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Histoire Lyonel Kaufmann

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Entre fantasmes et réalité, ils apprennent – Portrait d’Anne Andrist

30 septembre 2016 by Lyonel Kaufmann

Anne Andrist enseigne auprès d’enfants dont le monde est étranger au nôtre, habités par des troubles psychiques envahissants. Dans une école spécialisée disposant d’un solide soutien psychothérapeutique à Lausanne, elle s’appuie sur deux pédagogies, institutionnelle et Freinet, pour offrir un cadre rassurant, propice aux apprentissages. Rencontre avec une enseignante en milieu extrême.

Un très beau portrait d’une belle personne par Monique Royer pour les Cahiers pédagogiques.

A lire : Entre fantasmes et réalité, ils apprennent – Les Cahiers pédagogiques

Classé sous :Opinions&Réflexions

Digital Humanities 2017 « Accès/Access » : Appel à propositions

26 septembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Digital Humanities 2017 « Accès/Access » : Appel à propositions
Alliance of Digital Humanities Organizations (ADHO)
McGill University et université de Montréal
8–11 août 2017

Cet appel à contributions est aussi disponible
en anglais, allemand, italien et espagnol
Site Web : http://dh2017.adho.org
Twitter : @dh17mtrl
Courriel : dh2017@adho.org

Dates limites pour la soumission des propositions

  • Présentations, posters et tables rondes : 1er novembre 2016, 23 h 59 GMT
  • Ateliers soutenus par un SIG : 16 décembre 2016, 23 h 59 GMT
  • Autres ateliers et séances d’initiation : 17 février 2017, 23 h 59 GMT

https://www.conftool.pro/dh2017/

I. INFORMATIONS GÉNÉRALES

L’Alliance of Digital Humanities Organizations (ADHO) lance un appel à propositions pour son colloque annuel, sur tout aspect des humanités numériques. Cet appel concerne notamment, mais non exclusivement :

  • les recherches en sciences humaines rendues possibles par les médias numériques, l’intelligence artificielle ou le machine learning, les software studies ou l’information design et la modélisation ;
  • les aspects sociaux et institutionnels des humanités numériques, ainsi que leur rapport à la mondialisation, au multilinguisme et au multiculturalisme ;
  • les applications de l’informatique à l’étude de la littérature, à la linguistique, aux cultural studies et à l’histoire, domaines où l’on inclura les public humanities et les aspects interdisciplinaires de la recherche contemporaine ;
  • la stylistique et la philologie quantitatives, y compris les études liées aux big data et à la fouille de texte ;
  • les arts numériques, l’architecture, la musique, le cinéma, le théâtre, les nouveaux médias, les jeux vidéo et la littérature électronique ;
  • les technologies émergentes telles que le physical computing, les ordinateurs monocartes, le minimal computing, les technologies portables (wearable devices), en tant que ces technologies sont appliquées à la recherche en sciences humaines ;
  • les humanités numériques dans la pédagogie et les formations universitaires.

Le thème du colloque de 2017 est « Accès/Access » : nous prêterons une attention particulière aux contributions centrées sur la mise en œuvre des savoirs (knowledge mobilization), les recherches tournées vers le public (public-facing scholarship), la collaboration entre chercheurs et communautés, le libre accès aux programmes, aux logiciels, à la recherche et à ses résultats, ainsi que les aspects de la recherche et de la publication en humanités numériques liés aux technologies de l’accessibilité. Le colloque se tiendra officiellement en deux langues, le français et l’anglais, puisque le Canada est un pays bilingue : nous encourageons donc particulièrement les propositions faites dans ces deux langues, mais acceptons aussi les propositions faites dans les autres langues officielles d’ADHO (allemand, italien, espagnol).

Les présentations peuvent prendre les formes suivantes :

  • posters (résumés de 750 mots au plus) ;
  • présentations courtes, ou short papers (résumés de 1.500 mots au plus) ;
  • présentations courtes à distance, ou virtual short papers (résumés de 1.500 mots au plus) ;
  • présentations longues, ou long papers (résumés de 1.500 mots au plus) ;
  • séances multiples, parmi lesquelles des tables rondes, ou panels (résumés individuels comme ci-dessus + présentation générale de 500 mots environ) ;
  • ateliers (workshops) et séances d’initiation (tutorials) organisés avant le colloque (propositions de 1.500 mots au plus).

La date limite pour soumettre au comité international de programmation les propositions de posters, de présentations courtes, de présentations longues et de séances multiples est le 1er novembre 2016, à 23 h 59 GMT. Les participants seront informés de la sélection de leur proposition au plus tard le 17 février 2017.

