièrement (ah la nostalgie!) la sortie de Age of Empires : Définitive Edition.

https://youtu.be/JyPlECHiXcM

Ainsi, à l’occasion de son 20ème anniversaire, le titre de Ensemble Studios s’offrira une version remasterisée baptisée Age of Empires : Definitive Edition. Graphismes entièrement refaits, bande-sonore ré-orchestrée, ce jeu s’annonce dans la même veine que son cousin Age of Empires 2 HD sorti il y a déjà quelques années. Pour tester le tout avant les autres, les développeurs vous invitent à vous inscrire pour la bêta sur le site officiel de la série accessible via le lien suivant : https://www.ageofempires.com.

A noter que la version de 1997 tourne toujours sur mon iMac Graphite de l’époque pour le plus grand plaisir de mon fils, âgé maintenant de 22 ans.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Le site mégalithique de Rego Grande: le Stonehenge d’Amazonie | Les Découvertes Archéologiques

15 juin 2017 by Lyonel Kaufmann

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En tant que contremaître d’un éleveur de bétail dans les limites de l’Amazonie brésilienne, Lailson Camelo da Silva arrachait des arbres pour transformer la forêt tropicale en pâturage lorsqu’il trébucha sur un étrange arrangement de blocs de granites imposants.

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Après avoir mené des analyses au radiocarbone et effectué des mesures pendant le solstice d’hiver, des spécialistes en archéoastronomie ont déterminé qu’une culture indigène avait disposé les mégalithes pour en faire un observatoire astronomique il y a environ 1000 ans, soit 5 siècles avant le début de la conquêtes des Amériques par les européens.

Ces découvertes, ainsi que d’autres trouvailles archéologiques au Brésil ces dernières années (tels que des sculptures en terre géantes, des restes d’enceintes fortifiées et même des réseaux routiers complexes), mettent fin aux vues antérieures des archéologues qui soutenaient que l’Amazonie avait été relativement peu touchée par les hommes, à l’exception de petites tribus nomades.

Lire la suite : Les Découvertes Archéologiques: Le site mégalithique de Rego Grande: le Stonehenge d’Amazonie

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

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