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Histoire Lyonel Kaufmann

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Aufbruch in die Gegenwart. La Suisse en photographies 1840-1960.

22 octobre 2009 by Lyonel Kaufmann

Wilhelm Felber: Jeune fille à la gare, tirage au gélatino-bromure d'argent, vers 1955. @Wilhelm Felber/Fotostiftung Schweiz (aus: Schweizerische Landesmuseen, collection Herzog)
Wilhelm Felber: Jeune fille à la gare, tirage au gélatino-bromure d'argent, vers 1955. @Wilhelm Felber/Fotostiftung Schweiz (aus: Schweizerische Landesmuseen, collection Herzog)

Le Musée national suisse à Zurich vous propose depuis demain jusqu’au 28 février 2010 une exposition temporaire organisée autour de photographie de la Suisse prise entre 1840 et 1960.

Les photographies proviennent de la collection Herzog. L’exposition les présente autour de trois thèmes correspondant chacun à une salle de l’exposition temporaire.

La salle 1 est consacrée aux métamorphoses d’une population suisse majoritairement agricoles en 1850 qui s’industrialise, puis se tertiarise. La salle 2 s’attache au développement des infrastructures de transport et leur impact sur la modernisation du pays. La salle 3 s’intitule « Les héros du quotidien ». Si aux débuts de la photographie celle-ci est chère et présente d’abord des portraits de nobles et de la haute bourgeoisie, la situation change à partir de 1900 et les photographies exposées témoignent de cette évolution.

Un dossier à télécharger existe pour les enseignants uniquement en allemand: (http://www.aufbruch.landesmuseum.ch/pdf/lehrerinformation.pdf)

On peut aussi télécharger en grand format dans l’espace presse quelques photos de l’exposition avec leurs références.

Aufbruch in die Gegenwart. La Suisse en photographies 1840 – 1960. Landesmuseum Zürich

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :1840, 1960 XIXe siècle, Histoire, MédiaTIC, Photographie, Suisse, XXe siècle

Le 2.0 de l'été: les outils de navigation sociale

9 juillet 2009 by Lyonel Kaufmann

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blankHistoire de meubler l’été, histoire de faire comme les grands organes de presse, histoire aussi de préparer la rentrée, je vous propose cet été de présenter et de faire le tour d’une série d’outils «web 2.0» susceptibles d’être utilisés dans son enseignement. Un parcours bien évidemment subjectif. Les articles seront organisés en trois parties:

  • une définition;
  • une présentation de l’outil (si possible une vidéo ou un fichier son);
  • une piste d’exploitation pédagogique, voir des liens vers des utilisations pédagogiques.

Ce premier article est consacré aux outils dits de navigation social (social bookmarking en anglais).

1. définition (article de Wikipedia)

Le social bookmarking (en français « marque-page social », « navigation sociale » ou « partage de signets ») est une façon pour les internautes de stocker, de classer, de chercher et de partager leurs liens favoris. Dans un système ou réseau de bookmarking social, les utilisateurs enregistrent des listes de ressources web qu’ils trouvent utiles.

2. Présentation des outils

Les deux outils les plus populaires sont del.ico.us et diigo. Dans le domaine de l’Open source, je signalerai encore Connotea.

  • Delicious

Un des plus anciens et le plus connu dans le monde anglophone. La vidéo suivante présente à la fois le concept de navigation sociale et del.icio.us (nom de sa version 1.0).

Pour démarrer avec del.icio.us: Getting Started

Une page de ressources (en français): Tutoriel Delicious (Centre de Ressources des Espaces Publics Numériques de Wallonie) auquel ajoutera: Gestion et partage de signets en ligne (5 pages, en pdf) consacré à la version 2.0 de Delicious.

En bref, Delicious a pour lui le fait d’être le leader dans sa catégorie. En conséquence, les outils l’accompagnant se comptent en centaine (voir par exemple l’intéressant Facette fonctionnant avec Firefox). Il est épargné par la pub (grand + en milieu éducatif). Il est plutôt monomaniaque comparativement à Diigo. Par contre, il est moins orienté travail de groupe ou collaboratif.

