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Histoire Lyonel Kaufmann

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Humanités Digitales

MakerEd Workshop : ma deuxième journée Maker au LINE Nice (23 octobre)

1 novembre 2019 by Lyonel Kaufmann

Du mardi 21 au mercredi 22 octobre, j’ai participé à un atelier sur le Maker en éducation organisé dans le cadre de la semaine internationale du LINE à Nice. Une belle occasion de vivre de l’intérieure une initiation aux possibilités du Maker en éducation. Margardida Romero, dans une publication sur Facebook, a très bien résumé le travail réalisé par des équipes d’étudiant.e.s (et moi également) durant ces deux jours:

De l’improvisation à la création #makered en passant par l’atelier de deux jours avec Jorge Sanabria-z, Saint-Clair Lefèvre, Inna Artemova, Lyonel Kaufmann, Marina Rafalskaya. M.Sc. Smart Ed Tech – Les étudiants de l’Université Côte d’Azur sont fiers de présenter leurs prototypes de type arduino pour résoudre @UN #GlobalGoals

Au niveau organisationnel, Jorge Sanabria-Z, professeur-chercheur en innovation à l’Université de Guadalajara au Mexique1, et Saint-Clair Lefèvre, coordinateur pédagogique du SmartTech de Nice ont conduit ces deux journées. Gustavo Calderon De Anda, étudiant SmartEdTech a également participé à la réalisation de cet atelier. Voici le compte-rendu de la première journée.

Mercredi 23 octobre

Après une première journée de mise en bouche, cette deuxième journée va nous permettre de mettre en oeuvre une démarche de Design Thinking et de de réaliser en équipe un projet.

La journée débute cependant par un récapitulatif de notre journée d’hier. Ensuite, nous passerons par les étapes suivantes du Design Thinking :

  1. Idéation
  2. Croquis
  3. Protoyage rapide
  4. Prototypage
  5. Présentation de notre réalisation

Devant les problèmes techniques rencontrés, chaque membre de notre équipe rejoint une autre équipe. Mon équipe du jour vient d’horizon très différent : Chine, Nigéria, Ghana et Suisse.

Notre projet doit pouvoir répondre à un besoin concret et trouver une solution en recourant à l’un ou plusieurs des éléments suivants travaillés hier : température/humidité, son ou lumière.

Nous allons devoir nous mettre d’accord sur le problème à résoudre, les solutions à trouver et réaliser un prototype.

Les idées principales qui émergent de notre groupe au final seront les suivantes :

  • il s’agit de résoudre un problème industriel de production de plantes;
  • le réchauffement de la planète pose des problèmes de régulation de leur croissance et de variation de température, lumière et humidité;
  • la main d’oeuvre manque et il faut automatiser l’ensemble du processus;
  • le dispositif doit atteindre la neutralité carbone.

Pour nous accompagner dans notre démarche, nous disposons de l’outil de travail ci-dessous :

Notre équipe devant sont projet (prototype rapide) en compagnie de Jorge Sanabria-Z :

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Rapide bilan

L’intérêt de la démarche proposée par Jorge Sanabria-Z réside dans la mise en situation consistant à résoudre un problème concret à l’aide notamment de l’Arduino.

La démarche de Design Thinking proposée est une démarche de projet ressemblant par de nombreux aspects à d’autres démarches de projet. Elle est comporte plus particulièrement une phase de prototypage d’une réalisation d’un ou plusieurs objets. Un passage par le faire.

L’outil de travail accompagnant le travail du groupe était fort utile et intéressant.

Ce passage par le concret (maquette, objet, etc.) pour résoudre un problème peut être introduit dans le cadre d’une démarche d’enquête en histoire. Elle se situerait après une phase de recherche d’information (sources et documents) et s’intégrerait ensuite dans la phase de mise en commun de la démarche d’enquête en histoire.

Par contre, la force de notre réalisation ne réside pas dans la programmation de l’Arduino. Pour plusieurs raisons dont principalement, le temps à notre disposition et nos limites en matière de programmation. De manière générale, les groupes qui ont réussi cette partie-là intégrait une personne plus particulièrement à l’aise en matière de programmation.

L’Arduino ne se révèle pas forcément des plus intuitifs pour initier à la programmation. Par contre, le logiciel de simulation fourni s’avére utile.

