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Histoire Lyonel Kaufmann

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L’histoire de Caen en réalité augmentée (QR Codes et tags NFC)

30 mai 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La ville de Caen a lancé en mai 2015 deux dispositifs permettant de découvrir son histoire au fil de ses rues à l’aide de QR Codes et de tags NFC.

Pionnière en matière de technologie sans contact depuis dix ans, l’agglomération Caen la Mer a reçu le label Territoire leader du mobile sans contact. Associé au musée de Normandie, Caen  souhaite maintenant appliquer ces innovations à la culture et au patrimoine.

Avec IStoryPath, application disponible sur tablette et smartphone, trois parcours sont consultables par les visiteurs de la ville: Caen été 44, le château de Caen et Parcs & jardins.

L’application se décompose en trois parties : le contenu, une frise et une carte. Après avoir sélectionné l’un des trois thèmes proposés sur la table numérique à l’église Saint-Georges, l’utilisateur choisit ses points d’intérêts. Ainsi, pour le thème Château de Caen, quatorze lieux lui sont proposés.

Pour chaque point d’intérêt, un historique du lieu et des photos d’archives fournies par des historiens.

Avec «Caen, été 44», l’itinéraire entraîne les visiteurs en 12 étapes dans le quotidien des caennais lors de la Bataille de Normandie du 6 juin au 19 juillet 1944. Comment ont-ils assuré leur approvisionnement en vivres et biens de consommation courante ? Comment étaient organisés les secours, les soins médicaux ? Quels furent les moyens mis en place pour lutter contre les incendies après la destruction de la caserne des pompiers ?

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Le circuit peut être parcouru à pied en 1 h 30 environ.

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Source : L’histoire de Caen se revit dorénavant grâce aux QR codes et tags NFC

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, sur le web

À 102 ans, elle passe et obtient enfin sa thèse, rejetée sous le nazisme pour «raisons raciales» | Slate

15 mai 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À 102 ans, le 7 mai 2015, Ingeborg Rapoport a reçu dans son salon à Berlin trois professeurs de l’Université de Hambourg pour soutenir pendant 45 minutes la thèse qui lui avait été refusée en 1938, sous le IIIe Reich. Le Wall Street Journal raconte l’histoire de cette réhabilitation particulièrement tardive. Ingeborg Rapoport deviendra en juin la diplômée la plus âgée du monde.
Ingeborg Syllm, de son nom de jeune fille, soumet une première fois sa thèse de néonatologie –étude consacrée aux nouveaux-nés– à l’Université de Hambourg à 25 ans. Elle a planché sur la diphtérie, une maladie alors mortelle pour beaucoup d’enfants en Europe et aux États-Unis. Mais sa mère est juive et, cinq ans après l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, la jeune femme voit sa demande rejetée: les autorités académiques de Berlin invoquent des «raisons raciales». On lui refuse le droit de présenter son travail à l’oral. «Une honte pour l’Allemagne est une honte pour la science», commente-t-elle.
C’est alors une pratique courante. Comme elle, plusieurs milliers de professeurs et d’étudiants non aryens sont renvoyés de l’université. Certains sont déportés. Le doyen de l’Université de Hambourg s’illustre particulièrement dans cette voie en déclarant «le premier institut national-socialiste de l’enseignement suppérieure du Reich» et en créant des unités de biologie de la race et de la loi coloniale.
Ingeborg Syllm part aux États-Unis en 1938, …

La suite Slate.fr http://ift.tt/1PKjrnA

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web Balisé avec :39-45, nazisme

« L’idée de vouloir faire de l’histoire un ″roman national″ est dérangeante »

13 mai 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le géographe Michel Lussault préside le Conseil supérieur des programmes (CSP), à l’origine des projets de programmes scolaires qui nourrissent depuis quelques semaines un vif débat. Le point avec Michel Lussault. 

La question de l’enseignement de l’islam, inscrit dans les thématiques obligatoires en classe de 5e, a enflammé – et politisé – le débat. Accordez-vous réellement une place plus importante à cette religion ?

Nous faisons le choix de proposer aux professeurs plusieurs entrées (des « sous-thèmes ») pour chaque thème trimestriel. L’enseignement de l’islam est obligatoire, en effet. Mais c’est déjà le cas aujourd’hui ! Certains prétendent que la chrétienté, elle, ne sera plus forcément enseignée. Par incompréhension ? Par malhonnêteté ? Peut-être me suis-je mal expliqué. En tout cas, la chrétienté n’est pas facultative.Je prends un exemple. « Société, Eglise et pouvoir politique dans l’Occident chrétien du XIe siècle au XVe siècle » est un des thèmes à traiter en 5e. Un seul sous-thème est obligatoire : la monarchie française. On ne peut pas étudier ce sujet sans aborder la chrétienté. L’enseignant doit ensuite choisir entre deux autres points, qui relèvent de l’histoire sociale, mais qui tous deux reviennent à étudier une société marquée par l’Eglise. Mais nous aurions dû l’écrire plus clairement.

