- 15 dispositifs technologiques pour une expérience muséale augmentée | Knowtex Blog– Depuis les années 1980, la montée des technologies numériques, du multimédia et des technologies de l’information a suscité l’intérêt de nombreux musées. L’audioguide un peu désuet s’est transformé en guide multimédia, les écrans ont envahi les lieux d’expositions, de nouveaux modes d’accès à l’information sont apparus (e.g. via les smartphones).Ces dispositifs, toujours plus sophistiqués, créent ainsi de nouveaux rapports entre le musée et le visiteur. La visite se veut plus sensible, personnalisée, intelligente. Les concepts peuvent être exposés au même titre que les objets. Le visiteur dispose d’informations plus riches, accède aux éléments cachés de l’exposition, joue avec les œuvres, contribue à l’exposition, prolonge l’expérience hors les murs… De nombreux avantages qui restent néanmoins à mesurer… en tentant l’expérience !Des tables interactives aux systèmes de guidage à réalité augmentée, voici une sélection hétérogène de dispositifs technologiques originaux et innovants mis en place dans des musées.
- Innovations numériques, révolution au musée | Knowtex Blog – Les technologies numériques modifient notre manière d’accéder à l’information, notre manière d’échanger, de nous déplacer, d’acheter, de créer. C’est pourquoi elles ont et elles auront certainement un impact considérable sur les musées mais pas forcément là où elles sont les plus attendues. Très souvent, elles sont considérées par les professionnels de musées du point de vue de la diffusion de contenu : elles devraient permettre de délivrer une information sous une forme plus variée, plus séduisante. On se situe alors dans l’ordre de l’efficacité et de la quantité : image haute définition, image en relief… Ou alors leur rôle est souvent réduit à des formes variées et déclinées de l’audioguide, de la borne interactive et du site web. Petit tour d’horizon
- Civil War still divides Americans | History News Network – Il y a 150 ans démarrait la Guerre de Sécession.
Dans un sondage CNN / Opinion Research Corporation publié mardi, environ un Américain sur quatre ont dit qu’ils sympathisaient davantage avec la Confédération de l’Union, un chiffre qui s’élève à près de quatre sur dix parmi les Sudistes blancs.
Quand on leur demande la raison de la guerre civile, si elle a été combattue sur l’esclavage ou les Etats des droits, 52 pour cent de tous les Américains ont dit les dirigeants de la Confédération a fait sécession afin de garder l’esclavage légal dans leur état, mais une importante minorité 42 pour cent ont déclaré l’esclavage n’a pas été la raison principale pour laquelle ces Etats fait sécession…. - Par Toutatis ! La véritable histoire de nos ancêtres les Gaulois – Pendant plus d’un an, à la Cité des sciences et de l’industrie, Les Gaulois, une expo renversante montre une tentative de fabrique de l’histoire et la construction d’une des plus grandes mythologies politiques françaises. À rebours des idées reçues et de l’imagerie d’Épinal, et grâce à cinq salles thématiques didactiques, on finit par comprendre que l’on n’avait rien compris jusque-là: nos ancêtres ne portaient ni casques ailés ni braies rayées. Mieux, ils formaient une civilisation complexe, démocratique, qui n’attendit pas Jules César pour émerger. Un article du Figaro.
Nouvelles de l'histoire
BMW : 5 millions d'euros pour un mémorial consacré aux travailleurs forcés
La famille allemande Quandt, un actionnaire important de constructeur automobile BMW, a promis plus de 5 millions d’euros (6,9 millions de dollars) pour un mémorial consacré aux travailleurs forcés sous l’Allemagne nazie.
La famille Quandt, qui est l’une des plus riches en Allemagne, a recouru sous le régime nazi au travail forcé dans ses usines, y compris de Juifs raflés dans les camps de concentration.
Dans une interview récente, Stefan Quandt, membre de la famille et du conseil d’administration de BMW, avait déclaré que son grand-père était allé au-delà de ce qui pourrait être considéré comme les actes d’un «homme d’affaires honnête.»
En 2007, sous les pressions, la famille Quandt avait dû ouvrir ses archives afin de faire la lumière sur cette sombre page de leur passé et l’implication des deux figures historiques du clan, Günter Quandt et son fils Herbert, dans les crimes nazis. La famille avait non seulement bénéficié du travail forcé dans ses usines, mais avait également racheté à bas prix et sans scrupule des entreprises concurrentes appartenant à des Juifs.
A lire sur notre site : BMW : la famille Quandt rattrapée par son passé nazi (Libération)
Source de l’info: BMW owners make pledge over Nazi past – International | IOL Business | IOL.co.za.
L’islam interdit-il les images de Mahomet? | Slate
- L’islam interdit-il les images de Mahomet? | Slate– «Si l’interdiction de faire des images de Dieu dans l’islam n’est pas contestée, il n’en va pas de même pour les images de Mahomet, le prophète de la religion musulmane. Aucun passage du Coran n’interdit la représentation des êtres vivants, et donc de Mahomet, qui n’est qu’un homme et non l’incarnation de Dieu comme Jésus. C’est une différence majeure avec la Bible, qui interdit de manière explicite la création d’images dans le second commandement:«Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.» (Exode XX, 4)»
Une interdiction plutôt respectée par les juifs mais vite abandonnée par les chrétiens, qui ont considéré que l’arrivée sur terre de Jésus, la réincarnation de Dieu, permettait de représenter ce dernier de manière figurative et d’en faire un vieux barbu.