A noter que la démarche proposée était volontairement limitée et centrée de résoudre un problème à l’aide de l’Arduino. Dans un MakerSpace, les matériaux à dispositions sont plus nombreux et ne se limitent pas à des objects de nature numérique. D’ailleurs, nous avons réutilisé un carton de machine à café, trouvé des petits pots et avons été cherché de la verdure pour rendre concret notre projet.

L’implication des participant.e.s et la dynamique de groupe sont à relever. Il est à souligner que les membres se retrouvaient pour la première fois en présentiel. La belle diversité des parcours de chacun a été un enrichissement de ce séminaire.

Merci à Jorge Sanabria-Z, Anne-Louise Davidson, Margarida Romero, toute l’équipe du LINE et les étudiant.e.s en mobilité pour ces deux excellentes et riches journées passées en leur compagnie. A refaire !

  1. Enseignant-chercheur au sein du Système Virtuel de l’Université de Guadalajara (UDG). Spécialiste dans l’utilisation des technologies pour l’apprentissage et dans la formation de formateurs dans des environnements d’apprentissage basés sur la fabrication numérique. Ses axes de recherche ont pour objectif le développement des compétences du 21e siècle en utilisant une approche interdisciplinaire STEAM, grâce à la mise en place d’un réseau de laboratoires de fabrication numérique dans les lycées. Il a également mis au point une formation aux techniques techno-créatives pour les enseignants basée sur la Méthode d’Immersion Graduelle (Sanabria, 2016). ↩

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

MakerEd Workshop : ma première journée Maker au LINE Nice (22 octobre)

27 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Du mardi 21 au mercredi 22 octobre 2019, j’ai participé à un atelier sur le Maker en éducation organisé dans le cadre de la semaine internationale du LINE à Nice. Une belle occasion de vivre de l’intérieure une initiation aux possibilités du Maker en éducation. Margardida Romero, dans une publication sur Facebook, a très bien résumé le travail réalisé par des équipes d’étudiant.e.s (et moi également) durant ces deux jours:

De l’improvisation à la création #makered en passant par l’atelier de deux jours avec Jorge Sanabria-z, Saint-Clair Lefèvre, Inna Artemova, Lyonel Kaufmann, Marina Rafalskaya. M.Sc. Smart Ed Tech – Les étudiants de l’Université Côte d’Azur sont fiers de présenter leurs prototypes de type arduino pour résoudre @UN #GlobalGoals

Au niveau organisationnel, Jorge Sanabria-Z, professeur-chercheur en innovation à l’Université de Guadalajara au Mexique1, et Saint-Clair Lefèvre, coordinateur pédagogique du SmartTech de Nice ont conduit ces deux journées. Gustavo Calderon De Anda, étudiant SmartEdTech a également participé à la réalisation de cet atelier. Voici le compte-rendu de la première journée.

Mardi 22 octobre

En ce mardi 22 octobre, cette première journée constitue une initiation au Maker en éducation. Une trentaine d’étudiant.e.s internationaux participent à ces journées (Amérique latine, Asie, Afrique, Europe, Australie).

The Maker Movement

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Manifeste des Makers

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Hackerspace vs Makerspace vs FabLab

Une référence : Makezine

 

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Source : http://mushroom.jobs/blog/makerspace-hackerspace-fablab-les-lieux-ou-linnovation-se-cree/

Hackerspace

Un hackerspace, hacklab ou media hacklab est un lieu où des gens avec un intérêt commun (souvent autour de l’informatique, de la technologie, des sciences, des arts…) peuvent se rencontrer et collaborer. Les Hackerspaces peuvent être vus comme des laboratoires communautaires ouverts, où des gens (les hackers) peuvent partager ressources et savoir.

Beaucoup de hackerspaces utilisent et participent à des projets autour du logiciels libres, du hardware libre, ou des médias alternatifs.

Makerspace

Maker, c’est avant tout un état d’esprit, à mi-chemin entre la tradition du faire soi-même, héritée du passé, et les nouvelles technologies qui offrent une multitude de possibilités pour créer et inventer. Trois motivations poussent les individus à s’inscrire dans ce mouvement. D’abord, une envie personnelle, celle de se faire plaisir, de faire quelque chose d’amusant et de créatif. Ensuite, l’envie de partager, de participer à un projet social. Et enfin, pour certains, un enjeu commercial.