Certains historiens jugent « lâche » de laisser le choix aux enseignants d’aborder ou pas certains sujets qui fâchent…

Je ne comprends pas que l’on mélange la science historique avec la morale politique. En quoi enseigner les traites négrières serait-il lâche ? Faut-il renoncer à expliquer en quoi les lois antisémites de Pétain sont scandaleuses ? Faut-il un enseignement allégorique, enseigner une nation française mythique qui n’a jamais existé ? Il y a quelque chose de dérangeant dans l’idée, récurrente, de vouloir faire de l’histoire un « roman national ». Car cela renvoie à une conception de l’histoire qui ne serait plus un outil de lucidité. Or la lucidité n’est pas le dolorisme, la repentance ou la culpabilité. Il s’agit juste de reconnaître la pluralité de l’histoire de France.Certains historiens jugent « lâche » de laisser le choix aux enseignants d’aborder ou pas certains sujets qui fâchent…

Je ne comprends pas que l’on mélange la science historique avec la morale politique. En quoi enseigner les traites négrières serait-il lâche ? Faut-il renoncer à expliquer en quoi les lois antisémites de Pétain sont scandaleuses ? Faut-il un enseignement allégorique, enseigner une nation française mythique qui n’a jamais existé ? Il y a quelque chose de dérangeant dans l’idée, récurrente, de vouloir faire de l’histoire un « roman national ». Car cela renvoie à une conception de l’histoire qui ne serait plus un outil de lucidité. Or la lucidité n’est pas le dolorisme, la repentance ou la culpabilité. Il s’agit juste de reconnaître la pluralité de l’histoire de France.

Source : « L’idée de vouloir faire de l’histoire un ″roman national″ est dérangeante »

Classé sous :Didactique, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, sur le web

Il y a cent ans : le génocide des Arméniens (24 avril 1915)

26 avril 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trois régimes, entre la fin du XIXe siècle et le début des années 1920, ont œuvré à la destruction du peuple arménien : le sultanat ottoman, le gouvernement des Jeunes-Turcs et le pouvoir kémaliste. Mais c’est au cœur de la Première Guerre mondiale, en 1915, que débute véritablement le premier génocide du XXe siècle. Le point sur les publications de ces derniers jours consacrées au Génocide des Arméniens.

Morgenthau336

Cadavres d’Arméniens : photo prise par l’Église apostolique arménienne et transmise à Henry Morgenthau, 1915, près d’Ankara. Publiée en 1919 dans Mémoires de l’ambassadeur Morgenthau, l’ambassadeur américain écrit en légende : « Ceux qui sont tombés sur le chemin. Des scènes similaires étaient chose commune à travers toutes les provinces arméniennes, au printemps et à l’automne 1915. La mort dans toutes ses formes – massacres, famines, épuisement – détruisit la grande partie des réfugiés. La politique turque était l’extermination sous couvert de déportation. »

« Morgenthau336 » par Henry Morgenthau — Ambassador Morgenthau’s Story Doubleday, Page p314, (http://net.lib.byu.edu/estu/wwi/comment/morgenthau/images/Morgen50.jpg). Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons – http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Morgenthau336.jpg#/media/File:Morgenthau336.jpg.

Le 24 avril 1915 marque le début du génocide avec l’arrestation de plusieurs centaines d’intellectuels, de notables et de dirigeants politiques arméniens à Constantinople et leur déportation et exécution dans des conditions absolument inouïes de terreur et de violence. Jusqu’à un million et demi de personnes ont alors péri, soit près des deux tiers des Arméniens vivant sur le territoire de la Turquie.

Les origines du génocide des Arméniens

Instruction of the Ministery of the Interior on april 24

La circulaire 3052 du 24 avril 1915 signée par le ministre de l’intérieur Talaat Pacha ordonne aux autorités militaires et aux administrations de l’ensemble de l’Empire ottoman d’arrêter les élites arméniennes locales. C’est l’acte fondateur du démarrage des massacres de masse et le 24 avril 1915 est très rapidement retenu comme date du début des opérations

« Instruction of the Ministery of the Interior on april 24 » par Mehmed Talat (1874–1921) — Ottoman Archives. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons – http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Instruction_of_the_Ministery_of_the_Interior_on_april_24.png#/media/File:Instruction_of_the_Ministery_of_the_Interior_on_april_24.png

La Vie des Idées a interrogé Vincent Duclert, historien qui enseigne à l’EHESS. Il vient de faire paraître, chez Fayard, La France face au génocide des Arméniens (2015).

