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Histoire Lyonel Kaufmann

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Écrire l’Histoire collectivement, sur Wikipédia, avec les edit-a-thons – HistoireEngagée.ca

24 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

Pour HistoireEngagée.ca, Anne-Valérie Zuber, étudiante en Master Études Européennes à l’Université de Fribourg, revient sur diverses démarches collectives entreprises pour réduire le fossé de genre (gendre gap) existant sur Wikipedia relativement à l’histoire des femmes.

Assistance à ArtAndFeminism Love Machine, 4 mars 2017. Crédit : Rama (Wikimedia Commons).
Assistance à ArtAndFeminism Love Machine, 4 mars 2017. Crédit : Rama (Wikimedia Commons).

«Après avoir appris l’existence d’edit-a-thons (contraction d’« édition » et de « marathon ») thématisant spécifiquement l’absence, voire l’invisibilisation, des femmes sur l’encyclopédie en ligne, je me suis retrouvée parachutée dans l’univers « wikipédien » à Paris n’ayant pourtant  jamais participé à un édit-à-thon auparavant et ne connaissant pas les mécanismes d’édition collaborative sur l’encyclopédie.»

Pour vous inciter à lire ce fort intéressant article, je vous livre sa conclusion

Au final, la rencontre entre organisateurs.rices d’edit-a-thons a mis en lumière aussi bien les potentialités de Wikipédia que les aspects problématiques de son épistémologie. Comme j’ai essayé de le montrer, les manquements de l’écriture wikipédienne sont semblables à ceux de l’historiographie. À Paris, les intervenants.es ne se sont toutefois pas éternisés.es sur la démonstration des défauts de la plateforme, dont l’argumentaire sert avant tout à convaincre de la nécessité d’interventions concrètes. C’est cet aspect pragmatique qui me paraît le plus inspirant. L’approche est caractéristique de l’univers wikipédien dont l’essence est une réflexion sur le « commun ». Nombre de wikipédiens.nes s’engagent ainsi consciemment dans le perfectionnement de « leur » plateforme et le programme des ateliers de la Wikiconvention atteste de la palette très large d’interventions sociales et techniques des contributeurs.rices les plus assidus.es  – notamment par des projets tels que « Wiki Loves Woman dans l’espace francophone africain », « Sensibilisation des responsables politiques » ou « Valoriser des fichiers de Commons ». Dans ce contexte, les edit-a-thons exploitent les caractéristiques participatives de l’édition sur Wikipédia dans le but de sensibiliser à l’absence et l’invisibilisation des femmes et autres absents.es de l’Histoire. Ce qui est stimulant, c’est que les chances d’offrir une meilleure visibilité à ces sujets semblent réelles avec ce médium. Même noyés dans la masse des innombrables entrées de l’encyclopédie, des liens, des portails thématiques, des traductions, etc. permettent de donner une certaine consistance à ces idées. En outre, au-delà des biographies, la réflexion a été entamée sur la manière dont on écrit en francophonie, quel que soit le sujet. Chaque communauté linguistique a en effet ses caractéristiques propres, aussi bien que ses sujets d’intolérance particuliers. À titre d’exemple, le profil francophone du philosophe et écrivain trans Paul B. Preciado a fait l’objet d’une vive controverse, certains.es contributeurs.rices ont refusé  de réécrire sa biographie au masculin, alors qu’en espagnol et en anglais, la transition a été faite sans remous. Dans le cadre d’une réflexion sur la place des femmes dans l’histoire et dans la discipline historique, il me semble que les edit-a-thons constituent une réponse concrète à la fois actuelle et originale à la problématique de la construction des savoirs, en plus d’autoriser un certain optimisme en termes d’autonomisation et d’affirmation des sujets. Avec Wikipédia, les concernés.es ont peut-être plus de chances d’avoir une voix au chapitre. Du moins, ils et elles peuvent se saisir des outils pour le faire et aller au-delà de la simple « inclusion » : « [i]nclure, ça veut dire faire une place aux ‘’autres’’, c’est donc presque à l’opposé du sens originel de l’intersectionnalité qui suppose l’interdépendance des oppressions donc l’absence de hiérarchies et l’absence d’un centre dont le rôle serait d’inclure/intégrer des minorités ». C’est là tout l’intérêt d’une écriture collective de l’histoire.

L’article à lire : Écrire l’Histoire collectivement, sur Wikipédia, avec les edit-a-thons – HistoireEngagée.ca

En complément, je vous invite également à lire ma dernière chronique mensuelle du Café pédagogique : Rendre l’histoire des femmes visibles… et pas seulement chaque 8 mars .