Fablab

Un fab lab (contraction de l’anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») est un lieu ouvert au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d’outils, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur, pour la conception et la réalisation d’objets.

Pour être appelé fablab, un atelier de fabrication doit respecter la charte des fablabs, mise en place par le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Pour être identifié en tant que « fab lab MIT », il faut passer une certification et des formations, mais un fablab n’est pas nécessairement affilié au MIT. Les fablabs sont réunis en un réseau mondial très actif, d’après son initiateur Neil Gershenfeld.

Introduction Arduino

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Durant l’après-midi, et en équipe, nous découvrons Arduino.

Nous disposons d’un kit, le « Elegoo Super Starter Kit for UNO »2, mais nous débutons par un outil de simulation en ligne de l’Arduino (Tinkercad)3

Nous pourrons ensuite passer aux expériences pratiques.

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Le microcontrôleur peut être programmé pour analyser et produire des signaux électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses comme la domotique (le contrôle des appareils domestiques — éclairage, chauffage…), le pilotage d’un robot, de l’informatique embarquée, etc. C’est une plateforme basée sur une interface entrée/sortie simple. Il était destiné à l’origine principalement mais pas exclusivement à la programmation multimédia interactive en vue de spectacles ou d’animations artistiques (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arduino)

Quelques éléments de base à retenir d’Arduino :

  • la carte se compose d’un élément d’entrée (input) et d’un élément de sortie (output);
  • il est possible de composer soit de manière analogique ou digitale;
  • la carte est en mesure de réagir : aux sens, au son / à la musique musique, aux ultrasons, à la pression, à la réflection de la lumière, aux couleurs, aux mouvement, à la température, à l’humidité.
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Nous découvrons les éléments relatifs à la lumière, à la température et à l’humidité. Notre équipe rencontre des problèmes techniques, à chaque fois spécifique et liés à nos ordinateurs. Nous pouvons néanmoins compter sur l’aide soit de Jorge et de Saint-Clair ou des membres des autres groupes. Nous sommes ainsi directement plongé dans l’esprit Maker en éducation4.

Et la lumière fut…
Et la lumière fut…

Matériel

  • Arduino
  • MakeMakey: une alternative à Arduino

A 17h00, il est temps de ranger nos affaires et de faire un premier bilan de l’atelier. La plus-value a été pour moi de vivre de l’intérieur la démarche. Elle s’apparente à d’autres démarches de projets collaboratifs. Il a fallu faire connaissance créer les équipes et orienter sur le domaine des Maker. L’après-midi était plus de type « main à la pâte ». Nous avons été confrontés à plusieurs problèmes comme les schémas proposés comportaient des bugs ou nos propres ordinateurs étaient en usb C (ou manque d’ordinateur ou de courant). Il a, plus ou moins, été possible de les résoudre par le groupe. Je note que l’aspect technique reste facilement un obstacle. Nous avons néanmoins acquis quelques compétences sur le fonctionnement de l’Arduino et du code programme.

A suivre…

Crédit photo d’en-tête : Image parTayeb MEZAHDIA de Pixabay

  1. Enseignant-chercheur au sein du Système Virtuel de l’Université de Guadalajara (UDG). Spécialiste dans l’utilisation des technologies pour l’apprentissage et dans la formation de formateurs dans des environnements d’apprentissage basés sur la fabrication numérique. Ses axes de recherche ont pour objectif le développement des compétences du 21e siècle en utilisant une approche interdisciplinaire STEAM, grâce à la mise en place d’un réseau de laboratoires de fabrication numérique dans les lycées. Il a également mis au point une formation aux techniques techno-créatives pour les enseignants basée sur la Méthode d’Immersion Graduelle (Sanabria, 2016). ↩
  2. On en trouve pour une quarantaine de dollars sur internet. ↩
  3. Pour télécharger le logiciel Arduino (Mac) : Software MacOs ↩
  4. En discutant ensuite avec Anne-Louise Davidson, celle-ci m’explique que c’est spécifique à la démarche de Jorge ou qu’elle souhaite développer. Généralement les sessions Maker, hors éducation, sont plutôt une mise en concurrence des différentes équipes. L’esprit collaboratif n’est pas forcément présent. ↩

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions Balisé avec :éducation

La Culture Maker avec ou contre les Humanités numériques ? | LINE 21 octobre 2019

25 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann

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En ce début de semaine, j’ai eu la chance de participer au Séminaire de recherche international du LINE à Nice et à l’invitation de Margarida Romero. La thématique du lundi 21 octobre était la suivante Techno-créativité: des espaces aux activités d’apprentissage. L’entier du programme de cette journée est consultable ici : : http://bit.ly/2F9BbNv.