V. D. : Il y a dans l’Empire ottoman – très clairement à partir de 1913, avec le coup d’État des Jeunes-Turcs autoritaires qui prennent le pouvoir – une volonté d’extermination des Arméniens ottomans. Plusieurs raisons expliquent cette volonté et, ensuite, cette planification, qui sera menée à son terme dans le cadre de la guerre, qui va aider à la réalisation de l’extermination.

Il y a d’abord des raisons idéologiques, puisque, dès la fin du XIXe siècle, les Arméniens deviennent l’ennemi intérieur : il y a un vocabulaire issu du darwinisme social désignant les Arméniens comme des « microbes », des éléments à rejeter, à détruire. Il y a aussi le fait que le peuplement arménien est concentré dans les vilayets (provinces) du centre de l’Anatolie. Or ce sont ces provinces que l’élément turc de l’Empire ottoman veut reprendre à son compte, pour régénérer l’Empire par la « turcification ». Il s’agit de mobiliser les forces turques pour transformer l’Empire en une forteresse turque, notamment contre les attaques des puissances européennes qui tentent de soumettre l’Empire ottoman à leur profit.

Il y a le fait que les Arméniens sont une population vulnérable, une population loyale, qui n’a pas de capacité de résistance à cette persécution sans fin qui commence au milieu du XIXe siècle. Il y a enfin, dans l’Empire ottoman, une sorte d’« acculturation » au processus d’extermination des Arméniens. Il faudra l’élément décisif, c’est-à-dire la volonté politique de mettre en œuvre une Organisation spéciale destinée à exterminer les Arméniens – soit sur les routes de la déportation, soit dans des camps de concentration – pour aboutir au premier génocide du XXe siècle.

(Source : 1915 : le génocide des Arméniens – La Vie des idées)

Ce que les puissances européennes et les autres savaient dès 1915

Un mois après ce qui est considéré comme le début du génocide, c’est-à-dire le 24 avril 1915,

les trois puissances de l’Entente – Russie, France, Angleterre – émettent une déclaration solennelle attestant du fait qu’un crime « contre l’humanité et contre la civilisation » (c’est la première fois qu’on emploie cette expression) est en cours dans l’Empire ottoman. Et, puisqu’il y a crime, les puissances de l’Entente annoncent qu’elles poursuivront en justice les responsables unionistes de ce crime contre l’humanité.

Il y a donc très clairement une connaissance par le monde et par les belligérants de ce qui se passe. Les Allemands, qui sont les alliés de l’Empire ottoman, connaissent très précisément l’ampleur de la déportation et les massacres qui se déroulent sur les routes de la déportation. Tous les observateurs présents de nations neutres, comme les États-Unis et la Suisse, ainsi que des diplomates et missionnaires allemands qui défient leur gouvernement, révèlent cette mise en œuvre de l’extermination, mais il n’y a pas d’objectif de guerre visant le génocide, le sauvetage des rescapés, par exemple. La France ne mène qu’une seule opération, celle du Musa Dagh, qui sera connue ensuite parce que le grand romancier allemand Franz Werfel en fera un roman, intitulé Les Quarante jours du Musa Dagh (1933).

(Source : 1915 : le génocide des Arméniens – La Vie des idées)

Qui reconnaît aujourd’hui le génocide des Arméniens ?

Une vingtaine de pays, dont la France et la Russie, reconnaissent aujourd’hui le génocide arménien (voir la liste exhaustive des pays et institutions internationales reconnaissant le génocide des Arméniens).

En Suisse, le Conseil national (contre l’avis du Conseil fédéral) a reconnu le génocide arménien en 2003, tout comme le Canton de Genève et le Grand Conseil vaudois ultérieurement.

Pour la première fois, à l’occasion des commémorations, l’Allemagne a reconnu le ‘génocide’ arménien par la voix de son président Joachim Gauck, lors d’une cérémonie religieuse à Berlin,100 ans jour pour jour après les massacres.

«Nous devons également, nous Allemands, faire notre travail de mémoire», a déclaré Joachim Gauck. Il a évoqué «une coresponsabilité, et même, potentiellement, une complicité (de l’Allemagne) dans le génocide des Arméniens».

(Source : Le président allemand reconnaît le génocide arménien – rts.ch – Monde)

Le mercredi 22 avril 2015, le parlement autrichien a également reconnu symboliquement le génocide. Le Parlement européen l’a fait en 1987 déjà et a encore appelé cette semaine la Turquie à le reconnaître. (Source : Centenaire du génocide arménien : C’est quoi un génocide? – Monde – tdg.ch)

L’attitude de la Turquie

Au début de cette année 2015, le gouvernement turc a envoyé des invitations annonçant que la Turquie célèbrerait avec un jour d’avance le centenaire de la grande bataille de Gallipoli, commémorée en Australie tous les 25 avril. Pour Hamit Bozarslan, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris et grand connaisseur de la Turquie.