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales

Big Data & MOOC : rien de forcément révolutionnaire #dariahTeach

23 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans deux colloques consacrés quasiment simultanément aux Humanités digitales, le côté révolutionnaire ou novateur de notre époque en matière d’innovation numérique a été fortement, et à juste titre, relativisé, voire même remis en cause. Nous aurions d’ailleurs intérêt d’arrêter de penser qu’à chaque fois nous réinventons la roue. Il est temps d’apprendre de nos expériences précédentes. À ce titre l’histoire des technologies est des plus importantes.

Dans le premier cas, jeudi et vendredi de la semaine dernière, avaient lieu à l’INED à Paris les journées Science XXL. Réunissant des chercheurs de toutes presque toutes les sciences humaines sociales (économie, géographie, sociologie, histoire, science politique, démographie, histoire et philosophie des sciences), l’objectif était de se demander ce que « l’abondance et la diversité des données numériques font au sciences sociales », selon le sous-titre du programme.

Dans ce cadre, Béatrice Cherrier a proposé une rapide mise en perspective. Le terme de « big data » fut, selon elle, mentionné pour la première fois à la fin des années 1990 du côté de la NASA, soit plusieurs années avant les chronologies officielles, et dix ans avant que le phénomène soit évoqué. Le terme est aussi flou et désigne des réalités bien différentes d’une discipline à l’autre, relatives aux capacités de stockage différentes et à des taille de corpus habituels elles aussi variables. Faisant un pas de plus, elle interrogeait la nouveauté même du phénomène. Car si ce qui se joue dans les « big data », c’est le fait que les volumes de données dépassent les capacités de stockage et de traitement, la situation actuelle ne différerait pas fondamentalement de ce qui s’est joué au moment de l’invention de l’imprimerie, des premiers ordinateurs, voire d’autres formes de duplication de l’écriture. Au XIVème siècle déjà, le philosophe Ibn Khaldun évoquait cette abondance qui entraverait « la quête humaine du savoir et le travail académique » (Muqaddimah, 1969, p. 414). Dans les années 1950, les discours relatifs à la big science annonçaient une révolution scientifique, économique et médicale qui se fait toujours attendre. L’opposition entre « Cassandre » et « prophètes » des données massives, pour reprendre une expression de Dominique Cardon, ne date donc pas d’hier. Source : http://data.hypotheses.org/1154

Cette semaine, c’est à l’Université de Lausanne que les Humanités digitales sont à l’honneur dans le cadre d’une session de dariahTeach (http://dariah.eu). Dans le cadre de la Conférence consacrée aux ressources numériques, Michael Piotrowski, tout nouveau professeur des Humanités digitales de l’Université de Lausanne, nous plongeait dans l’histoire de l’enseignement à distance pour analyser le caractère prétendument nouveau et révolutionnaire des MOOC.

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De manière un peu impertinente, mais dans le fond pas autant que cela, il dressait un parallèle entre les MOOC et le développement, dans les années 1960, des programmes télévisés éducatifs.

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Il a ensuite été question de PLATO ( Programmed Logic for Automatic Teaching Operations ), apparu dans les années 1960 et dont la quatrième version de 1972 comprend déjà le recours aux emails, un chat et à un forum.

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En conclusion de son intervention, Michael Piotrowski a mis en garde devant l’amnésie historique des développement numériques. Cette amnésie est le plus grand obstacle à de véritables améliorations tant technologiques que pédagogiques. Nous sommes constamment à vouloir réinventer la roue, car nous sommes incapables d’apprendre de nos expériences précédentes.

Et si, cette fois-ci, on changeait vraiment en ayant appris de nos erreurs ?

Classé sous :Humanités Digitales

Histoire romaine : Compte rendu « S.P.Q.R. » | Actualités des études anciennes

21 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pascal Montlahuc et Romain Millot nous proposent leur compte-rendu de lecture de Beard, M.(2016). S.P.Q.R. Histoire de l’ancienne Rome. Paris : Éditions Perrin, 592 p. ISBN : 978.2.2620.4871.6.

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Avec SPQR, c’est une lecture personnelle de l’histoire romaine que propose Mary Beard (désormais MB). Sa volonté de présenter une synthèse de plusieurs décennies de réflexions sur l’Antiquité romaine donne lieu à un ouvrage passionnant, agréable et plein d’humour, dont le succès est déjà indéniable chez les critiques et chez les libraires. Car SPQR n’est pas un livre destiné aux seuls spécialistes. Il est au contraire un parcours de (re)découverte destiné aux amoureux de la Rome antique, aux étudiants comme à ceux qui voudraient découvrir la réalité d’un empire méditerranéen maintes fois fantasmé au cinéma, au théâtre ou dans la littérature. L’ouvrage comprend d’ailleurs un choix original de nombreuses illustrations, d’excellente qualité et systématiquement légendées, qui viennent tisser le fil de ce récit plaisant.