  • Diigo

Le principal challenger de del.icio.us. Il est plus axé sur le collaboratif (via les groupes) que le précédent. Il paraît également avoir rencontré plus d’écho au niveau francophone et notamment dans les milieux de l’éducation:

Dans les fonctions intéressantes, je soulignerai les annotation que plusieurs personnes peuvent faire sur le même document:

En bref, Diigo dispose d’une large gamme d’utilisation (trop?) et d’outils pour une utilisation en classe par exemple. Il est très clairement orienté groupes et collaboratif. Le côté socialisation prédomine donc. Il paraît avoir été mieux adopté en milieu éducatif que Delicious. Par contre, la publicité est largement présente (un grand — en milieu éducatif).

  • Connotea: une introduction vidéo: www.connotea.org/A_Quick_Tour.html

Moins connu Connotea a l’avantage d’être Open Source (ce qui fait que le logiciel peut être installé sur le serveur d’une école par exemple: http://sourceforge.net/projects/connotea/). Il a été développé par une équipe de la revue Nature. Il est clairement axé sur le pôle académique/scientifique. Il dispose également de fonctions de groupes privés ou publics. Il sert également d’outil de base de données bibliographiques en ligne.

En bref, Connotea est un outil d’abord destiné aux scientifiques, plus austère que les deux outils précédents. Néanmoins, il initiera plus largement les élèves au référencement à nature académique. Ses outils groupes et collaboratif s’intègrent parfaitement à une utilisation en classe ou communauté d’enseignants.

3. Utilisation pédagogique

A lire la dernière partie du billet Sauvegarder et partager ses signets en ligne (Réseau pensant) qui propose quelques pistes d’utilisation possible en classe principalement avec Diigo. Apprendre 2.0 (Ning) a également engagé la discussion relativement à l’utilisation de Diigo (Diigo le sous-estimé?). L’académie d’Aix-Marseille a abordé cette question avec Delicious (Partager des liens internet avec Delicious v2). En anglais, je signalerai une page présentant des exemples d’utilisation pédagogiques de Diigo ainsi qu’un article consacré à l’utilisation de Delicious dans le domaine de l’éducation:

Using del.icio.us In Education

L’auteur met en évidence les éléments suivants dans le domaine éducatif:

  • une utilisation sur plusieurs ordinateurs
  • le support à la lecture
  • les mécanismes de construction de communautés éducatives
  • la ressource documentaire
  • l’aide bibliographique
  • la découverte des besoins et des centres d’intérêt des élèves
  • l’agrégation de contenu (rss)
Rebonds
  • Diigo – Web Highlighter and Sticky Notes, a delicious killer? (academicproductivity.com)
  • Tools for Managing Information Overload (slideshare.net)

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Le 14 juillet 1789 sur mode Twitter | ZERO SECONDE

4 juillet 2009 by Lyonel Kaufmann

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Original, amusant et indirectement une bonne idée d’activité en histoire. Il serait possible d’étudier l’emploi de twitter dans un événement comme les dernières élections iraniennes puis de transposer son utilisation relativement à un événement historique. A méditer/suivre…
ZERO SECONDE: un 14 juillet 1789 sur Twitter (par Martin Lessard)

Classé sous :Didactique, Histoire active, Médias et technologies, Outils enseignement Balisé avec :Histoire, MédiaTIC, réseaux sociaux, Révolution française, RévolutionFrançaise, twitter

L'urbanité suisse (enfin) reconnue : La Chaux-de-Fonds/Le Locle au Patrimoine mondial de l'Unesco

2 juillet 2009 by Lyonel Kaufmann

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La Chaux-de-Fonds / Le Locle, urbanisme horloger (Suisse). Dans les montagnes du Jura suisse, sur des terrains peu propices à l’agriculture, ces deux villes voisines illustrent un développement urbain original qui reflète les besoins d’organisation rationnelle de la production horlogère. © UNESCO/Aline Henchoz