La date limite pour soumettre des propositions d’ateliers soutenues par un groupe d’intérêt spécial (SIG) est le 16 décembre 2016, à 23 h 59 GMT ; leur sélection sera annoncée au plus tard le 30 janvier 2017.

La date limite pour les propositions d’ateliers et de séances d’initiation est le 17 février 2017, à 23 h 59 GMT ; leur sélection sera annoncée au plus tard le 10 mars 2017.

https://www.conftool.pro/dh2017/

Pour soumettre des propositions, les personnes ayant déjà participé au colloque Digital Humanities ou au processus d’évaluation des présentations doivent utiliser le compte qu’elles possèdent, plutôt que d’en créer un nouveau. Si vous avez oublié votre identifiant ou votre mot de passe, veuillez contacter la présidente du comité de programmation, Diane Jakacki : diane {dot jakacki {at bucknell {dot edu.

Afin de rendre plus aisée la réalisation des actes du colloque, les auteurs des présentations sélectionnées auront à soumettre une version définitive de leur résumé au moyen de l’outil en ligne DHConvalidator. Disponible sur la plateforme ConfTool, cet outil crée une banque des résumés en TEI, qui sera exploitée par la suite.

II. TYPES DE PROPOSITIONS

Les propositions peuvent être de sept types différents : (1) posters ; (2) présentations courtes ; (3) présentations courtes à distance ; (4) présentations longues ; (5) séances comportant trois présentations, une table ronde courte ou une table ronde longue ; (6) ateliers et séances d’initiation organisés avant le colloque ; (7) ateliers organisés avant le colloque avec le soutien d’un groupe d’intérêt spécial. En se fondant sur les résultats d’un processus d’évaluation par les pairs et afin d’élaborer un programme équilibré et varié, conformément à sa mission, le comité de programmation se réserve le droit de proposer une sélection dans une catégorie autre que celle initialement suggérée. Le comité n’acceptera pas, en règle générale, plus de deux propositions d’un même auteur, qu’il apparaisse comme auteur principal ou comme co-auteur. Les langues des présentations et des posters peuvent être les suivantes : anglais, français, allemand, espagnol et italien. Durant DH 2017, pour la première fois, le comité de programmation fera en sorte d’encourager la pratique du whispering – traduction rapide « chuchotée » au sein de la communauté ou mise à disposition de ressources multilingues, notamment des supports visuels – afin de développer et de faciliter les échanges et le dialogue entre les participants dans les deux langues du colloque, ainsi que dans les autres langues officielles d’ADHO.

1. Posters

Les propositions de posters (500 à 750 mots) peuvent décrire des travaux portant sur tout sujet pertinent, présenter un projet ou faire la démonstration d’un logiciel. Les posters conviennent particulièrement bien aux projets encore peu avancés et aux démonstrations d’outils et de plateformes. Les présentations de posters sont conçues comme des occasions d’interaction donnant la possibilité d’échanger individuellement des idées avec les participants.

2. Présentations courtes

Les propositions de présentations courtes (750 à 1.500 mots) permettent particulièrement bien de rendre compte d’expériences et de travaux en cours ou de décrire des outils récents et des logiciels encore en développement. Cette catégorie de présentations regroupe en une seule séance jusqu’à cinq interventions, dont la durée est strictement limitée à 10 minutes, afin de réserver un temps aux questions du public.

3. Présentations courtes à distance

Pour DH 2017, les organisateurs locaux ont accepté de faire l’essai d’une catégorie de présentations à distance, les Virtual Short Papers. Les conditions de soumission demeurent les mêmes que pour les présentations courtes traditionnelles : ces propositions (750 à 1.500 mots) rendent compte d’expériences et de travaux en cours ou décrivent des outils récents et des logiciels encore en développement. Cette catégorie aura pour objectif de permettre une communication dans les deux sens, mais on demandera aux intervenants de réaliser à l’avance une vidéo de leur présentation, de 10 minutes au plus, pour le cas où des difficultés de connexion empêcheraient les échanges en temps réel. Pour soumettre une proposition dans cette catégorie, il faut préciser dans le résumé qu’il s’agit d’une « présentation à distance »/« virtual track ». Veuillez noter que les intervenants acceptés pour une présentation courte à distance devront également s’inscrire au colloque.

4. Présentations longues

Les propositions de présentations longues (750 à 1.500 mots) permettent particulièrement bien de présenter des recherches substantielles, achevées et non encore publiées ; de rendre compte de l’élaboration de méthodes ou de ressources numériques importantes ; de mener avec rigueur des discussions d’une nature théorique, spéculative ou critique. Chaque intervention sera composée de 20 minutes de présentation et 10 minutes de questions.