Ma contribution du jour concernait les liens possibles entre la Culture Maker et les Humanités numériques. En voici l’orientation :

Orientation de ma présentation

« Alors que les TICE ont historiquement constitué le paradigme structurant pour le monde éducatif français, son allant de soi est aujourd’hui contesté par le paradigme anglo-saxon. Les EdTech ont une ambition mondiale clairement hégémonique (…). De ce point de vue, les Humanités Numériques pourraient permettre à certains acteurs de trouver des ressources et des modalités curriculaires alternatives à la fois aux TICE et aux EdTech, qu’il s’agisse de logiques de production, de rapport aux savoirs ou encore de propriété intellectuelle. » (Mondes Sociaux, 15.07.2019)

L’idée que le monde éducatif doive évoluer avec les technologies n’a en soi rien de nouveau.

En 1997, dans la Revue Recherche et Formation, le Prof. Larry Cuban titrait : « Salle de classe contre ordinateur. Vainqueur la salle de classe ». Relativement à la place des ordinateurs à l’école, trois scénarios possibles pour les dix ans à venir étaient présentés. Le scénario des « optimistes prudents » prévoyait que les approches nouvelles qui étaient apparues avec la présence de l’ordinateur deviendraient banales et provoqueraient alors une transformation des situations pédagogiques. On attend toujours…

En 2019, l’institution scolaire est-elle toujours aussi différente fondamentalement des entreprises commerciales ou industrielles ainsi que d’autres organismes ? La culture Maker comme les Humanités numériques connaîtront-ils le même sort que leurs prédécesseurs ? Y aura-t-il une lutte entre la culture Maker et les Humanités numériques ? Sont-elles au contraire compatibles et à quelles conditions ?

Mise en garde : cette intervention vous fera courir le risque de susciter en vous plus de questions et de doutes que de réponses et de certitudes.

Le support de ma présentation est lui consultable à l’adresse suivante : https://frama.link/maker_histoire. Bonne lecture.

Je reviendrai plus tard relativement à ma participation au MakerEd Workshop toujours au LINE Nice des 22 et 23 octobre 2019.

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Crédit image : Porte de Brandebourg – dimanche 13 octobre 2019 © Lyonel Kaufmann

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

« Les oubliées du numérique » : Le digital est « un univers conçu, programmé et installé par des hommes », explique Isabelle Collet

18 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann

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C’est un secteur en pleine croissance. Pourtant, les femmes ne représentent que 15 % des effectifs en France. Les métiers de la tech et du numérique sont aujourd’hui massivement dominés par les hommes. Un constat inquiétant, dans un monde où le digital est omniprésent et sert d’interface avec le monde social. « La situation est la même dans tous les pays occidentaux. L’absence des femmes dans le numérique est très problématique, mais ce n’est pourtant pas une fatalité », explique Isabelle Collet, informaticienne et enseignante-chercheuse à l’université de Genève, qui travaille sur les questions de genre dans le monde digital depuis une quinzaine d’années.

Cette spécialiste de l’inclusion des femmes, également experte pour l’Union européenne sur ces questions, vient de publier Les oubliées du numérique (éditions Le Passeur), un ouvrage qui décortique les constructions historiques et sociales à l’origine du manque de diversité dans le monde digital. Pourquoi les femmes sont-elles aussi peu nombreuses ? Comment stopper cette marginalisation ? Quelles mesures prendre pour améliorer l’inclusion des femmes ? 20 Minutes a interrogé la chercheuse, qui revient sur les principaux enjeux de cette sous-représentation des femmes, et propose des solutions pour y remédier.