L’inscription des villes de La Chaux-de-Fonds et Le Locle au Patrimoine mondial de l’Unesco 2009 a surpris celles et ceux nombreux qui méconnaissent l’importance du phénomène urbain dans le développement et l’histoire de la Suisse. Mais comme le dit Joëlle Kuntz dans son remarquable (petit) ouvrage La Suisse en un clin d’oeil (Editions Zoé 2006):

«Dans l’opposition qui n’a cessé de dresse la Suisse rurale contre la Suisse urbaine, les villes ont triomphé. Peut-être le duo campagne/montagne prend-il une ironique revanche en fournissant jusqu’à aujourd’hui les grandes images qui font le succès du pays: on vient en Suisse pour la Jungfrau, le Cervin, les glaciers et les lacs plus que pour la Bahnofstrasse à Zurich ou la rue du Rhône à Genève, au demeurant banales.

Quand elles sont admirées, les grandes villes suisses le sont pour leur site et leur environnement paysager plutôt que, sauf Berne, pour leur domaine bâti. Néanmoins, une urbanité particulière, une façon de s’organiser pour tenir la tête haute, une assez grande ambition dans la compétition qu’elles ne cessent de se livrer confèrent aux villes suisses leur caractère […]. Il y a toujours chez elles une ambition affirmée. On peut même dire que l’ambition suisse est dans les villes.» (p. 89-90)

La photo accompagnant cet article présente l’Ancien Manège construit en 1855 qui fut transformé en 1868 en maison d’habitation de 32 logements en une version locale du familistère et qui le demeura jusqu’au début des années 1970. Menacé ensuite de démolition, il est maintenant magnifiquement rénové.

Article en lien: En images, les nouveaux sites inscrits au Patrimoine mondial 2009 – Libération

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Elèves 2.0 recherchent de toute urgence Professeurs 2.0

23 juin 2009 by Lyonel Kaufmann

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D’un côté, les enseignants d’histoire recourant aux technologies restent partagés ou dubitatifs relativement à l’utilisation dans leur enseignement des outils du web 2.0 (blogs, réseaux sociaux, twitter, facebook, wikis) ainsi que l’illustre le débat actuel sur la liste H-Français relativement à la plate-forme Ning. J’en rends compte dans ma chronique mensuelle du Café Pédagogique «Histoire 1.0 versus Histoire 2.0: entre rivalités et complémentarités» (Le Café Pédagogique, no 104, juin 2009)

De l’autre, les élèves ont déjà largement fait leur choix relativement à leurs attentes au sujet de l’internet ainsi qu’en fait écho Emilie Ogez (Ce que les jeunes attendent d’un site internet) en présentant cette vidéo consacrée à la génération Y et internet, réalisé par Julien Pouget (La Génération Y – Julien Pouget):

On apprend ainsi qu’ils n’aiment pas qu’il y ait trop de texte, qu’ils attendent que ce soit nouveau, simple, ouvert aux commentaires et qu’un site propose des solutions concrètes… Comme le dit Emilie: «Maintenant, vous savez.»

Pour en savoir un peu plus, quelques chiffres d’une enquête réalisée en ligne pour le compte de L’association e-Enfance par  IPSOS auprès d’un échantillon de 500 jeunes français âgés de 9 à 17 ans (informations trouvées via le carnet de Mario Asselin):