Les propositions portant sur le développement de nouvelles méthodologies informatiques ou l’élaboration de nouvelles ressources numériques devront préciser de quelle manière ces méthodes s’appliquent à la recherche ou à l’enseignement dans le domaine des sciences humaines et ce qu’elles ont changé à la façon de formuler ou de traiter les problèmes posés par la recherche ; ces propositions comporteront aussi une évaluation critique de leur application aux sciences humaines. Les exposés se concentrant sur un outil particulier ou une ressource numérique particulière devront mentionner les approches traditionnelles du problème considéré aussi bien que les approches informatiques ; ils comporteront une évaluation critique des méthodes informatiques utilisées. Toutes les propositions devront se référer d’une façon pertinente aux travaux antérieurement publiés sur le sujet.

5. Séances multiples

Il s’agit habituellement de séances de 90 minutes qui soit rassemblent de quatre à six intervenants pour une table ronde (panel), soit regroupent trois présentations longues consacrées à un même thème. Pour DH 2017, nous accepterons également des propositions de tables rondes de 45 minutes avec deux ou trois intervenants. Les organisateurs de tables rondes devront soumettre un résumé de 750 à 1.500 mots indiquant le sujet de la séance, de quelle manière elle sera organisée et les noms de tous les intervenants ; ce résumé précisera que chacun des intervenants a accepté de participer.

Tous les organisateurs de séances thématiques devront soumettre un texte de 500 mots environ décrivant le sujet de la séance, accompagné d’un résumé de 750 à 1.500 mots pour chaque présentation ; ils devront préciser que chacun des auteurs a accepté de participer. Les présentations qui sont proposées dans le cadre d’une séance spéciale ne peuvent pas faire l’objet d’une proposition indépendante sous une autre catégorie. Puisque le colloque constitue une excellente occasion d’intéresser des chercheurs à des domaines qu’ils ne connaissent pas encore, il est recommandé aux responsables des propositions de s’assurer que la composition de chaque table ronde reflète la composition du champ ou l’état de la question ou bien se concentre explicitement sur des problèmes qui se posent dans le domaine concerné. Dans le cas où le réseau propre du responsable serait trop restreint, le comité de programmation pourra lui suggérer des contacts.

6. Ateliers et séances d’initiation organisés avant le colloque

Les participants des ateliers et des séances d’initiation devront s’inscrire à l’ensemble du colloque et auront à s’acquitter d’une faible contribution supplémentaire. Les séances d’initiation sont habituellement des introductions denses à des techniques spécifiques, à des packages de logiciels ou à des approches théoriques et réunissent un nombre réduit de participants. Les propositions d’ateliers peuvent prendre diverses formes ; il peut s’agir notamment de propositions réunissant tout un ensemble d’intervenants et de présentations, ou encore de propositions nécessitant un appel à participation indépendant sur la base duquel les organisateurs sélectionnent des contributions.

Les propositions devront fournir les informations suivantes :

  • titre et brève description du contenu ou du sujet, ainsi que de son intérêt pour la communauté des humanités numériques (1.500 mots au plus) ;
  • informations complètes permettant de joindre tous les instructeurs des séances d’initiation ou les animateurs des ateliers, accompagnées d’un texte résumant en un paragraphe leurs orientations de recherche et leurs domaines d’expertise ;
  • description du public visé et nombre de participants souhaité (si possible évalué d’après des expériences antérieures) ;
  • besoins logistiques ou techniques particuliers.

En outre, les propositions de séances d’initiation devront comporter :

  • un aperçu du programme montrant que l’essentiel du contenu peut être couvert en une demi-journée (soit environ 3 heures, sans compter la durée des pauses). Dans certains cas exceptionnels, des séances d’initiation durant une journée entière pourront être envisagées.

Quant aux propositions d’ateliers, elles devront indiquer :

  • la durée et le format prévus (une demi-journée au moins, une journée et demie au plus) ;
  • le budget prévisionnel (les ateliers sont tenus de pourvoir eux-mêmes à leur financement) ;
  • si l’atelier doit faire l’objet d’un appel à participation indépendant, une date limite de soumission des candidatures, la date de sélection des propositions et la liste des personnes ayant accepté de faire partie du comité de programmation de l’atelier.
  1. Ateliers soutenus par un SIG

Les ateliers soutenus par un groupe d’intérêt spécial (SIG) et centrés sur un sujet en rapport avec ce groupe doivent respecter les mêmes consignes que les autres ateliers, mais les responsables de la proposition doivent également prendre note des points suivants :

  • ils doivent avoir le soutien d’un SIG ;
  • la date limite de soumission est fixée plus tôt (voir ci-dessus) ;
  • au moins 10 personnes doivent avoir confirmé leur participation.