S’il en a les qualités graphiques et littéraires, il ne faudrait pourtant pas voir dans SPQR un simple best-seller racoleur et simplificateur, sous peine d’oublier la démarche résolument historienne adoptée par l’auteure. MB délaisse en effet l’articulation d’une histoire chronologique au profit d’une écriture narrative qui construit son propos sur l’étude de la micro-histoire, d’analyses de mouvements de fond, de documents archéologiques et iconographiques, enfin de débats historiographiques qui font entrer le lecteur dans les coulisses d’une histoire ancienne en perpétuelle (re)construction. L’enquête s’étend également au souvenir laissé par l’histoire de Rome jusqu’à aujourd’hui et MB prend soin de pourfendre les erreurs, croyances et stéréotypes qui altèrent ou modifient la réalité romaine telle qu’elle peut être reconstituée par la stricte lecture des sources anciennes, dont l’auteure possède une connaissance approfondie.

Lire la suite : Compte rendu « S.P.Q.R. » | Actualités des études anciennes

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Et soudain, le génocide vous apparaît bien en face

18 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pourquoi, à une époque où l’histoire de la violence et des génocides suscite le plus vif intérêt du public, celui du Rwanda intéresse si peu? Il y a un quart de siècle, près d’un million de personnes ont été assassinées en l’espace de cent jours. L’Afrique est-elle vraiment trop «loin» de l’Europe pour que nous nous sentions concernés par l’horreur qu’évoquent ces chiffres? Stéphane Audoin-Rouzeau lui-même le confesse: l’historien était resté à peu près insensible à ce carnage avant de ressentir un profond «saisissement» lors d’un voyage en 2008.

«Au Rwanda, le temps n’efface rien, comme le montre le récit de Stéphane Audoin-Rouzeau. A chaque cérémonie commémorative, des rescapés, hommes et femmes, sont saisis de ce que les médecins nomment «crise traumatique». Or loin de s’estomper avec les années, ces crises semblent de plus en plus nombreuses et brutales au fil des années. Terreur inhumaine qui vous poursuit à l’infini: «Les Interahamwe arrivent! On tue mes enfants! On tue mes enfants! On me coupe les seins!» Tels sont les mots désespérés d’une femme en pleine réminiscence dans un stade à Kigali en 2008, avant d’être évacuée.
Les lieux de mémoire se sont imposés dans le paysage: Gisozi, le mémorial de la capitale Kigali; Nyamata, où 50’000 personnes ont péri dans une église (oui, 50’000); l’école de Murambi, refuge fatal pour un nombre équivalent de personnes, dont de très nombreux enfants; la colline de Bisesero, lieu d’une résistance acharnée; l’église du village de Nyange, démolie au bulldozer avec 3000 réfugiés tutsis à l’intérieur, sur l’ordre du prêtre… «On acquiert la conviction que ce que nous savons du génocide est en dessous de la vérité», note l’auteur dans ses notes de terrain.»


Stéphane Audoin-Rouzeau, «Une initiation. Rwanda (1994-2016)», Seuil, 174 p.
Lire le compte-rendu du journal Le Temps http://ift.tt/2bAJSmJ.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

22-24 mars 2017 : Education numérique – conférence internationale à l’Amphimax (Université de Lausanne)

12 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Du 22 au 24 mars prochain, à Lausanne, se tiendra la conférence conclusive du partenariat stratégique Eramus+ #dariahTeach sur le thème Open Resources. J’y interviendrais avec ma collègue Nicole Durisch Gauthier.

Dans le cadre de cette conférence, Nicole Durisch Gauthier et moi-même présenteront les premiers éléments d’une recherche exploratoire sur les réponses pouvant être apportées par les technologies digitales sur l’enseignement et l’apprentissage dans le cadre de grand cours de type magistraux. Notre observation portera sur le module de première année dispensé à la HEP Vaud en Sciences humaines et sociales aux étudiants du Bachelor Primaire. Notre intervention s’intitule «Digitally enhanced teaching and learning as an answer to the challenge of large classes? An exploratory study».