  • 66% des 13-14 ans et 74 % des 15-17 ans utilisent la webcam
  • 91% des 9-17 ans utilisent Internet pour rechercher de l’information, 80% pour communiquer avec leurs amis, 68% pour regarder des vidéos, 68% pour jouer
  • 53% des 13-14 ans et 58% des 15-17 ans animent leur propre blogue
  • 55% des jeunes de 15-17 ans ont un profil sur un réseau social (Facebook ou Myspace)
  • 7% des jeunes postent leurs propres vidéos sur Internet
  • 13% des 9–10 ans, 17% des 11-12 ans, 26% des 13-14 ans, mais 51% des 15-17 ans jouent la nuit, lorsque tout le monde est couché
  • 30% des enfants se servent du téléphone mobile pour aller sur Internet
  • Plus d’un enfant sur deux a le sentiment de pouvoir faire ce qu’il veut sur Internet sans que ses parents le sachent et ce pourcentage monte au fur et à mesure qu’ils grandissent (65% pour les plus de 13 ans et 76% pour les 15-17 ans)
  • 33% déclarent que leur profil Facebook n’est pas mis sur le mode privé
  • 2 enfants sur 10 envisagent de se rendre à un rendez-vous avec une personne inconnue rencontrée sur le Net et ce chiffre monte à 1 sur 4 pour les plus de 15 ans
  • 65% des enfants ne respectent pas au moins une des règles édictées par leurs parents

Le web 2.0 n’est plus un secret pour les jeunes internautes et fait partie d’un incontournable, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne sont pas préoccupés par les questions de sécurité, d’authentification et de protection des données sur internet ainsi que l’enquête «Young People and Emerging Digital Services» de la Commission européenne l’a mis en évidence [Commission européenne, Joint Research Centre, Institute for Prospective Technological Studies.Young People and Emerging Digital Services – An Explanatory Survey of Motivations, Perceptions and Acceptance of Risks, 16 mars 2009, 86 p. A lire un résumé de l’enquête: Authentification numérique: qu’en pense la génération C?].

La donne change pour l’institution scolaire et les enseignants et, pour Parole citoyenne (merci à Mario Asselin),

«Partout à travers le monde, des étudiants se rendent à l’école, jour après jour, afin d’apprendre. Mais l’éducation telle qu’on la conçoit depuis des siècles est en révolution. Sur la toile, les gens se la réapproprient en partageant des connaissances sur les wikis et Twitter, en lisant leurs blogueurs favoris et en téléchargeant des vidéos mettant en vedette les plus grands spécialistes de la planète.»

Afin de mieux appréhender ces réalités et ses implications sur l’enseignement, la classe et les apprentissages, Parole citoyenne nous offre ses reportages sous l’intitulé —que je trouve en lui-même très stimulant et perturbant— de Hacker l’éducation. Le premier reportage de Hacker l’éducation est centré sur le professeur dans ce nouvel univers:

Plus que jamais donc, le rôle de l’enseignant dans la classe comme seul détenteur et transmetteur du savoir est concurrencé et remis en cause. Ce rôle d’ailleurs n’est qu’un aspect de son rôle central de médiateur, voire de «médiatisateur», des savoirs. Cette expertise reste fondamentale puisque si les élèves sont susceptibles d’entrer directement en relation avec un spécialiste du sujet, encore faut-il qu’ils puissent l’identifier comme tel et éliminer le bruit généré par le réseau. Il convient également de réfléchir aux conditions de l’intégration didactique des TIC qui doit dépasser le simple transfert des rôles habituels des acteurs vers ces nouveaux dispositifs comme cela a déjà été mis en évidence relativement aux dispositifs de formations ouvertes et à distance (FOAD):

Les TIC souvent été introduites sans repenser préalablement les conditions de leur intégration didactique. Il y a eu d’abord, en majorité, des cas de simple transfert des rôles habituels des acteurs (enseignants et tuteurs) vers les nouveaux dispositifs. Le modèle élaboré des dispositifs de FOAD met en évidence une diversification des fonctions, tant du point de vue de l’enseignant dans ses rôles de médiateur et médiatisateur, que de celui du tuteur, et souligne que pour les apprenants, la présence de nouveaux outils technologiques ne suffit pas à en garantir la pertinence didactique ni un usage « approprié ».