III. CODE DE CONDUITE

L’Alliance of Digital Humanities Organizations (ADHO) entend créer dans son colloque un environnement de travail garantissant la sécurité, le respect et la collégialité, pour le bien de l’ensemble des participants et pour contribuer à l’avancement des champs de recherche soutenus par ses organisations constituantes. Le code de conduite du colloque Digital Humanities d’ADHO est disponible en ligne : http://adho.org/administration/conference-coordinating-program-committee/adho-conference-code-conduct.

IV. LIEU ET THÈME

DH 2017 aura lieu à Montréal, au Canada, et est conjointement accueilli par McGill University et l’université de Montréal. Les organisateurs sont Stéfan Sinclair et Michael Sinatra. C’est la première fois que le colloque annuel, qui se tiendra en français et en anglais, est officiellement bilingue, ce qui est tout indiqué dans la deuxième plus grande ville francophone du monde. Le thème « Accès/Access » manifeste la volonté des organisateurs de davantage mettre le colloque à la portée des chercheurs en humanités numériques, tant financièrement et linguistiquement que d’un point de vue logistique.

IV. BOURSES À DESTINATION DES JEUNES CHERCHEURS

L’Alliance of Digital Humanities Organizations proposera un certain nombre de bourses destinées à des chercheurs en début de carrière qui présenteront leurs travaux durant le colloque. Les modalités de candidature seront publiées ultérieurement sur le site d’ADHO : http://www.adho.org.

V. COMITÉ INTERNATIONAL DE PROGRAMMATION

Présidente : Diane Jakacki (CSDH/SCHN)
Vice-président : Glen Worthey (ACH)
Aurélien Berra (EADH)
Jeremy Boggs (ACH)
Marco Büchler (centerNet)
Johanna Drucker (ACH)
Dominic Forrest (CSDH/SCHN)
Asanobu Kitamoto (JADH)
Laura Mandell (centerNet)
Sophie Marcotte (Humanistica)
Maki Miyake (JADH)
Simon Musgrave (AADH)
Christian-Emil Ore (EADH)
Glenn Roe (AADH)
Maurizio Lana (MLMC SC)
Président sortant : Manfred Thaller (EADH)
Version française (2016–09–07) : Aurélien Berra, pour Humanistica

https://www.conftool.pro/dh2017/

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Humanités Digitales

L’invention du patrimoine | Actuel Moyen Âge

15 septembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Aujourd’hui, pour la journée du patrimoine, l’occasion pour Actuel Moyen Age de revenir sur l’invention de cette notion, et ses implications politiques.

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En 1471, le pape Sixte IV offre au Peuple Romain, en grande pompe, des statues antiques en bronze dont la célèbre Louvre Capitoline , qui est devenue le symbole de la ville de Rome et de sa fondation. C’est la création d’un des premiers musées du monde occidental, qui existe d’ailleurs toujours aujourd’hui, le musée du Capitole.

Avant cette intervention et création du Pape, au Moyen Âge, la notion même de patrimoine n’existe pas.

Combien de maisons romaines ont été construites à partir des pierres du Panthéon ou du Forum ? Combien de linteaux, de briques, de fondations sont en fait des réutilisations de bâtiments antiques démembrés ? On se verrait difficilement expliquer aujourd’hui que l’on ajoute un étage à sa maison en puisant dans les gradins du Colisée, et puis d’ailleurs, que ce petit-bas-relief si joli fera du meilleur effet pour soutenir sa cheminée. Mais c’est comme cela que Rome s’est construite pendant la majeure partie du Moyen Âge.

Alors pourquoi, tout d’un coup, un pape décide-t-il d’honorer des statues antiques ?

L’invention du musée, et l’invention du patrimoine, répondent à un projet politique : redonner à la papauté le rôle et le prestige qui lui revient. Protéger des réalisations du passé servait les intérêts politiques ; il s’agissait de reconstruire un récit mythique – à défaut d’être national – qui fait de la papauté romaine l’héritière de la Rome antique glorieuse. Quel plus bel exemple que la Louve Capitoline ? Devenue l’image même de la fondation de Rome, elle est en réalité une pure construction : la louve elle-même date sans doute du Ve siècle avant, mais en revanche, les deux bambins symbolisant Remus et Romulus ont été rajoutés bien après, précisément à la fin du XVe siècle, plus ou moins au moment de la donation de Sixte IV. D’une simple statue représentant une louve, on a fait la louve allaitant les frères fondateurs, la louve grâce à qui Rome est née. Il s’agit autant d’une œuvre antique que d’une création médiévale, qui vise à donner un symbole fort pour un passé dont on cherche à se rapprocher.