The Age of Revolution
JON WIENER
on a lifelong Communist historian’s
reconsideration of the revolutionary project.
Die Passion Eines Menschen [One Man’s Passion] Frans Masereel 1921
Courtesy of Spencer Museum of Art
Eric Hobsbawm
How to Change the World: Reflections on Marx and Marxism
Yale University Press, September 2011. 480 pp.He’s Back! cried the headline in The Times of London in fall 2008 as global stock markets crashed and banks failed. The “he,” of course, was Karl Marx, who had written 160 years earlier about the periodic “crises of capitalism.” President Sarkozy of France was photographed reading Marx’s Capital, as British Labor MP Tristram Hunt pointed out, and the German edition soon appeared on that country’s best-seller list. Even Pope Benedict XVI praised what he called Marx’s “great analytical skill.” This was the point at which Eric Hobsbawm set out to publish a new book about Marx with a putative call to action for a title: How to Change the World.
Hobsbawm, who lives and works in London at the ripe old age of 94, is probably the world’s best, and best-known, Marxist historian. His first book, Primitive Rebels, appeared in 1959, and his second, The Age of Revolution: 1789-1848, in 1962; both were widely read not only on the left but by generations of college students. The first provided an unforgettable account of “social bandits” in 19th- and 20th-century Italy and Spain, men the law regarded as criminals but who were seen as heroes in their peasant communities; the second conveyed the big picture of sweeping social transformation in Europe. He went on to write more than a dozen vivid and compelling studies of the politics and history of the capitalist world, making him one of the most recognizable Marxist icons today. Tom Stoppard’s 2006 play Rock ‘n’ Roll features a young Czech student at a British university arguing about Communist Party politics with his professor, an unrepentant party member who seems a lot like Hobsbawm.
(Full disclosure: Even though I grew up as part of the New Left that dismissed the CP as authoritarian, conservative, and out of touch, Hobsbawm himself has always been a hero of mine. I still remember him at dinner in my kitchen in 1981 after a conference at UC Irvine when the news came that Reagan had been shot. We gathered around the TV and Hobsbawm said matter-of-factly, “I hope it wasn’t a leftist.” Hobsbawm had returned to New York before we found out that John Hinckley’s motivation had not been fomenting revolution but impressing Jodie Foster.)
Le musée participatif : quelques initiatives | Knowtex
- Le musée participatif : quelques initiatives | Knowtex – Depuis quelques années et plus particulièrement depuis deux ans, plusieurs initiatives ont été lancées dans les musées autour de la notion de participatif. Pour Knowtex, Sebastien Magro et Omer Pesquer cite quelques exemples pertinents et qui posent une série de questions. Les auteurs ont également identifiés six tendances de ces initiatives muséales participatives.
Le web 2.0 dans la lignée des évêques du Moyen-Âge?
- Réseaux sociaux, influence et pouvoir : le web 2.0 dans la lignée des évêques du Moyen-Âge ? | Gouvernance Web – Y a-t-il un point commun entre les évêques médiévaux et le web 2.0 ? Contre toute attente, oui. Et même plus d’un. Et cet article en explique le pourquoi et le comment.
La menace d’un krach social planétaire | Mediapart
- La menace d’un krach social planétaire | Mediapart – «c’est un séisme social planétaire qui se prépare, généré par une crise économique historique. Un séisme dont on mesure la gravité au travers de deux documents: le dernier « Rapport sur le travail dans le monde en 2011 », que vient de publier l’Organisation internationale du travail (OIT), et les dernières statistiques sur le chômage en Europe, révélées par Eurostat.»
Exposition Metropolis : le passé a de l’avenir | Il était une fois le cinéma
- Exposition Metropolis : le passé a de l’avenir | Il était une fois le cinéma – Jusqu’à ce jour, les cinéphiles ne connaissaient de Metropolis qu’une version incomplète, amputée de plus de 30 minutes. Aussi, en 2008, la découverte inespérée d’une copie intégrale du film fait vite figure d’événement. Dans la foulée, la Cinémathèque Française choisit aujourd’hui de rendre hommage à Fritz Lang et à son chef d’œuvre. Une grande exposition comme une jolie revanche sur l’Histoire, pour ce film dont le cinglant échec commercial lors de sa sortie ne laissait pas présager une telle postérité.