«Faire coïncider ces deux dates ne doit évidemment rien au hasard. Pour le président Erdogan, célébrer Gallipoli le même jour que les commémorations du génocide arménien est une manière de vider ce dernier de son sens. Pour les Arméniens, c’est évidemment une insulte insupportable.»

Reste que, selon Hamit Bozarslan, la société turque d’aujourd’hui n’est pas monolithique dans le refus de reconnaître le génocide arménien :

«En fait, la population est divisée en trois groupes très inégaux à ce sujet. D’abord, il y a une petite minorité libérale et intellectuelle très courageuse qui reconnaît le génocide. Puis il y a une majorité de Turcs qui sait ce qui s’est passé mais ne veut pas en parler. Enfin, il y a l’establishment politique qui assume ce qui s’est passé, mais refuse de reconnaître le génocide: c’est le courant négationniste.»

(Source : 24 avril 1915: La bataille des Dardanelles occulte le génocide arménien – Monde – tdg.ch)

Pour aller plus loin : http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien

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Ludification : Appel à communications : Journées d’études, les 40 ans du jeu de rôle | Récits en série

22 avril 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les premières journées d’études consacrées au Jeu de Rôle se tiendront du 12 au 14 juin 2015 à l’Université Paris 13 – Nord et à l’Université Sorbonne nouvelle – Paris 3. Ces journées d’études se proposent, à l’occasion de ses quarante ans, de dresser un état des lieux du jeu de rôle. Un appel à communication fort intéressant relativement à de nombreuses questions et problématiques autour du Jeu de rôle sur différents supports. 

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Appel à communications : Journées d’études, les 40 ans du jeu de rôle | Récits en série: 

En 1974, un jeu intitulé Dungeons and Dragons voyait le jour aux éditions TSR sous la plume de Dave Arneson et Gary Gygax. Ce jeu, puisant ses sources dans le Wargame et le jeu d’escarmouches, allait être le premier élément initiateur d’un nouveau genre de jeux participatifs, les « jeux de rôle » (tabletop role-playing games, ou pen-and-paper role-playing games, ou table-talk role-playing games en anglais).

En 2014, le jeu de rôle a fêté ses quarante ans. Il est passé de l’enfance à l’adolescence, c’est-à-dire à l’âge du questionnement et de la remise en question de sa propre identité. En effet, la pratique et le « game-design » ont questionné continuellement la nature profonde du jeu de rôle et ont proposé des changements voire des expérimentations : par exemple, le partage de la narration entre le maître/meneur du jeu et les joueurs, le passage d’un seul meneur du jeu à plusieurs voire à aucun, l’échange des rôles entre joueurs et meneur du jeu en cours de partie, la proposition d’univers de jeu ouverts, émergeants ou définis par les joueurs, la classification des attentes ludiques des joueurs, etc. La forme du jeu de rôle s’est aussi adaptée aux nouveaux modes de vie de ses joueurs (parties plus courtes, livres de base courts et prêts à l’emploi, introduction du concept de « burst », c’est-à-dire d’un tout-en-un autour d’une campagne de jeu, jeux « Dead On Arrival » ou « Standalone », …). Ainsi, il semble paradoxalement plus difficile de délimiter précisément le jeu de rôle tant sa définition et sa forme classique ont été interrogées et ont évolué.

Pour cet état des lieux, ces journées vont rassembler des chercheurs venant de différentes spécialités, des auteurs, des créateurs, des éditeurs, des acteurs importants du milieu du jeu de rôle (associations, fédérations, …), et des passionnés de jeux de rôle. Les différents milieux dont seront issus les participants permettront ainsi d’avoir une perspective élargie sur le JdR. Non seulement ces journées aborderont, entre autres, les théories de jeu, ses pratiques, ses évolutions et transformations, mais aussi la place du JdR dans la société, ses origines et son histoire, sa réception par le public, ses rôles, et ses apports.