Pour aller plus loin : 

  • Élisabeth Crouzet-Pavan, Renaissances italiennes 1380–1500, Paris, Albin Michel, 2013.
  • Fabrice Delivré, « L’universalisme romain », Histoire du Monde au XVe siècle, Paris, Fayard, 2011, p. 724-739
  • Jean-Claude Maire-Vigueur, L’Autre Rome. Une histoire des Romains à l’époque des communes (XIIe-XIVe siècle), Paris, Tallandier, 2010.

Source : L’invention du patrimoine | Actuel Moyen Âge

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

# Compte rendu: Nach Napoleon: Die Restauration, der Wiener Kongress und die Zukunft der Schweiz 1813–1815

6 septembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Irene Herrmann (Université de Genève) a recensé l’ouvrage collectif édité par Tomas Kaestli Nach Napoleon. Die Restauration, der Wiener Kongress und die Zukunft der Schweiz 1813-1815.

Le compte rendu est librement accessible sur la base des comptes rendus infoclio.ch.

Thomas Kaestli (ed), Nach Napoleon. Die Restauration, der Wiener Kongress und die Zukunft der Schweiz 1813-1815, Baden: Hier&Jetzt, 2016.

La compte rendu (en français) https://www.infoclio.ch/fr/node/130749

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

Quand la littérature donne des héros au peuple – Littérature et Révolution

2 septembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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blankUn roman peut-il prendre le parti de la Révolution ? La question avait été posée très sérieusement à Vizille en 2012. Les spécialistes de littérature et d’histoire qui participaient alors à un colloque sur les mythologies révolutionnaires contemporaines en virent à se demander si le genre romanesque n’était pas, par essence, contre-révolutionnaire. Comme si, cantonné aux individus qui souffrent, le roman était incapable de rendre compte des élans collectifs.

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Avec 14 juillet, Éric Vuillard, trouve une solution qui force l’admiration. À première vue, il ne s’agit pas exactement d’un roman.

Lire la suite : Quand la littérature donne des héros au peuple – Littérature et Révolution

Compte rendu de lecture : Éric Vuillard, 14 juillet, Arles, Actes Sud, 2016.
200 pages, 19 €. ISBN : 978-2-330-06651-2.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Valorisation : peut-on apprendre la mythologie grecque avec des vidéos YouTube ?

31 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Pierre Cuvelier nous propose son analyse sur quelques chaînes YouTube traitant de la mythologie grecque. Sa question peut aussi se poser à propos d’enseignants diffusant des vidéos dans des dispositifs de classe inversée.

La multiplication rapide des chaînes personnelles d’internautes sur Youtube, la plate-forme vidéo de Google, a entraîné l’apparition de séries de vidéos dont la volonté affichée est la vulgarisation des savoirs, dans tous les domaines, y compris l’Antiquité. Parmi les vidéos touchant aux sciences humaines, beaucoup traitent de l’Histoire, et c’est en général sur le fond d’une approche historique (plutôt que littéraire ou anthropologique, par exemple) que certaines vidéos abordent les mythologies. C’est le cas de « Nota Bene » par le Tourangeau Benjamin Brillaud (qui a lancé sa chaîne en août 2014), de « C’est une autre histoire » par la Toulousaine Manon Brill (depuis juin 2015), ou même à l’occasion de chaînes déjà bien installées comme celle de François Theurel, « Le Fossoyeur de films » (depuis fin 2012) qui a consacré une vidéo au traitement de la mythologie au cinéma en mai 2013.

Les internautes qui découvrent ces vidéos peuvent se demander légitimement dans quelle mesure elles sont fiables. Il est important de replacer cette nouvelle tentative de vulgarisation dans son contexte pour ne tomber ni dans un mauvais procès, ni dans la complaisance naïve.

Lire la suite Valorisation : peut-on apprendre la mythologie grecque avec des vidéos YouTube ?

Si je ne partage pas totalement son avis sur la supériorité du documentaire qui nécessite à mon avis autant de précautions et d’analyse avant de les utiliser en classe que dans la démarche suivie dans son article, je vous en conseille sa lecture. Sa démarche peut notamment être réutilisée pour toute production audiovisuelle.