Plus largement, dans l’appel à contributions, #dariahTeach soulignait que

«De nombreuses questions se posent encore quant aux modalités d’usage des outils et objets d’apprentissage, présentés comme ressources éducatives libres (REL), ou comme programmes complets (par exemple les MOOCs). Open Education est un séminaire qui s’inscrit dans le thème DARIAH 2016 de «sciences humaines pour le public», et qui est organisé à Lausanne (CH) par le consortium #dariahTeach. Ce séminaire a notamment pour but de montrer comment les nouveaux aspects pédagogiques de l’apprentissage digital augmenté sont potentiellement mis en œuvre par les communautés, les facilitateurs et les bailleurs de fonds. L’événement, qui accueillera des experts des sciences de l’éducation, mettra en exergue le «pourquoi» et le «comment» de l’apprentissage numérique augmenté, ainsi que la manière de le promouvoir en tant que bien public.»

Les communications porteront sur les dimensions suivantes :

  • Les enjeux en matière d’éducation ouverte (open education) et de ressources libres (open resources)
  • l’articulation enseignement en présentiel et enseignement à distance
  • l’élaboration des programmes bachelor et master DH en ligne
  • les ressources en ligne et les enjeux de maintenance des données

A savoir : #dariahTeach est un partenariat stratégique Erasmus + rassemblant huit institutions partenaires, dont l’UNIL et le SIB. L’appel à contributions avait été lancé sur le site de l’ERIC européen en Humanités Digitales, DARIAH, et il était également soutenu par les organisations internationales ADHO, EADH et Humanistica.

Le projet #dariahTeach a pour objectif de développer du matériel d’enseignement multilingue de haute qualité et en open-source, à destination des sciences humaines. Il a également pour but de renforcer les alliances et de promouvoir des pratiques innovantes en matière d’enseignement et d’apprentissage au sein du réseau DARIAH.

Plus d’information : https://agenda.unil.ch/display/1475320352135003

Le site de #dariahTeach : http://dariah.eu/teach

La page du programme : http://dariah.eu/teach/index.php/2017/03/03/dariahteach-22-24-march-program/

Crédit image : Eric Pitteloud©UNIL

Classé sous :Humanités Digitales

Aux États-Unis, le smartphone s’impose comme outil pédagogique – Educpros

9 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Pendant que le programme d’Emmanuel Macron propose d’interdire les smartphones à l’école… ces derniers s’imposent comme outils pédagogiques aux Etats-Unis en augmentant l’interactivité en classe, en générant de l’enthousiasme, et surtout, en permettant aux élèves d’apprendre n’importe où, avec ou sans connexion Internet. Allez comprendre Charles…

Les téléphones portables des élèves ne sont pas qu’une nuisance pour les professeurs. Aux États-Unis, ils servent de plus en plus d’outil pédagogique, avec des contenus de cours et des fonctionnalités à utiliser en classe ou à la maison. En témoigne le succès de TopHat ou de Nearpod, une start-up qui produit des cours et modules pour smartphones. Tel est le constat et l’enquête menée par le site d’informations spécialisé EdSurge.

[…]

Le smartphone, pour apprendre n’importe où

Dans les établissements d’enseignement, peu à peu, le mobile a pris le pas sur la tablette. Pour une raison simple : presque tous les élèves en sont déjà équipés. De plus, ils entretiennent avec cet outil un rapport plus affectif. Selon Guido Kovalsky, le téléphone portable serait très adapté pour augmenter l’interactivité en classe, générer de l’enthousiasme, et surtout, permettre aux élèves d’apprendre n’importe où, avec ou sans connexion Internet.

[…]

Vers la réalité virtuelle

Récemment, la société Nearpod s’est lancé dans la 3D et la réalité virtuelle, et compte profiter de sa levée de fonds pour approfondir ce domaine. […]

Les enseignants peuvent ainsi « emmener leurs élèves en voyage de classe », selon la formulation de Nearpod, au Louvre ou au cœur des pyramides mayas. L’entreprise a aussi développé son propre casque low cost, qu’elle essaie de vendre aux établissements.

Lire l’article sur le site EdSurge (en anglais)

Source : Aux États-Unis, le smartphone s’impose comme outil pédagogique – Educpros

A lire également : Le téléphone portable et l’école : mariage difficile, séparation impossible ? qui interroge par rapport à la proposition d’Emmanuel Macron

« Pas de téléphone portable dans le monde de l’école » dit Emmanuel Macron. Fort bien. Mais la question n’est-elle pas d’avoir un jour plus d’école dans le monde des téléphones portables ?

Et qui conclut son analyse de la manière suivante :

L’interdiction des portables à l’école signifierait alors que cette dernière renonce à intervenir explicitement dans cet océan de temps connecté et qui pèse donc autant que le temps passé à l’école ?

Irions-nous jusqu’à présupposer qu’une scolarité basée essentiellement sur l’« avant numérique » suffit à l’école pour être l’acteur déterminant, au côté de la famille, du développement d’un enfant ? Ce serait considérer que finalement les mobiles ne sont que des outils qui accélèrent tout mais ne changent pas fondamentalement nos vies ni notre façon de vivre ensemble. L’arrivée à grande échelle de la post-vérité et de ses conséquences portées par les réseaux sociaux n’a pas l’air d’abonder dans ce sens.