Concernant les problématiques attendues pour les communications (liste non exhaustive) : Appel à communications : Journées d’études, les 40 ans du jeu de rôle | Récits en série: 

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MOOC : pour la révolution on repassera | La révolution MOOC

22 avril 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

MOOC : pour la révolution on repassera | La révolution MOOC:

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Non, il n’y a pas encore eu de « révolution MOOC ». Voilà, c’est dit. A l’heure du bilan, peut-on dire l’enseignement supérieur a changé d’ère ? Je ne crois pas. Certes, une offre hétéroclite continue de se constituer sur la Toile, via la mutualisation de cours sur les plates-formes de MOOC. Certes, il y a bien quelques étudiants par-ci par-là qui en profitent d’une manière ou d’une autre. Mais dans le fond, à l’échelle de la planète, quelle proportion des enseignements dispensés cela représente-t-il ? Tant que ces MOOC ne concerneront qu’une communauté restreinte d’adultes autodidactes, tant que l’enseignement supérieur n’aura pas intégré le numérique en profondeur, pourra-t-on parler de révolution ?

Voilà, c’est dit, mais ce n’est pas une raison pour ne pas lire cet article en entier…

(Lire l’article blog.educpros.fr)

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, sur le web Balisé avec :MOOC

14-18 : Des munitions suisses vendues à la Grande-Bretagne et à l’Allemagne

15 avril 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Un article du Blog Switzerland and the First World War présente les exportations de munitions suisses durant la Première Guerre mondiale en direction des pays de l’Entente et des Empires centraux.

Les ventes aux Pays de l’Entente (France, Grande-Bretagne, Etats-Unis) furent 32 fois plus importantes que les exportations pour les Empires centraux d’août 1916 à février 1917 et du double d’août 1917 à janvier 1918.

Hang on! Switzerland was neutral during the First World War. What were the Swiss doing, making artillery shells? Well, international law allowed a neutral to trade with both sides. More than that, the Swiss were not simply taking advantage of the war to make a profit. The Allies armies needed as many shells as they could get, and those from Switzerland were a significant contribution.

The Swiss branch of the British Ministry of Munitions opened an office in Berne, Switzerland, in September 1915. Weeks before that, the British had signed a contract with a Swiss manufacturer for 

100,000 units of the No.100 type artillery fuses per week, over 26 weeks: the first of many orders. In September 1916 the Allies placed a contract for 5.2 million units of the No.106 fuse.

By the end of the First World War, the Swiss had made over 25 million artillery shell fuses for the British, as well as over 121 million components used in assembling other fuses. These were precision parts that required skilled labour. After the Italian entry into the war, that country also bought munitions from the Swiss.

This work required considerable raw materials, but Switzerland’s natural resources were limited and she depended on trade to obtain many such supplies. For example, the Swiss imported brass for making the No.106 fuse from the USA, and steel from the UK. 

In an attempt to stop this trade, the Germans created a “black list” of manufacturers making munitions for the Entente (France, the UK and allies), to ensure that they could not obtain coal, steel or iron from Germany (which was the main source of these materials for Swiss factories). Swiss firms and the Swiss government tried to evade these measures, and the Germans renegotiated this agreement at later dates. For the flow of trade in the other direction, the Société Suisse de Surveillance économique was established to ensure that no metal which had been supplied to the Swiss for the production of fuses for the Entente, was sent to the Central Powers instead.

Picture Above: left to right, the shell, No.106 Mk II fuse and safety cap for a British 18-pounder field gun. This was one of the types of fuses supplied by the Swiss to the Entente armies. 
Image source: « Mili14 » at collections.delcampe.net

La qualité et la fiabilité des munitions suisses apparaissent comme étant élevées dans un rapport rédigé en 1918 par un inspecteur anglais, notamment dans les manufactures de Genève et du Locle.

“In Switzerland there are whole districts such as Geneva and Le Locle whose industries are watchmaking, and whose people are therefore hereditarily trained to most accurate work. Fortunately these districts are French-speaking, and very pro-Entente. Large contracts were placed in both these districts with extremely satisfactory results… The fuzes produced by them on a very large scale gave complete satisfaction, and the rejects were only a very small percentage of the whole.”

Comme indiqué, le fait que ces manufactures horlogères soient citées dans la partie francophone de la Suisse joua en faveur des pays de l’Entente. Indirectement, ce passage met en lumière les fractures entre la Suisse romande et la Suisse alémanique durant le conflit. Les premiers prenant partie pour les pays de l’Entente et les seconds pour les Empires centraux. En 14-18, la Suisse fut divisée comme rarement.

Sources de l’article : UK National Archives, MUN 5/321B/28 and MUN 4/2026.