Dans les deux situations (documentaires et vidéos YouTube), ces matériaux doivent être des objets à mettre entre les mains des élèves pour mener l’enquête historique et non comme discours à apprendre. Ils peuvent également être utilisés dans la phase d’amorce d’une thématique. Ils s’intégreront également dans les axes «Traces et mémoire» ou «Mythes et réalité» du Plan d’étude romand (PER). Dans ce cadre, les vidéos sur YoutTube présentent l’intérêt d’être facilement disponibles et d’être souvent d’une durée (5 à 15 minutes) intégrable à une période d’enseignement.

L’enseignant sera néanmoins attentif à la remarque suivante de Pierre Cuvelier à propos de l’humour de ces vidéos :

Le risque est de ne pas réellement aider les internautes les moins cultivés et de rester dans un genre d’humour de classe à sens unique, les mieux éduqués étant capables de naviguer entre Youtube et des ouvrages savants tandis que les plus défavorisés culturellement ne pourraient pas réellement s’élever via ces vidéos.

Bonne lecture.

Classé sous :BP13/22SHS Enseigner les sciences humaines et sociales aux cycles 1 et 2, Didactique, Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

#Ludovia13 : le numérique du politique (ministère) à l’enseignant-e dans sa classe (2)

31 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Après un premier billet consacré à la table ronde politique d’ouverture de Ludovia13 du mardi soir, nous poursuivons notre analyse de la cohérence des politiques et des dispositifs numériques par les des différentes strates éducatives (Etat central, régions, départements, communes, établissements scolaires) jusqu’au réalisations effectives en classes (enseignants-élèves) en reprenant les deux sessions du Séminaire des collectivités locales du mercredi 24 août.

Pour rappel, notre premier article se concluait en indiquant que, si le climat entre les différents partenaires (Etat, régions, départements, communes, académies) s’était apaisé, les jeux de pouvoir et les rivalités transparaissaient néanmoins en filigrane. Ceci dans un contexte financier difficile et alors que les montants engagés sont considérables et néanmoins ne paraissent pas être suffisants. Dès lors, ce séminaire devait permettre d’évaluer le degré de cohérence du plan de rénovation de l’école en regard des utilisations des matériels et ressources numériques mises à disposition des enseignants par l’Etat, les communes, les départements et les régions.

Séminaire Collectivités Territoriales «Établissement du XXIème et numérique»

Comme précédemment, nous commencerons par une présentation en images des intervenants des deux sessions :

Par ailleurs, la synthèse réalisée par Sébastien et moi se trouve ici: https://docs.google.com/document/d/1_m9KtMKI31rnJm_wypOBi3a06noRxegnKuzf9gRn-AE/

Lors de la session 1, tout paraît aller dans le meilleur des mondes concernant l’équipement des établissements au niveau de la connectique en très haut débit, y compris dans les zones les moins couvertes actuellement. S’il reste encore quelques zones blanches, principalement en montagne, et des établissements peu fournis en matériel numérique pédagogique, les représentant des autorités régionales et départementales se félicitent des investissements consentis et/ou encore en cours. 

Les choses vont néanmoins se brouiller lors de la session 2 lorsque la question des outils à mettre à disposition des élèves se pose. Cet aspect avait déjà été abordé par M. Jean-Pierre Quignaux, chargé de mission numérique à l’Assemblée des Départements de France (ADF), lors de la table ronde politique lorsqu’il avait indiqué que, compte-tenu des moyens financiers en jeu, il s’interrogeait de savoir s’il était de la responsabilité des pouvoirs publics d’assurer l’équipement individuel des élèves. Il sera plus affirmatif encore lors de la deuxième session en indiquant qu’à son avis il sera impossible pour des raisons financières de généraliser les expérimentations qui, comme celle présentée par un collège pilote ariégeois lors de cette deuxième session, recourent à une tablette par élève. 

Tout ne va donc pas si bien, du moins dans les départements, Mme la Marquise !

Cela va d’autant moins bien que les enseignantes présentant l’expérience de leur collège pilote pour tout le département indiquent qu’après ces premiers mois d’expérimentation (depuis février!), les tablettes ont très peu été utilisées en classe.

A ce moment-là du Séminaire, plusieurs pièces du puzzle qui paraissaient plutôt bien s’emboîter en écoutant depuis plus d’un jour les différents intervenants présentent des malfaçons inquiétantes et plus particulièrement à ce stade au niveau des collèges. Le manque de travail concerté et de définition d’objectifs en préalables aux expérimentations apparaît à tous les niveaux du dispositif (politique départementale, services départementaux, établissements, équipes pédagogiques).