Se replier, en laissant la moitié du temps, le développement d’un jeune cerveau à un système qui évolue sans réel souci des enjeux éducatifs semble une solution bien hasardeuse. Si on s’installe dans cette séparation, il est douteux que l’école fasse le poids.

En définitive la proposition d’Emmanuel Macron ne peut ni durablement, ni sérieusement être envisagée. Reste à déterminer l’objectif réel du candidat avec une telle proposition.

Classé sous :Médias et technologies

BP43MEP : Isidore, une plateforme d’accès aux données numériques des SHS

1 mars 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans le cadre de la préparation au mémoire professionnel et à la suite de la deuxième séance consacrée à la recherche documentaire (RERO, recherche par sujet, Cairn), organisée par la BCU, le billet suivant du site Isidore et Ganesh. Méthodologie et outils numériques en histoire de l’art présente la plateforme d’accès Isidore offrant un accès aux données numériques en SHS. Voici l’introduction de cet intéressant billet.

Concernant la plateforme, Isidore est un service de visualisation et d’enrichissement des données de la recherche en Sciences Humaines et Sociales. D’un premier abord un peu difficile à cerner, le moteur Isidore se révèle un précieux allié pour les chercheurs, offrant un point d’entrée unifié et enrichi sémantiquement à de nombreuses ressources essentielles des SHS.

Logo Isidore

Le constat du difficile accès aux données et ressources de la recherche

Tout chercheur en SHS a déjà été confronté à ce problème : il existe de multiples portails qui proposent des accès à des ressources utiles à ses travaux (articles, annonces de colloques, sources numérisées…). Tous ces portails ont des périmètres plus ou moins étendus, des moteurs de recherche spécifiques et des modalités d’accès aux contenus (licences…) divers. Certains portails moissonnent et regroupent le contenu de plusieurs bases, mais en excluent d’autres. Il est rare qu’un chercheur connaisse parfaitement le périmètre des sites qu’il utilise, ou qu’il ait une vision globale de la qualité et de la quantité des ressources proposées.
Faute de connaissances aussi précises, la recherche se fait parfois au petit bonheur la chance : « j’utilise telle base ou telle bibliothèque parce que je la connais, son interface est pratique« .

Isidore, moissonner, enrichir et visualiser les ressources disponibles

Face à cette multitude de ressources et de points d’accès mais aussi aux disparités qualitatives des métadonnées, HumaNum a développé une plateforme, Isidore, qui moissonne des ressources provenant de différentes sources, enrichit leur description et les présente dans une interface qui se veut la plus pratique possible. Pour résumer, Isidore est une plateforme qui fédère l’accès aux données numériques des SHS. 

Page d'accueil d'Isidore

Lire la suite : Isidore, moissonner et enrichir les ressources en SHS – Isidore et Ganesh

Classé sous :Cours et séminaires, Humanités Digitales

Journée d’étude « Récit et Roman national. Enjeux et perspectives de l’enseignement de l’histoire en France » 24 mars 2017

28 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Patricia Legris et Sébastien Ledoux organisent le vendredi 24 mars prochain à Paris une journée d’étude consacrée à l’enseignement de l’histoire en France et la question du récit ou du roman national (« Récit et Roman national. Enjeux et perspectives de l’enseignement de l’histoire en France« ).

Le programme est alléchant et les intervenants de grande qualité. N’hésitez pas à en parler autour de vous et d’en faire la publicité.

La présentation de la journée :

Les débats publics et les enjeux politiques autour du récit national/roman national ont atteint un tel degré qu’ils ne sauraient échapper plus longtemps à une réflexion d’ordre historique sur cette question. Ce travail passe d’abord par la présentation de recherches récentes sur l’histoire scolaire permettant de déconstruire nombre d’idées reçues véhiculées aujourd’hui dans l’espace public. Aussi précieuse soit-elle, cette analyse apparaît pour autant insuffisante. A partir d’une réflexion épistémologique et d’acquis historiographiques, il s’agira aussi d’interroger ce que peut l’histoire dans les mises en forme de passés à transmettre dans le cadre scolaire.