(Via www.switzerland1914-1918.net)

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, sur le web Balisé avec :14-18, neutralité, Suisse

L’historien derrière la console : Assassin’s Creed : Unity. Entrevue avec Laurent Turcot | HistoireEngagée

14 avril 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Laurent Turcot est professeur d’histoire au département des sciences humaines de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Spécialiste de l’histoire moderne canadienne et européenne (16e au 19e siècle), plus particulièrement de l’histoire sociale et culturelle de cette période, il a récemment collaboré, à titre d’historien consultant, à la production du jeu vidéo Assassin’s Creed : Unity, de la compagnie française Ubisoft, volet d’une série très populaire campé cette fois dans l’époque de la Révolution française de 1789. Il vient de faire paraître un ouvrage tiré de cette expérience inusitée, coécrit avec son collègue français l’historien Jean-Clément Martin, aux éditions Vendémiaire : Au cœur de la Révolution : les leçons d’histoire d’un jeu vidéo (2015). Marc-André Robert, doctorant en histoire à l’Université de Laval, l’a interrogé pour HistoireEngagée autour de l’enjeu des multiples visages de l’historien et de l’engagement de ce dernier dans la diffusion de l’histoire. Une excellente introduction sur la question de l’utilisation du jeu vidéo en classe d’histoire. Je vous en propose un extrait, histoire de vous inciter à le lire en entier…

L’historien derrière la console : Assassin’s Creed : Unity. Entrevue avec Laurent Turcot | HistoireEngagée:

assassinscreed.ubi.com

assassinscreed.ubi.com

MAR : En même temps, on s’entend qu’il s’agit là d’un jeu vidéo, s’adressant essentiellement à une communauté de gamers, des gens qui s’intéressent probablement déjà à cette franchise qu’est Assassin’s Creed, sinon qui la découvre ; il s’agit d’un jeu grand public, pour des gens qui n’ont forcément pas une formation d’historien ni même une culture historique développée, qui veulent jouer à ce jeu d’abord pour ces vertus ludiques, son style de gameplay, sa dynamique, son design. Autrement dit, au-delà de l’aspect historique, le jeu les intéresse en tant que jeu. Puisque ce n’est pas un document historique, est-ce que cette obligation du recours étroit aux sources est si valable, nécessaire ?

LT : Il s’agit du même débat que celui des romans historiques. On pourrait parler des bandes dessinées, des films historiques. On m’a demandé s’il existe un autre jeu vidéo articulé autour d’une trame historique ayant été critiqué aussi vivement. Lorsque la comédie musicale Notre-Dame de Paris de Luc Plamondon, adaptée de l’œuvre de Victor Hugo, a été présentée à Paris à partir de 1998, je n’ai pas souvenir qu’on l’ait attaqué sur son contenu historique. On l’a attaqué en revanche sur son style, ses constructions, sur les affabulations que Plamondon a peut-être faites, jamais sur le côté historique. Alors qu’ici, la raison pour laquelle on s’est attaqué au contenu historique, c’est la nature épidermique de la Révolution française. Au Québec, ici, les Français ne s’en rendent peut-être pas compte, mais si on créait un jeu vidéo sur la Conquête, ce serait la même chose. Mon rêve, ce serait qu’avec une compagnie de jeu québécoise, on reconstitue la bataille des Plaines d’Abraham, les 20 minutes, un peu à la manière de Quentin Tarantino. Tu vois un personnage, tu le suis pendant quelques minutes, et clac ! il meurt. Tu te transportes de l’autre côté, tu en suis un autre et clac ! il meurt. Tu vas vers Montcalm, clac ! il meurt. On a tout pour le faire… sauf l’argent. Donne-moi 200 millions de dollars pour faire ce genre de reconstitution du 18e siècle, je vais te faire la bataille des Plaines. Et sur les bancs d’école ensuite, on va en avoir des milliers de jeunes pour suivre un cours sur la Conquête.

MAR : Il ne faut donc pas percevoir Assassin’s Creed comme un médium d’enseignement de l’histoire, mais plutôt comme un médium de présentation, d’initiation à l’histoire. Car bien évidemment, Assassin’s Creed Unity ne remplace pas L’Ancien régime et la Révolution de Tocqueville par exemple. Ce jeu ne cherche pas à montrer l’Histoire (avec un grand H) de la Révolution française. De toute façon, ce n’est pas le but recherché. Il s’agit d’un angle d’approche particulier sur la Révolution, grand public, geek même, qui plus est dans un contexte ludique. Par ailleurs, si Tocqueville avait tout écrit sur la Révolution française, si une telle entreprise était possible, Jean-Clément Martin n’aurait probablement pas consacré une partie de sa carrière à étudier cet événement. L’histoire qu’écrivent les historiens est une histoire au présent, condamnée à être sans cesse dépassée.