En effet, à l’échelle de la politique départementale, comment peut-on laisser partir des collèges pilotes dans des expérimentations une tablette-un élève si déjà on doute à ce point de pouvoir généraliser un tel dispositif? Comment peut-on s’engager sans au préalable définir un investissement budgétaire crédible et pérenne sur plusieurs années ? Comment peut-on, après de nombreuses études et expérimentations en matière d’implantations du numérique à l’école, imaginer généraliser ou non une démarche sur la base de deux seuls établissements-pilotes pour tout un département? Et même généraliser tout cours un dispositif plutôt que de faire des appels à projets numériques et soutenir les projets pédagogiques préalablement définis par les équipes enseignantes et évalués par des tiers (académie, services départementaux)?

A l’échelle des équipes pédagogiques, comment peut-on partir dans un dispositif une tablette-un élève pour une utilisation si peu signifiante pédagogiquement et pour un aussi faible usage de ces outils en classe?

A l’échelle des services départementaux, comment se fait-il aussi que, d’une part, on parte dans ce type d’expérimentation alors que les ressources humaines pour les accompagner suffisent à peine pour deux collèges pilotes et qu’elles n’augmenteront pas significativement, voire pas du tout, lors de la généralisation et que, d’autre part, on laisse partir une expérimentation-pilote avec si peu d’usages pour ne pas dire de projet pédagogique?

Après des discussions postérieures à cette session avec des participants, un manque de concertation apparaît également puisqu’il n’y a pas de coordination départementale inter-services ou de budget commun entre le service en charge de l’équipement en «tuyaux» (haut débit) et le service en charge des équipements en matériel pédagogique numérique (tablettes, ressources). Compte-tenu d’une situation budgétaire critique, une telle approche paraît tout simplement suicidaire.

A ce stade, la volonté compréhensible de décentralisation se heurte, à l’échelle d’une grande partie des départements, à des tailles critiques trop faibles pour disposer de capacités financières, d’un portefeuille de compétences techno-éducatives ainsi que de ressources humaines adéquates en suffisance et pour les utiliser de manière efficiente.

La situation paraît moins critique au niveau des régions. Il s’agit pour elles de digérer leur nouvelle composition. Une fois, leur «fusion» digérée, elles auront plus de chance de disposer de la taille critique suffisante tant financièrement qu’en compétences et en personnels techniques et éducatifs.

A tous les niveaux, il conviendra encore de s’engager également et enfin dans des démarches bottom-up en généralisant des démarches d’appel à projet auprès des équipes pédagogiques plutôt que de généraliser des diffusions standardisées tant d’outils que de ressources numériques pédagogiques. Sur ce dernier point, il s’agira aussi de réaliser une décentralisation co-construite. Ce sera même la véritable décentralisation et rénovation pédagogique de l’Education nationale en France.

 

Classé sous :Ludovia, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

#Ludovia13 : le numérique du politique (ministère) à l’enseignant-e dans sa classe (1)

30 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Cette année à Ludovia, la synthèse de la table ronde politique du premier soir et celle concernant le mercredi le séminaire des collectivités locales ont été confiées à la Belgique avec Sebastien Reinders, et à la Suisse avec moi. Avec l’idée pour Aurélie Julien, co-organisatrice avec Eric Fourcaud de la manifestation, d’apporter un éclairage extérieur à ces thématiques évoquées chaque année à Ludovia. Allons-y pour un point de vue depuis la Suisse.

Préalablement, je noterai concernant cet exercice qu’il était nécessaire de dérouler le fil de ces thématiques depuis la table ronde politique du premier soir jusqu’au terme de la deuxième session du Séminaire des collectivités locales du lendemain après-midi. En effet, la mise en cohérence des différentes strates (Etat central, régions, départements, communes, établissements scolaires) jusqu’au réalisations effectives en classes (enseignants-élèves) n’est possible qu’à cette condition pour passer derrière le miroir des discours parfois convenus et policés. Seul le temps et les discussions hors champs permettent de faire apparaître certaines distorsions, tensions ou contradictions à l’observateur extérieur au système scolaire français.

Je vous propose de traiter de ces questions en deux parties. Ce premier billet traite essentiellement de la table ronde politique d’ouverture.

Table ronde d’ouverture : Présence, attention, engagement avec le numérique en classe ; les politiques publiques, la réponse des industriels, des chercheurs et des enseignants sont-elles à la hauteur de cette proposition ?