Didactique des Langues des Textes et des Cultures

Fondamentalement, le rôle de l’enseignant restera indispensable pour autant qu’il ne reste pas la tête dans le sac et s’attelle aux véritables enjeux professionnels posés par les technologies. A ce titre, nous partageons les propos de Joseph Rezeau relativement à sa thèse de doctorat Médiatisation et médiation pédagogique dans un environnement multimédia — Le cas de l’apprentissage de l’anglais en Histoire de l’art à l’université. (2001) et nous pouvons sans autre remplacer «professeurs de langues» par «professeurs d’histoire»:

Ils sont nombreux les professeurs de langues qui – depuis presque un demi-siècle – se posent la même question « les machines remplaceront-elles les maîtres ? ». Comme pour conjurer le sort, certains répètent haut et fort que « le maître est irremplaçable », et retournent à leurs moutons. À travers cette thèse, nous voulons adresser à ces collègues un message d’avertissement et d’espoir. Nous voulons les mettre en garde contre la politique de l’autruche qui les pousse à feindre d’ignorer qu’on n’arrête pas le progrès technologique. S’ils refusent d’investir (un peu) de leur génie didactique et (beaucoup) de leur temps pour médiatiser le savoir dans des dispositifs faisant appel aux nouvelles technologies, d’autres le feront à leur place, d’autres le font déjà. Sans doute les machines ne remplaceront-elles pas de sitôt les professeurs de langues, mais les produits multimédias interactifs utilisés par leurs élèves (en classe ou à la maison), médiatisés par d’autres qu’eux, avec des objectifs qui ne sont pas nécessairement les leurs, ne risquent-ils pas de leur faire perdre leur véritable raison d’être : leur part de médiation dans le processus d’apprentissage ? Non, les machines ne remplaceront pas les maîtres, mais ceux qui savent les utiliser remplaceront peut-être bien un jour ceux qui feignent d’en ignorer l’existence. […]. Ces technologies, ces modèles et ces outils n’attendent plus qu’un créateur : c’est à l’enseignant d’assumer ce rôle, s’il veut vraiment que ses élèves aient à nouveau besoin de lui. Le processus de création est précisément à la croisée des chemins de la recherche-action que nous avons menée et des nouvelles technologies sur lesquelles nous avons appuyé notre action.

Conclusion de Médiatisation et médiation pédagogique dans un environnement multimédia — Le cas de l’apprentissage de l’anglais en Histoire de l’art à l’université. (2001)

Enfin, face à la question de l’utilisation des technologies à l’école, tous les enfants ne sont pas égaux et la responsabilité éducative et sociale de l’enseignant en ce domaine reste centrale sous de nouvelles formes par rapport à la situation des années 1980 et de l’introduction du micro-ordinateur. Pour Bertrand Dupperrin (Le web 2.0 a transformé la fracture numérique en fracture sociale), la fracture demeure non pas au niveau de l’accessibilité des outils et de leur manipulation, mais relativement à leurs usage et à leur sens. Cette fracture n’est plus numérique, mais sociale:

Autant tout le monde voyait l’intérêt d’un traitement de texte ou d’un tableau mais peinait à s’en servir, autant tout le monde peut se servir d’une application “nouvelle génération” mais peu voient à quoi elles servent. D’accord il y a des millions d’utilisateurs de ces services. Mais quel pourcentage cela représente t’il aujourd’hui de la cible potentielle ?

La fracture numérique serait donc aujourd’hui une fracture sociale […] dans la mesure où elle concerne la capacité à s’impliquer dans des dynamiques “sociales” au sens anglais du terme, suivant la logique des réseaux du même nom. Plus que la capacité d’ailleurs, il semblerait davantage logique de parler de capacité à se situer dans ce type de dynamiques pour participer.

On peut ensuite craindre qu’elle devienne une fracture sociale au sens premier du terme en excluant ceux qui ne peuvent s’intégrer dans des dynamiques et des réseaux vertueux.