Le programme et les intervenants :

13h00 : Accueil

13h30 : Introduction par Sébastien LEDOUX (Paris 1) et Patricia LEGRIS (Rennes 2)

Première partie : Analyse historique des pratiques enseignantes et de leurs réceptions par les élèves

Président de séance : Luc CÉDELLE (Le Monde)

Benoît FALAIZE (Cergy-Pontoise) : L’enseignement de l’histoire en primaire durant les Trente Glorieuses (14h-14h30)

Françoise LANTHEAUME (Lyon 2) : Ce que racontent les élèves de l’histoire nationale aujourd’hui (14h30-15h00)

Discustant : Olivier LOUBES (15h00-15h30)

Débat avec la salle (15h30-16h00) Pause 16h-16h30

Deuxième partie : Mise en récit polyphonique de l’histoire nationale

Président de séance : Etienne ANHEIM (EHESS)

Ivan JABLONKA (Paris 13) : L’enseignement en histoire se résume-t-il au récit national ? (16h30-17h00)

Patrick BOUCHERON (Collège de France) : Une histoire mondiale de la France (17h00-17h30)

Discustant : François HARTOG (EHESS) (17h30-18h00)

Débat avec la salle (18h-18h30)

Conclusion : Patricia LEGRIS et Sébastien LEDOUX (18h30-19h00)

Lieu : Amphithéâtre du Centre Malher, 9 rue Malher, 75004 PA

Contacts : patricia.legris@gmail.com ; ledoux.sebastien5@gmail.com

Source : http://chs.univ-paris1.fr/Recit.pdf

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Le temps d’écran n’est pas la bonne clé éducative

26 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le temps que les enfants passent devant les écrans est une préoccupations pour les parents et une source fréquente de conflits. Cependant, selon la dernière recherche du psychologue Christopher FERGUSON publiée dans le Psychiatric Quarterly, ces inquiétudes et ces conflits sont le plus souvent vains. En effet l’association entre le temps d’écran et des problèmes psychologiques comme la dépression ou des troubles de comportement est négligeable. De ce point de vue les pratiques éducatives fondées sur la limitation du temps d’écran pour les enfants sont infondées et peuvent donner des résultats contre productifs.

Ces résultats vont dans le sens du changement d’attitude des professionnels de l’enfance vis à vis des écrans. L’année dernière, les pédiatres américains ont abandonné la recommandation de deux heures d’écran par jour pour les enfants au regard des nouvelles données issues de la recherche.

Les recommandations sur le temps d’écrans reposaient jusqu’à présent sur des intuitions et des observations anecdotiques. L’article de Ferguson répond à une question de recherche qui était jusque là encore inexplorée : plus de temps d’écran est il lié à plus de problèmes psychologiques ?

Lire la suite : Le temps d’écran n’est pas la bonne clé éducative

Classé sous :Publications

Les États-Unis sont-ils encore les États-Unis? par Henry Rousso

26 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans un témoignage publié sur le site du Huffington Post, l’historien Henry Rousso, spécialiste de l’Holocauste et de l’Occupation nazie en France, revient sur les circonstances qui ont failli le voir expulsé des Etats-Unis alors qu’il se rendait pour une conférence à l’Université du Texas à Houston. Édifiant et inquiétant à plus d’un titre dans cette Amérique trumpienne.

Henri Rousso, historien mondialement reconnu notamment pour son ouvrage « Le syndrome de Vichy », a été à deux doigts d’être refoulé du territoire américain alors qu’il était invité pour une conférence à l’Université du Texas.

Le refoulement a pu être évité de justesse grâce à l’intervention des responsables de l’université texane et avec l’aide d’une professeure de droit spécialisée dans les questions d’immigration, Fatma Marouf.

FORUM DES IMAGES Henry Rousso, l'historien auteur du "syndrome Vichy"
FORUM DES IMAGES
Henry Rousso, l’historien auteur du « syndrome Vichy »

Agé de 62 ans, Français juif né en Egypte, Henry Rousso est professeur d’université et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Dans un premier temps, il a pu donner de ses nouvelles par l’intermédiaire de deux tweets (Henry Rousso, l’historien auteur du « syndrome Vichy », à deux doigts d’être refoulé du territoire américain).

Dans un deuxième temps, il en a fait le compte rendu. Il s’agit d’un édifiant récit sur les résultats de moins de deux mois de présidence de Donald Trump. Il n’y a pas de quoi se réjouir. Comme dans l’Allemagne de 1933. En voici quelques extraits.