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Importance du rôle de l’éducation pour améliorer l’inclusion des femmes dans le numérique ? :

« Il faut d’abord travailler sur le terrain de l’éducation. Il faudrait que les professeurs reçoivent une formation afin de pouvoir enseigner de manière parfaitement égalitaire les matières scientifiques (maths, physique…) Il me semble aussi indispensable d’apprendre aux enfants, et donc aussi aux filles, ce qu’est le numérique, comment on code… Et de rappeler qu’un certain nombre de femmes dans l’informatique ont fait des découvertes fondamentales, histoire de montrer aux jeunes que la représentation féminine a toujours existé, et que cela devrait être banal. »

Lire l’interview complet : « Les oubliées du numérique » : Le digital est « un univers conçu, programmé et installé par des hommes », explique Isabelle Collet | 20minutes.fr

Pour poursuivre la réflexion et le débat concernant la question du genre en éducation, une sélection d’articles d’Isabelle Collet :

  • Collet, I. (2018). Dépasser les éducations à : vers une pédagogie de l’égalité en formation initiale du personnel enseignant. Recherches féministes, 31(1), 179-197.
  • Collet, I., Operiol, V., & Sgard, A. (2018). La question du genre dans la formation des enseignant·es d’histoire et de géographie, enjeux et perspectives. Revue GEF, (2), 22-33.
  • Morley, C., & Collet, I. (2017). Femmes et métiers de l’informatique : un monde pour elles aussi. Cahiers du genre, (62), 183-202.
  • Collet, I. (2017). Les informaticiennes : de la dominance de classe aux discriminations de sexe. 1024 – Bulletin de la société informatique de France, (2), 25-41.
  • Collet, I. (2016). Des papillons pour les filles, des cyclones pour les garçons. Les enseignements de sciences à l’école primaire genevoise. Tréma, (46), 63-76.
  • Collet, I. (2016). Former les enseignant-e-s à une pédagogie de l’égalité. Le Français Aujourd’hui, (193), 111-119.
  • Ferrière, S., & Collet, I. (2016). Tablettes tactiles à l’école primaire en France : illusions essentialistes et pratiques genrées chez les enseignant.e.s du primaire. Revue de recherches en littératie médiatique multimodale, 4.

La liste complète de ses publications ainsi que sa page à l’Université de Genève : http://www.unige.ch/grifege/equipe/isabelle-collet/

Crédit photo : La chercheuse Isabelle Collet. — Sabine Papilloud / Le Nouvelliste

Classé sous :Didactique, Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Du code… et bien d’autres choses : quelle est la capacité du numérique à transformer les méthodes pédagogiques des enseignant.e.s ?

5 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann

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Dans un entretien réalisé par DocPourDocs en 2014, Louise Merzeau1, décédée en 2017, est interrogée sur les question de culture numérique, de média, des communs et du vivre ensemble. Dans ce passage, elle est interrogée sur les questions de transmission et de la capacité du numérique à transformer les méthodes pédagogiques des enseignants et dans quel sens. Plutôt que de technologie du numérique, elle en appelle à une écologie. Brillant.

« C’est tout un ensemble de facteurs (économiques, démographiques, culturels…) qui contraint les enseignants à remettre en question certaines méthodes et certains principes. Mais l’avènement du numérique constitue bien sûr un tournant fondamental qui transforme les processus de fabrication et de transmission du savoir.

Pour en mesurer la portée, il faut s’affranchir d’une pensée instrumentale, qui est encore celle de l’informatique, et prendre conscience que le numérique désigne désormais un milieu beaucoup plus qu’un outil. C’est ainsi que le vivent la plupart des utilisateurs au quotidien, mais l’institution l’envisage encore bien souvent dans un rapport d’extériorité au système de connaissance, de mémoire et de transmission qu’elle est censée perpétuer. Ainsi, on insiste sur les effets de vitesse, d’automatisme ou de formalisme inhérents à la technologie numérique, là où les usagers ressentent au contraire des effets d’enveloppement, de continuum, voire de naturalisation des prothèses techniques. On a tendance à confiner le numérique dans des sections, des lieux et des créneaux séparés, alors qu’il faudrait le penser comme le contexte qui réorganise l’ensemble des connaissances. Le débat récent autour de l’apprentissage du code à l’école illustre bien ce décalage. L’institution scolaire voit dans cette initiation une nouvelle « matière », qui lui permettrait de combler ce qu’elle considère elle-même comme un retard, sans affecter le reste des disciplines. Or si la compréhension du code informatique doit être généralisée, ce n’est pas pour former une nouvelle classe d’experts, mais pour appréhender la manière dont il reconfigure tous les contenus, opérations et liaisons dans le savoir. L’enjeu est de passer d’un face à face avec la machine (le fameux « rapport homme-machine » et la question centrale de l’interactivité qui a occupé les années 1990), à une relation avec un environnement, qui réclame moins une technologie qu’une écologie. »