LT : On n’épuise jamais le sujet. Quand tu écris un livre d’histoire, ce n’est pas pour épuiser un sujet. Tu apportes une brique au mur. Comme on le disait, ici, il s’agit d’un jeu vidéo. On a lancé des critiques à un jeu vidéo de la même manière que l’on pourrait critiquer un livre d’histoire. Je veux bien qu’on relève toutes les erreurs historiques. Dans un certain article, on croyait identifier les sept erreurs historiques du jeu. J’ai voulu leur écrire pour leur dire que je pourrais leur en fournir 300 de plus en moins de cinq minutes. Mais quel est l’intérêt de faire ça ? D’abord, moi, je n’ai pas de temps à perdre avec ça. Ensuite, ce n’est pas le but d’un jeu vidéo. L’intérêt premier, c’est autre chose. J’ai des amis qui ne sont pas historiens. Lorsque le jeu est sorti, je suis allé jouer chez l’un d’eux. Cet ami m’a dit : « Attends ! Il faut que je te montre cette scène de la Sainte-Chapelle !». Puis, il se déplace avec le personnage sur les lieux. Le gars n’est jamais allé à Paris et là, il sait ce que c’est que la Sainte-Chapelle et il la trouve superbe. Il a gagné. Les touristes vont chercher le Paris de la Révolution et ils vont vouloir voir ça. Pour tous ces gens-là, le pari est gagné. Tu as 15 millions de personnes qui vont entrer en contact avec Robespierre, Danton, Marat, des personnages centraux de l’histoire, puis tu te dis, quel est le problème, réellement ? Ils vont vouloir aller sur Wikipédia, ils vont y aller. Si ça se trouve, ils vont se dire qu’ils n’en ont pas assez et ils vont aller se chercher un livre sur la Révolution française. Bon, c’est peut-être 0,000001% des joueurs, mais c’est tout de même ça de gagné.

[…] Dans mon cours sur la Renaissance par exemple, certains étudiants ayant joué à Assassin’s Creed II, me parlent de l’assassinat de Julien de Médicis et comment Laurent de Médicis dit le Magnifique s’en est sorti. Quand je leur raconte l’histoire, ils me répondent que c’est exactement ce qu’ils ont vu dans le jeu. Qu’ont-ils fait ensuite ? Ils ont voulu en savoir plus et ils ont consulté ma bibliographie. C’est un déclencheur qui est déterminant.

Pour ma part, je retiens plus particulièrement deux éléments de cet extrait. Premièrement, «il ne faut donc pas percevoir Assassin’s Creed comme un médium d’enseignement de l’histoire, mais plutôt comme un médium de présentation, d’initiation à l’histoire». Deuxièmement, ce n’est pas la recherche d’anachronisme qui est intéressante, mais le fait qu’il joue, chez certains joueurs, voire étudiants, le rôle de déclencheur dans leur quête historique. Ainsi, pour Laurent Turcot, le déclencheur de son intérêt pour l’histoire du 18e siècle a été le film Amadeus de Milos Forman.

Et vous? Quel a été votre déclencheur historique?

(Via histoireengagee.ca)

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Game of Thrones : « La série se passe au 15ème siècle, la preuve par Varys et Baelish »

14 avril 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sur La Péniche (Game of Thrones, un manuel de science politique | La Péniche), Alex Baptiste Joubert nous propose une version réactualisée de son article initialement publié le 4 avril 2014 et repris par Slate. Voici l’extrait traitant de la série sous l’angle d’une vision historique basée sur le 15ème siècle. Histoire de se mettre l’eau à la bouche avec le début de la 5e saison de la série… et de quoi créer un 4e niveau à mon scénario de ludification.

S’il fallait consulter un politiste pour situer chronologiquement l’univers de Game of Thrones, c’est incontestablement vers Norbert Elias et sa loi du monopole qu’il faudrait se tourner. La loi du monopole qui explique la formation du phénomène étatique établie par l’auteur de La Dynamique de l’Occident trouve en effet dans le monde de Westeros sa parfaite illustration.

Elias, qui se demande comment l’Etat moderne apparaît, analyse comment à partir du 12ème siècle, dans l’ancien royaume franc, un combat entre une multitude de seigneuries territoriales presque complètement indépendantes en libre concurrence (oubliez vos leçons de 5ème : en 1100, le « roi de France » n’est qu’un petit seigneur dont l’influence ne dépasse guère l’île de la Cité)  mène à l’élimination de la plupart de ces seigneuries et  à la formation de monopoles de plus en plus grands.

Les combats d’élimination dans l’ancien royaume franc conduisent à la position monopoliste des Capétiens, dont le monopole n’est plus celui d’un seigneur sur un petit territoire privé mais celui d’un roi sur une nettement plus grande unité de domination qui préfigure l’Etat.