La situation :

«Le 22 février dernier, j’ai atterri vers 14h30 à l’aéroport de Houston, aux États-Unis, en provenance de Paris. Je devais me rendre à un colloque de la Texas A&M University (College Station), où j’ai été invité à plusieurs reprises ces dernières années. Au guichet de l’immigration, une fonctionnaire me refuse l’entrée et m’emmène dans une salle attenante pour contrôle, sans explications. Une trentaine de personnes y attendent que l’on statue sur leur sort. J’observe machinalement une certaine fréquence dans les entrées et sorties. Au bout de trois quarts d’heure, alors que la plupart de ceux qui attendent repartent sans problèmes, un jeune officier de police me demande de le suivre dans un bureau particulier. Commence alors un interrogatoire informel. Je lui demande ce qui me vaut d’être là. Il me répond : « contrôle aléatoire » (random check). Il me demande ce que je viens faire aux États-Unis. Je lui présente alors la lettre d’invitation de l’université. Cette intervention doit-elle être rémunérée ? Je confirme – c’est la règle dans beaucoup universités Nord-américaines. Il m’objecte alors que je n’ai qu’un visa touristique et non un visa spécifique de travail.»

Il en découlera alors un interrogatoire étendu à l’issue duquel le fonctionnaire l’informe qu’il va être refoulé (deported). A 19h00, Henry Rousso comprend que rien ne se passera avant le lendemain.

«Je m’apprête donc à passer encore entre une dizaine ou une vingtaine d’heures installé sur une chaise, sans téléphone – l’usage en est interdit –, avant de pouvoir occuper un fauteuil un peu plus adapté à la situation de personnes ayant effectué un long voyage. Toutes les heures, un fonctionnaire vient nous proposer à boire ou à manger, et nous fait signer un registre comme quoi nous avons accepté ou refusé. Malgré la tension, j’observe ce qui se passe dans ce lieu insolite, à la fois salle d’attente anodine et zone de rétention. Si la plupart des policiers adoptent un ton réglementaire, non discourtois, quelques-uns ricanent discrètement en observant cette population hétéroclite sous leur contrôle. Une policière engueule une femme dont le garçon de trois ans court dans tous les sens. Un homme se lève pour demander ce qu’il en est de sa situation. Trois policiers lui hurlent de s’asseoir immédiatement.»

Vers 21h00, il assiste au renvoi d’un Mexicain, «bien mis de sa personne», menotté, enchaîné à la taille, et entravé aux chevilles. A 1h30 du matin, les choses évoluent enfin dans le bon sens pour Henry Rousso à la suite de l’intervention de l’Université du Texas. Un policier lui indique alors qu’il s’agirait d’une erreur. A aucun moment des excuses ne lui seront néanmoins adressées.

Vient alors le temps de l’analyse :

«Historien de métier, je me méfie des interprétations hâtives. Cet incident a occasionné pour moi un certain inconfort, difficile de le nier. Je ne peux, cependant, m’empêcher de penser à tous ceux qui subissent ces humiliations et cette violence légale sans les protections dont j’ai pu bénéficier.»

des questions :

«Quand bien même aurais-je commis une erreur, ce qui n’est pas le cas, cela méritait-il pareil traitement? Comment expliquer ce zèle, évident, de la part du policier qui m’a examiné et de son supérieur hiérarchique sinon par le souci de faire du chiffre et de justifier, au passage, ces contrôles accrus? J’étais d’autant plus « intéressant » que je ne tombais pas dans la catégorie habituelle des « déportables ».

Et enfin celui de sa conclusion qui n’a rien, mais alors rien, de rassurant :

«Telle est donc la situation aujourd’hui. Il faut désormais faire face outre-Atlantique à l’arbitraire et à l’incompétence la plus totale. Je ne sais ce qui est le pire. Ce que je sais, aimant ce pays depuis toujours, c’est que les États-Unis ne sont plus tout à fait les États-Unis.»

Il faut remercier grandement Henry Rousso pour son témoignage et son analyse dans un temps aussi rapide. Il faut espérer que les moyens actuels d’information permettent mieux que dans les années 1930 de faire circuler les informations et de se mobiliser contre l’arbitraire et le dévoiement de nos démocraties au profit de régimes autoritaires.

L’article complet à lire : Les États-Unis sont-ils encore les États-Unis?

Source de l’image : Panoramic Images

Classé sous :Opinions&Réflexions, Publications, sur le web

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Lyonel Kaufmann

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Derniers articles

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Utiliser la littérature jeunesse pour aborder les sujets sensibles en histoire : récit de pratique autour de la Shoah | Histoire Engagée

17 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour Mathieu Mercier, enseignant d’histoire et de géographie à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, collaborateur au Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social, enseigner l’Holocauste au secondaire est à la fois un défi et une nécessité : défi, parce que le sujet évoque des horreurs indescriptibles et des récits traumatiques qui peuvent heurter les élèves; […]

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ChatGPT à l’école : entre tabou et encouragement, le dialogue compliqué entre professeurs et élèves | Le Monde