Sur l’innovation pédagogique et les méthodes d’enseignement :

« Le principal changement consiste précisément à travailler à partir du savoir déjà implanté chez les utilisateurs pour le systématiser (expliciter des règles, des logiques, des choix possibles), le mettre en perspective (le situer dans une histoire ou une philosophie) et en révéler les aspects non visibles (dégager ses modèles économiques et idéologiques).

Concrètement, cela revient à faire remonter la pratique en amont de la théorie. Donner aux apprenants la possibilité de réaliser quelque chose, en réinvestissant leurs routines, en bricolant et en s’aidant les uns les autres, pour les pousser dans un deuxième temps à analyser et critiquer leur manière de faire et le produit de leur travail. J’ai pu moi-même constater que les étudiants sont beaucoup plus réceptifs aux cadrages conceptuels quand ceux-ci leur apportent une intelligibilité de l’effort de conception et de réalisation qu’ils ont eux-mêmes fourni. Il ne s’agit donc pas de considérer que les élèves n’ont plus rien à apprendre, mais que le savoir à transmettre est en relation directe avec leurs compétences, leurs besoins, leurs expériences. »

—A lire : Entretien avec Louise Merzeau : culture numérique, média, communs et vivre ensemble

Crédit photo : Photo de Kevin Ku sur Unsplash

  1. Louise Merzeau était Maître de conférences HDR en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Elle y était responsable de l’axe « Culture informationnelle et médiation sociotechnique : biens communs numériques »du master « Industries culturelles et environnement numérique ». Elle était aussi codirectrice du département Infocom et directrice adjointe du laboratoire Dicen-IDF. ↩

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Le futur de l’éducation numérique | Mondes sociaux

24 septembre 2019 by Lyonel Kaufmann

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 »Hacker c’est donc se rebeller, détourner les codes, être à la limite de la légalité… pour faire avancer la société (..) Parce qu’une action vaut mieux qu’une critique, j’ai créé HackEdu, avec une conviction : l’éducation ne peut-être disruptée que par ceux qui la font ». (Stéphanie Pfeiffer, créatrice de HackEdu)

Le recours à ce vocabulaire de la « disruption » (anglicisme, de « rupture ») directement issu de la Silicon Valley aurait été impensable dans le contexte éducatif français avant les années 2010. On le voit aujourd’hui fleurir, dans un réseau français des EdTech de plus en plus visible et soutenu par un ministre lui étant particulièrement favorable.

L’idée que le monde éducatif doive évoluer avec les technologies n’a en soi rien de nouveau (Cuban, 1986). La transformation numérique du monde éducatif est l’objet d’innombrables discours médiatiques et politiques, de programmes et de curricula d’enseignement, d’expérimentations et de pratiques pédagogiques. Tous s’inscrivent dans un contexte idéologique marqué par des représentations révolutionnaires : une révolution numérique serait en cours, l’école devrait donc en être partie prenante (Selwyn & Facer, 2013).

Pour le magazine Mondes sociaux,

«  Alors que les TICE ont historiquement constitué le paradigme structurant pour le monde éducatif français, son allant de soi est aujourd’hui contesté par le paradigme anglo-saxon. Les EdTech ont une ambition mondiale clairement hégémonique (…). De ce point de vue, les Humanités Numériques pourraient permettre à certains acteurs de trouver des ressources et des modalités curriculaires alternatives à la fois aux TICE et aux EdTech, qu’il s’agisse de logiques de production, de rapport aux savoirs ou encore de propriété intellectuelle.

Un beau programme, non ?