En outre, la lecture de l’article de Bertrand Dupperrin a d’autant plus retenu mon attention qu’il met en évidence qu’il ne s’agit pas d’une fracture générationnelle puisque la génération des plus de cinquante ans s’est emparée de Facebook et qu’on assiste à l’émergence d’une génération de «papy blogueur». La nécessité d’éviter la fracture sociale concerne ainsi autant certaines catégories d’élèves que les enseignants eux-mêmes et leur devenir professionnel.

Décidément plus que jamais la médiation de l’enseignant-e reste nécessaire pour autant qu’il redéfinisse les lieux, les outils, les objets et les connaissances sur lesquelles celle-ci doit porter.

Classé sous :Didactique, Histoire active, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Un siècle de nouvelles en un clic

23 juin 2009 by Lyonel Kaufmann

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The British Library a mis en ligne deux millions de pages numérisées de journaux du 19e siècle. Ces pages sont mises à disposition en ligne. Il est possible de faire des recherches en ligne et certains articles sont en libre-consultation. Pour d’autres il faut payer pour les consulter intégralement. Par ailleurs, certains dossiers ont été réalisés et sont disponibles depuis la page d’accueil; actuellement, on y trouve des dossiers sur les Guerres napoléoniennes, la Guerre de Crimée, l’esclavage et son abolition, le chartisme) présentés dans une frise chronologique.

Le reportage vidéo permet de visualiser notamment le procédé de numération ainsi que d’avoir un aperçu de la qualité de consultation en ligne des documents ainsi numérisés ainsi que d’offrir un superbe voyage dans le temps.

L’article de la BBC news: BBC NEWS | UK | Just click for a century of news

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Comment utiliser Twitter en classe [VIDEO]

2 juin 2009 by Lyonel Kaufmann

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Le Dr. Rankin, professeur d’Histoire à l’UT de Dallas, cherchait le moyen de faire participer plus d’étudiant-e-s à ses cours et à les engager dans plus de discussions en classe et hors la classe. Voici le compte-rendu en vidéo de son expérimentation de Twitter dans son cours d’histoire.

Personnellement, je retiens la diversité des moyens à disposition des étudiant-e-s pour rédiger leur «tweet»: leur ordinateur, leur téléphone portable (sms) et même la bonne vieille feuille de papier. De plus, il ne faut pas oublier le cadre d’enseignement proposé ici. En effet, le professeur Rankin dispense son cours à un grand groupe en auditoire (cours frontal dialogué) et l’on sait que plus le groupe est grand plus l’échange et la discussion sont difficiles. Comme elle le dit elle-même:

«Most educators would agree that large classes set in the auditorium-style classrooms limit teaching options to lecture, lecture, and more lecture. And most educators would also agree that this is not the most effective way to teach. I wanted to find a way to incorporate more student-centered learning techniques and involve the students more fully into the material.»

Source: Some general comments on the “Twitter Experiment” by Monica Rankin (UT Dallas)

La technologie ici s’intègre donc dans un enseignement de type traditionnel (frontal) pour le renforcer en y insérant d’autres dimensions pédagogiques. Il n’y a pas concurrence de modèles pédagogiques, mais confluence.

J’apprécie enfin que le professeur Rankin présente et analyse très simplement son utilisation de Twitter.

Sources:

  • How to Use Twitter in the Classroom [VIDEO]
  • How One Teacher Uses Twitter in the Classroom
  • Some general comments on the “Twitter Experiment” par Monica Rankin (UT Dallas)

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies Balisé avec :Enseignement, pédagogie active, technologie, twitter

FreeCol : Colonization le retour | Le réseau Ludus

1 juin 2009 by Lyonel Kaufmann

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Freecol est un jeu de stratégie au tour par tour basé sur le Jeu Colonization, développé par Sid Meyer dans les années 90. Freecol est un clone libre (et donc gratuit)!

L’objectif du jeu est simple : à l’aide de quelques colons, construire une nouvelle nation sur un nouveau continent. En gros, c’est la colonisation du continent américain qui sert de support au jeu. Vous commencez le jeu en choisissant une nation (anglais, français, espagnol, hollandais).