12 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décryptage. Une minorité d’enseignants s’abstient de parler d’intelligence artificielle dans leurs classes. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ouvrir la discussion sur le sujet, jusqu’à, pour certains, s’atteler à faire circuler les bonnes pratiques. Extrait : Certains enseignants profitent d’un espace aménagé par l’éducation nationale : l’intelligence artificielle figure en effet au programme […]

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L’héritage toxique des épaves de la seconde guerre mondiale

8 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De nombreux navires coulés entre 1939 et 1945 gisent au fond des mers. Avec le temps et la corrosion, ces vestiges historiques menacent de libérer les substances qu’ils contiennent, avec des conséquences néfastes pour l’environnement. A l’échelle internationale, on estime à plus de 8 500 le nombre d’épaves potentiellement polluantes, dont la plupart issues des […]

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Colloque infoclio.ch 2025: Open Science in History. Ouvrir les sciences des Lumières à l’intelligence articifielle (21.11.2025)

16 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Open Science met les chercheuses et chercheurs au-devant de choix toujours plus complexes relatifs au partage de leurs résultats, méthodes, outils et données de recherche. Le colloque infoclio.ch 2025 explore les antécédents intellectuels et techniques de la notion d’Open science et discute des enjeux pratiques de sa mise en œuvre à l’ère des modèles génératifs […]

Abstract painting, coloring, modern art

Une histoire fragmentée ? Liens et ruptures dans un paysage de la recherche et de l’éducation en pleine remise en question (Journées suisses d’histoire 2025)

11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

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Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

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Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

Tirés de nos archives

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Et soudain, le génocide vous apparaît bien en face

18 mars 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pourquoi, à une époque où l’histoire de la violence et des génocides suscite le plus vif intérêt du public, celui du Rwanda intéresse si peu? Il y a un quart de siècle, près d’un million de personnes ont été assassinées en l’espace de cent jours. L’Afrique est-elle vraiment trop «loin» de l’Europe pour que nous […]

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Quand le prêtre formera l’instituteur, par Caroline Fourest – Opinions – Le Monde.fr

2 mai 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Jusqu’ici, les établissements catholiques privés pouvaient parfaitement préparer des élèves au bac, mais ceux-ci devaient passer leur diplôme avec tous les autres. Petite astuce connue des professeurs : de nombreux établissements privés choisissent de ne présenter que les meilleurs élèves sous leurs couleurs et d’envoyer les autres en candidats libres pour améliorer leur score de réussite […]

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Tenir la classe ou faire apprendre les élèves ?

19 juin 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A méditer : « En situation de grande insécurité, les élèves peuvent faire pression pour rester dans les régimes les moins exigeants de ces registres. Ils apprécieront donc des enseignants qui se contentent de dérouler un cours sans surprise en garantissant, par une discipline rigoureuse, une paix qui permet d’être et de demeurer dans la forme […]

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Vie numérique : grand écart entre le discours et la pratique…

31 mai 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

See on Scoop.it – Médias sociaux et enseignement « Le décalage est total entre un discours très négatif et pathologisant quant aux nouvelles technologies, et la réalité des pratiques, » résume la sociologue Laurence Allard. En d’autres termes, si nous avons le sentiment d’être addict ou accro, c’est bien plus à cause du discours et des idées […]

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03. Résolution de problèmes par coopération

8 mars 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Durant les activités de résolution de problème, les élèves/étudiantEs forment des groupes hétérogènes en compétences, genre et travaillent à la résolution de problèmes. Chaque membre du groupe se voit assigner un rôle précis tel qu’illustrateur/trice, secrétaire, modérateur/trice. Dans ces phases, l’enseignantE fonctionne comme personne-ressource. À l’issue de leur travail, chaque groupe présentera le résultat de […]

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Thèse de Ruth Fivaz-Silbermann sur les Juifs refoulés durant la Deuxième Guerre mondiale : apports et limites selon Hans Ulrich Jost | infoclio

6 juin 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La presse se fait l’écho du débat sur les refoulements aux frontières suisses durant la Deuxième Guerre mondiale, débat relancé par la thèse récente de l’historienne Ruth Fivaz-Silbermann. Le coeur du débat porte principalement sur deux points: le nombre de refoulés aux frontières suisses durant la guerre et le rôle joué par Heinrich Rothmund, alors […]

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Antiquité et cinéma : 1. Egypte 2. Rome

5 novembre 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le blog « L’Antiquité au cinéma » nous promet trois billets sur cette thématique. Les deux premiers sont déjà publiés et méritent le détour. Le premier est consacré à l’Egypte antique et le deuxième à Rome. A consommer sans modération. Le cinéma s’est très vite emparé de sujets historiques, et pourtant faire revivre des temps lointains n’est […]

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Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

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