Varys vs littlefinger 94832

Varys et Lord Baelish devant le trône de fer, premiers fonctionnaires et illustrations parfaites de la loi du monopole

Ce monopole capétien sur le territoire de l’ancien royaume franc est assuré à la fin du 15ème siècle : c’est Louis XI qui à la fin de son règne, a éliminé l’ensemble de ses rivaux. Les caractéristiques du monopole étatique du royaume de France des Valois à la fin du 15ème siècle sont réunies dans Game of Thrones, dont on peut donc situer l’action à cette époque. A Westeros aussi, un monopole plus ou moins solide -semblable à celui de Louis XI- s’est formé.

On retrouve d’ailleurs certains personnages qui sont caractéristiques de cette époque et dont l’existence n’aurait pas été envisageable deux siècles auparavant, sans monopole de taille conséquente. Lord Baelish et Varys ne peuvent pas exister au 12ème siècle, au début des combats d’élimination. Ils sont en effets les exemples typiques de l’apparition d’une fonction publique en germe, d’une élite administrative, les « oblats » de l’Etat dont parle Bourdieu et qui jouent un rôle phare, privant le roi de disposer totalement de son monopole. Varys et Baelish illustrent en fait parfaitement ce que Norbert Elias appelle « la socialisation du monopole privé » : plus le monopole grandit, moins le seigneur en dispose librement car la gestion de son monopole nécessite l’apparition d’une élite administrative qui prend de plus en plus de pouvoir.

« Ainsi, les recettes du seigneur féodal ne servent plus à financer cours, chasses, habits et cadeaux mais à mesure que le domaine dynastique s’agrandit, la marge de décision du propriétaire du monopole s’est rétrécie et sa dépendance par rapport à ses services administratifs croit » écrit Norbert Elias. Varys et Baelish ne diront pas le contraire, surtout le dernier, extrêmement puissant à King’s Landing, comme on l’a appris dans la quatrième saison.

(Source : Game of Thrones, un manuel de science politique | La Péniche)

Dans les premiers commentaires publiés à la suite de cet article sur La Péniche, je signale deux commentaires particulièrement intéressants. Le premier citant deux références sur lesquels s’est notamment appuyer pour écrire son livre : 

Effectivement, l’auteur de cet article a raison. George RR Martin s’appuie sur deux livres pour écrire ASOIAF, les rois maudits de Druon et The Last Plantagenets par Tomas B Costaing. Le systeme politique est clairement celui du XV siecle de la France mais également en Angleterre. Il prend également de base la guerre des deux roses… qui se situe en Angleterre et au XVieme siecle.

Le deuxième, qui comme je l’indiquais dans un ancien article, ne doit pas nous faire oublier que la série plus que du Moyen-Âge traite de notre époque actuelle :

Analyse à la fois pertinente et plaisante. Dommage qu’elle n’aborde pas d’autres questionnements politiques présents dans la saga. Les premiers passages sur les « sauvageons », les peuplades d’au-delà du mur, constituent une puissante réflexion sur certaines formes d’anarchie, ou d’organisation libertaire des rapports sociaux. Et les derniers livres reposent, entre autres, la sempiternelle question des rapports entre détresse sociale et fanatisme religieux…J’oublie probablement d’autres occurrences de réflexions politiques très actuelles dans les nombreuses pages de la saga…

Que la série nous parle du Moyen-Âge, de la Révolution française ou de notre période actuelle, la série n’a pas fini de faire parler d’elle…

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Revue de Presse : Le Corbusier, fasciste militant: des ouvrages fissurent l’image du grand architecte

11 avril 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ARCHITECTURE – Le fascisme militant de Le Corbusier, grand architecte du XXe siècle, est mis en lumière dans plusieurs ouvrages publiés à quelques jours d’une exposition au Centre Pompidou qui aura lieu du 29 avril au 3 août à l’occasion du 50e anniversaire de sa mort.

Le Corbusier, l’un des principaux représentants du mouvement moderne avec Ludwig Mies van der Rohe ou Alvar Aalto, est le créateur de l’unité d’habitation de Marseille (la Cité radieuse) et de la Chapelle de Ronchamp (Haute-Saône), candidates au classement au patrimoine mondial.

Couvertures des trois ouvrages en question:

le corbusier fasciste

A retenir notamment :

«Le Corbusier « a été à Vichy pendant dix-huit mois et occupait un bureau d’État à l’Hôtel Carlton », précise François Chaslin. De retour à Paris, il devient, jusqu’en avril 1944, conseiller du théoricien de l’eugénisme Alexis Carrel.

Interrogé par l’AFP, Serge Klarsfeld, président de l’association Fils et filles de déportés juifs de France, estime que l’exposition à Pompidou devrait montrer « toutes les facettes de la personnalité de Le Corbusier ».»

via L’actu sur Le HuffPost Le Corbusier, fasciste militant: des ouvrages fissurent l’image du grand architecte par Alexis Ferenczi : http://ift.tt/1IAFD4n

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