Du bruit autour du Führer | Ecrans
«Ils reviennent avec une deuxième apocalypse : deux ans après la série documentaire sur la Seconde Guerre mondiale, le duo Isabelle Clarke-Daniel Costelle livre Apocalypse Hitler narrant la montée au pouvoir dudit dictateur nazi. Avec le même dispositif : des images d’archives colorisées, sonorisées et liées par un commentaire lu par Mathieu Kassovitz. « Comment Hitler a-t-il été possible ? » s’interroge le documentaire, qui couvre les années 1889 à 1934. Si le premier opus (diffusé dans 165 pays) a rencontré un grand succès d’audience — 6,5 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode —, il avait également suscité la polémique, notamment au sujet de la colorisation des archives. Apocalypse, la Deuxième Guerre mondiale défendait son dispositif avec des arguments de prime-time et de grand public. Mais, appliqué à la trajectoire d’un seul homme, Adolf Hitler, le procédé se parodie et aboutit à une caricature.»
A cette époque, en 2009, j’avais rédigé la chronique suivante pour le Café pédagogique : «Apocalypse : au delà des prouesse techniques est-ce de l’histoire ?» (2009). Le Café pédagogique, No 105, septembre. Je posais notamment la question suivante à laquelle ma chronique tentait de répondre : cette émission est-elle utilisable en classe d’histoire? Si oui, à quelles conditions?
Mes propos gardent toute leur actualité. La caricature était déjà présente à partir du moment où, concernant le premier Apocalypse, l’essentiel du propos se résumait dès le début de la série à illustrer le propos suivant sur les causes de cette guerre : «Y a un pyromane incroyable, Hitler, qui met le feu à toute la planète.» Un propos totalement désuet historiographiquement puisque l’historien Ian Kershaw, par exemple, disqualifie dans sa biographie d’Hitler tout travail historique qui se contenterait de présenter Hitler en Deus ex machina. Visiblement depuis 2009, Isabelle Clarke et Daniel Costelle n’ont toujours pas mis à jour leur logiciel historique…
Reste le grand Barnum fort bien présenté et résumé par Ecrans qui conclut :
Le docu est un blockbuster, avec Hitler en acteur principal, un vrai sens du montage, de la post-synchro (la sonorisation), de la profondeur de champ et de l’étalonnage (la colorisation). Isabelle Clarke le revendique même dans le dossier de presse : la démarche des auteurs tient du « geste artistique ». Et, s’ils utilisent « les codes narratifs et plastiques du cinéma », c’est parce qu’ils sont « indispensables à une compréhension de l’histoire par le plus grand nombre ». C’est bien ça : Apocalypse Hitler n’est pas un documentaire historique, c’est du cinéma.
Source : Du bruit autour du Führer | Ecrans
Apocalypse Hitler
Documentaire d’Isabelle Clarke et Daniel Costelle
France 2, ce soir 25 octobre 2011 à 20 h 35.
Mise à jour (07.11.2011)
André Gunthert propose un article fort intéressant sur le même documentaire et intitulé Apocalypse ou la trouille de l’histoire.
Concernant la vacuité de la démarche historique de Clarke et Costelle, il indique:
Si la biographie historique n’est plus un genre prisé par les chercheurs, c’est que le rôle des grands personnages, qui ponctuaient autrefois l’histoire comme autant de démiurges, a été sérieusement revu à la baisse, au profit d’une plus grande attention pour les mécanismes économiques et sociaux ou pour d’autres conjonctions de facteurs. Dans cette approche, un personnage aussi caricaturé qu’Hitler a toutes les chances de constituer un piège dont aucun projet narratif ne peut se sortir.
[…]
Quel a été le rôle du chef du parti nazi dans la catastrophe allemande? Les spectateurs d’Apocalypse seraient surpris de découvrir que cette question représente un point focal du débat historiographique, et qu’elle suscite des interprétations diverses et contradictoires. Le rôle déclencheur de la crise de 1929 dans la montée du nazisme est toutefois généralement admis. Dans les deux heures du film de Costelle et Clarke, ce facteur externe décisif est expédié en moins de 40 secondes, au début du 2e épisode, appuyé sur quelques images dont on se demande bien en quoi elles expliquent le lien causal entre misère et fascisme.
Il conclut son article en indiquant :
Apocalypse restera comme le produit typique d’une époque qui craint les apparences du passé, confondant les destinées de l’archive historique et de la production commerciale, mais ne sait pas reconnaître l’archaïsme d’une approche dépassée de l’histoire. C’est moins Costelle et Clarke qu’il faut tenir pour responsables de cet état de fait que France 2, qui n’oserait pas promouvoir un documentaire historique sans le présenter comme un défi technologique, et qui empile les superlatifs pour s’autoconvaincre de diffuser en prime time une vision désuète et terriblement old school de l’histoire.
Une bibliographie : pourquoi ? Comment ? [1/2] | Devenir historien-ne
Les guerres de religion du XVIe siècle ont donné lieu à des disputes théologiques entre catholiques et protestants. Celles-ci s’appuyaient sur d’anciennes querelles dogmatiques auxquelles chacune des deux parties faisait référence. Ce retour constant au passé, et par là même à la tradition, a donné naissance aux notes de bas de page, mais aussi à la bibliographie, document destiné à synthétiser en une simple liste (souvent très longue) tous les travaux ultérieurs auxquels il était fait référence.