—A lire : Le futur de l’éducation au numérique – Mondes Sociaux

Crédit image : Pixabay License. Free for commercial use. No attribution required

Ouvrages cités :

  • Selwyn N., Facer, K., éd., 2013, The politics of education and technology : conflicts, controversies, and connections, New York : Palgrave Macmillan.
  • Cuban L.,1986, Teachers and machines: the classroom use of technology since 1920, New York : Teachers College Press.

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« Il n’y a pas une histoire d’Internet, mais des généalogies, de réseaux, de communautés… »

30 août 2019 by Lyonel Kaufmann

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L’histoire de la naissance d’Internet serait une fabuleuse aventure scientifique menée en Californie, dans les laboratoires de recherche de la Défense américaine et ceux des universités californiennes ; une révolution technique rendue possible par des visionnaires, comme Vinton Cerf ou Bob Kahn , ou encore, plus tard et en Suisse, Tim Berners-Lee .

Pourtant, à l’ombre de ce mythe fondateur, d’autres histoires existent, écrites dans d’autres pays, par d’autres communautés, avec d’autres généalogies. Elles sont précieuses : en approfondissant et complexifiant les récits dominants sur Internet, elles permettent d’imaginer pour le réseau d’autres avenirs.

Le « Digital Society Forum » d’Orange lance en en cette rentrée un cycle sur les histoires et les généalogies méconnues d’Internet. Pour l’inaugurer, ils ont rencontré l’historienne Valérie Schafer, spécialiste de l’histoire des réseaux français, aujourd’hui professeure à l’université du Luxembourg.

Extrait de ce passionnant entretien que je vous incite instamment à lire en entier.

« Quand nous avons travaillé avec Benjamin Thierry sur l’histoire du Minitel, nous nous sommes attachés à montrer autant les continuités que les ruptures. Car, même s’il est indéniable qu’il y a eu des ruptures, il est frappant de constater combien, sur 30 ans d’histoire des cultures numériques, on retrouve de débats et continuités. La question de la neutralité du Net, le fait que l’opérateur puisse ou non « regarder » ce qu’il y a dans les tuyaux, se pose déjà au moment du Minitel. Le mouvement « Free The Nipple » soulève des questions qui sont posées vingt ans plus tôt, quand au milieu des années 1990 en Bavière un newsgroup sur le cancer du sein est supprimé au milieu d’une centaine d’autres dans le cadre de la lutte contre la pornographie. La question de l’intercession des intermédiaires, des hébergeurs, en cas de propos racistes, de pédopornographie, de terrorisme, se pose déjà au milieu des années 1990. Les fake news existent depuis les débuts du Web, et même historiquement avant dans l’histoire des médias. On observe des tendances récurrentes, qui existent avec plus ou moins de force selon les époques. »

Lire la suite : ”Il n’y a pas une histoire d’Internet, mais des généalogies, de réseaux, de communautés…„

Crédit photo : l’historienne Valérie Schafer

Classé sous :Histoire savante, Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Écrire l’histoire pour la Bibliothèque du Congrès : un projet participatif (crowdsourcing)

14 août 2019 by Lyonel Kaufmann

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Si vous êtes fasciné par l’histoire, la Bibliothèque du Congrès a un travail pour vous – c’est un travail non rémunéré, mais qui vaut quelques minutes (ou heures) de votre temps.

La bibliothèque demande à quiconque possède un ordinateur et s’intéresse aux documents historiques de se joindre à un projet de crowdsourcing appelé By the PeopleBy the People, dans le cadre duquel des bénévoles transcrivent plusieurs milliers de documents des coffres-forts de la bibliothèque. Selon le site, le but du projet est d’« améliorer la recherche, la lisibilité et l’accès aux documents manuscrits et dactylographiés pour ceux qui ne sont pas voyants ou qui ne peuvent pas lire l’écriture manuscrite des documents originaux ».

Source et lire la suite  : Write history for the Library of Congress’ crowdsourcing project – The Verge

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

Lecture de l’été : L’éducation n’est pas un domaine où les espoirs et les rêves sont médiocres.

27 juillet 2019 by Lyonel Kaufmann

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Histoire de profiter de ce temps pour réfléchir avant l’action, l’été est un temps permettant de prendre le temps de lire.