Le blog du réseau Ludus ne se contente pas de vous renvoyer vers le site du logiciel, mais renvoie à un site de l’Université du Wisconsin qui propose quelques scénarios dédiés à l’enseignement et à l’espace d’échange sur l’utilisation pédagogique des jeux de Firaxis Games, la société éditrice de Colonization.

» FreeCol : Colonization le retour – Le réseau Ludus : jouer en classe

Classé sous :Didactique, Histoire active, sur le web Balisé avec :Colonization, FreeCol, GrandesDécouvertes, Histoire, jeu, simulation

What if ? Des historiens en uchronie | Le réseau Ludus : jouer en classe

2 avril 2009 by Lyonel Kaufmann

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A partir d’épisodes historiques particulièrement importants de notre histoire mais abordés de façon alternative (Jésus sauvé par Ponce Pilate, Jeanne d’Arc tuée à Orléans ou encore la victoire de l’Allemagne en 1918), les auteurs du livre s’interrogent sur notre passé et sur ses conséquences sur notre présent.
Pour nous, l’intérêt de ce type d’interrogation est évident. C’est le moteur qui est le plus souvent en action dans nos jeux pédagogiques. Il est fréquent dans nos jeux de simulation que les élèves arrivent à un résultat différent de ce qui s’est réellement passé. Ainsi dans 480 av. JC, il arrive fréquemment que les Perses vainquent les Grecs. C’est alors l’occasion d’analyser ce qui a permis la victoire des Grecs qui n’était pourtant pas forcément évidente à priori.
Une fois encore, il ne s’agit pas de réécrire l’histoire mais d’amener les élèves à comprendre qu’elle est le fruit de choix, de décisions, de rapports de forces, parfois de hasards heureux ou malheureux mais qu’elle n’est en aucune manière préécrite. Quelle meilleure leçon de liberté et de responsabilité individuelle et collective pourrait-on leur offrir ?

» What if ? Des historiens en uchronie – Le réseau Ludus : jouer en classe

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Twitter ou Wikipedia et moins d'histoire enseignée? | Tribune de Genève

26 mars 2009 by Lyonel Kaufmann

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Les élèves des écoles primaires britanniques pourraient bientôt être dispensés de certains cours d’histoire mais devront maîtriser l’internet et l’utilisation de sites comme Twitter ou Wikipedia!
L’article complet: Twitter ou Wikipedia bientôt au cursus des écoles primaires britanniques | Tribune de Genève

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03. Résolution de problèmes par coopération

8 mars 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Durant les activités de résolution de problème, les élèves/étudiantEs forment des groupes hétérogènes en compétences, genre et travaillent à la résolution de problèmes. Chaque membre du groupe se voit assigner un rôle précis tel qu’illustrateur/trice, secrétaire, modérateur/trice. Dans ces phases, l’enseignantE fonctionne comme personne-ressource. À l’issue de leur travail, chaque groupe présentera le résultat de […]

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Thèse de Ruth Fivaz-Silbermann sur les Juifs refoulés durant la Deuxième Guerre mondiale : apports et limites selon Hans Ulrich Jost | infoclio

6 juin 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La presse se fait l’écho du débat sur les refoulements aux frontières suisses durant la Deuxième Guerre mondiale, débat relancé par la thèse récente de l’historienne Ruth Fivaz-Silbermann. Le coeur du débat porte principalement sur deux points: le nombre de refoulés aux frontières suisses durant la guerre et le rôle joué par Heinrich Rothmund, alors […]

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Antiquité et cinéma : 1. Egypte 2. Rome

5 novembre 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le blog « L’Antiquité au cinéma » nous promet trois billets sur cette thématique. Les deux premiers sont déjà publiés et méritent le détour. Le premier est consacré à l’Egypte antique et le deuxième à Rome. A consommer sans modération. Le cinéma s’est très vite emparé de sujets historiques, et pourtant faire revivre des temps lointains n’est […]

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