Voici la lecture stimulante d’un billet de blogue de Sean Michael Morris, enseignant et pédagogue, qui base ses travaux sur ceux de Paulo Freire.

Extrait :
« The web has grown education, and in response, we’ve found ways to automate it more and more, to replicate it more effectively, to distribute it more efficiently. But the challenges of education have never been meant to be how to do it faster, bigger, better. Because while institutions may be large, learning is always small.

And so, along with my colleague Jesse Stommel, I work now to proliferatea critical digital pedagogy. This is less a response to the exacting expansion of learning out from schools and into corporations, but more a return to revolutionary ideas found in educational philosophers like John Dewey, Paulo Freire, bell hooks, Maxine Greene, and Henry Giroux. Ideas that center not just the individual, but the project of humanization. And out of critical digital pedagogy has grown a critical instructional design, which aims at realizing the possibility for learning in digital spaces that supports student agency through a practice of inquiry, empathy, and emergence.»

Traduction :

« Le Web a développé l’éducation, et en réponse, nous avons trouvé des moyens de l’automatiser de plus en plus, de la reproduire plus efficacement, de la distribuer plus efficacement. Mais les défis de l’éducation n’ont jamais été censés être comment le faire plus vite, plus grand, mieux. Parce que même si les institutions sont grandes, l’apprentissage est toujours petit.

C’est pourquoi, avec mon collègue Jesse Stommel, je travaille maintenant à la prolifération d’une pédagogie numérique critique. Il s’agit moins d’une réponse à l’expansion exigeante de l’apprentissage dans les écoles et les entreprises, mais plutôt d’un retour aux idées révolutionnaires que l’on retrouve chez les philosophes de l’éducation comme John Dewey, Paulo Freire, Bell Hooks, Maxine Greene, et Henry Giroux. Des idées qui ne centrent pas seulement l’individu, mais le projet d’humanisation. De la pédagogie numérique critique est née une conception pédagogique critique, qui vise à réaliser la possibilité d’apprendre dans des espaces numériques qui soutiennent l’action étudiante par une pratique d’enquête, d’empathie et d’émergence. »

A retenir et prolonger : il est question ici d’émancipation et d’empowerment des élèves/étudiant.e.s dans le cadre d’une pédagogie numérique critique qui réactualise/adapte la pensée de philosophes de l’éducation telle que John Dewey ou Paolo Freire. La pratique de l’enquête (Dewey) y occupe une place importante.

L’article à lire : Education is not a field for mediocre hopes and mediocre dreams

Crédit photo : Pixabay License. Libre pour usage commercial. Pas d’attribution requise

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Connaissez-vous les algorithmes du web ? – Le carnet du master « Sciences-société »

15 juillet 2019 by Lyonel Kaufmann

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La thèse de Dominique Cardon y est que les algorithmes, loin d’être de simples procédés purement objectifs, projettent sur nos sociétés les système de valeurs mis en avant par leurs concepteurs. Ainsi les algorithmes utilisés par les grandes plateformes d’Internet ont tendance à concentrer l’attention autour de quelques individus considérés comme étant les plus méritants auxquels on accorde une visibilité disproportionnée. La société dont « rêvent » les algorithmes, pour reprendre l’expression de Dominique Cardon est donc une société méritocratique où les algorithmes, en s’adaptant au comportement de chaque internaute, reproduit les inégalités en permettant aux plus populaires, aux plus cultivés, d’augmenter encore leurs réseaux relationnels, les ressources auxquelles ils ont accès et les opportunités.

Face à ces constats, l’auteur insiste sur l’importance capitale de se pencher sur le fonctionnement des algorithmes afin de comprendre les transformations qu’ils provoquent dans nos sociétés et d’être capable de tenir un débat sur ce que nous voulons que les algorithmes fassent ou ne fassent pas, sans que cela ne soit dicté par un nombre restreint de multinationales très puissantes. C’est précisément dans cet objectif que Dominique Cardon a écrit cet essai dont l’intérêt pour le lecteur ne se limite pas aux seuls spécialistes des technologies numériques et de leurs enjeux politiques et sociaux.

Référence
Cardon, Dominique, À quoi rêvent les algorithmes: nos vies à l’heure des big data (Paris, France: Seuil : la République des idées, 2015)
— À lire sur mastersts.hypotheses.org/74

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