Commençons par une présentation en image des intervenants :

La synthèse réalisée par Sébastien et moi se trouve ici : https://docs.google.com/document/d/15TsCo7pNLuSo9nWpClzDzHQ-cpk1Z263upGfoV7jWp4/

Hormis le fait que la thématique de la table ronde, basée sur le thème de cette 13e édition ne sera abordé que marginalement et par une seule intervenante, l’exercice consiste pour les auditeurs à écouter une suite de discours individuels sans qu’il y ait de véritables échanges. Malgré le fait que plusieurs intervenants aient mis en avant le terme de co-construction, chaque intervenant vend sa région, son département, son état central ou l’approche de son académie. C’est convenu et humain dans la mesure où chacun et chacune devra présenter un bilan à ses électeurs ou à ses patrons pour être reconduit-e à la prochaine échéance électorale ou au prochain changement de ministre.

Si chacun tend à tirer la couverture à soi, les tensions entre les différents niveaux (Etat, régions, département) paraissent à première vue avoir diminué. Une nouvelle répartition des rôles a été instituée et mise en place depuis environ un an et demi. Cette nouvelle clé de répartition a causé quelques surprises que nous avons évoqué dans notre synthèse à propos de la maintenance prise désormais en charge par les régions dans les lycées.

Peut-on cependant si facilement distinguer équipements numériques (à charge des collectivités territoriales) et matériel pédagogique (Etat central) ? Au niveau des propos tenus lors de la table ronde, il est intéressant de noter les mots-clés des uns et des autres qui transgressent la règle établie pour répondre par la négative à cette question.

Ainsi au niveau des collectivités locales, nous avons pu noter les termes de politiques éducatives, culture numérique ou massification des usages. Le lendemain, dans le cadre du séminaire des collectivités locales, M. Kamel Chibli – Vice-Président de la région Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées et Vice-Président à l’Association des Régions de France (ARF) – a insisté de la part de la région pour que l’action pédagogique au sein des écoles soit amplifiée. Pour sa part, M. Jean-Pierre Quignaux, chargé de mission numérique à l’Assemblée des Départements de France (ADF) souligne la volonté des départements d’établir une liaison entre les différents systèmes numériques aux bassins de vie en coordination avec leurs actions sociales en vue d’établir une continuité pédagogique. Cependant, ces volontés peuvent rapidement être contrecarrées par la situation financière de ces collectivités locales, plus particulièrement à les entendre celle des départements. 

De leur côté, les représentants de l’Etat infèrent également dans la sphère des collectivités territoriales. Il en est ainsi lorsque Mme Armande le Pellec-Muller, Recteur de région académique de Montpellier et Toulouse, souhaite l’instauration d’un seul ENT par degré (primaire, collège, lycée) en France ou lorsque Mme Hélène Bernard, Rectrice de l’Académie de Toulouse, met l’accent sur les tablettes ou le mobilier scolaire. De son côté, Jean-Yves Capul, Chef du service du Développement du numérique éducatif au sein de la Direction du Numérique pour l’Éducation, ne manque pas de souligner que l’l’État intervient dans les équipements mobiles et individuels et que 25% des collèges sont déjà entrés dans ces programmes. Ce dernier élément a également été repris, ce lundi 29 août, lors de la conférence de rentrée par Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale.

Par ailleurs, tant Mme Hélène Bernard que M. Jean-Yves Capul ferment la porte aux velléités des collectivités locales d’intervenir au niveau pédagogique lorsque la première insiste sur le fait que l’État central garde la main, au moyen du projet pédagogique global contenu dans le projet de rénovation de l’école, sur la pédagogie et les matériel mis à disposition des enseignants notamment au travers de la diffusion de contenus éducatifs numériques adaptés soit nationaux (Canope, Eduscol), soit européens (Europeanna, invité d’honneur de l’édition 2016). Pour sa part, Jean-Yves Capul insiste sur l’important effort financier étatique fait en matière de formation des enseignants au numérique et au niveau des ressources mises à disposition des enseignants au travers de banques de ressources pour l’ensemble des programmes et des principales disciplines des cycles 3 et 4.

Ainsi donc, si le climat entre les différents partenaires s’est apaisé, les jeux de pouvoir et les rivalités transparaissent néanmoins en filigrane. Le point de convergence n’en demeure pas moins dans le fait que, pour chacun de ces acteurs, l’école numérique est une priorité, pour ne pas dire l’enjeu essentiel, de leurs politiques éducatives. Les montants engagés sont considérables et néanmoins ne paraissent pas suffire. C’est bien dans ce cadre-là qu’au-delà des jeux de pouvoir se situe l’enjeu d’une co-construction pour aboutir à une meilleure efficience des moyens engagés par les collectivités.

Fin de cette première partie. A suivre…

Classé sous :Ludovia, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Un chercheur veut confirmer la probable découverte d’un broch de l’âge du fer par la première femme archéologue d’Ecosse

30 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Un chercheur veut confirmer la probable découverte d’un broch de l’âge du fer par la première femme archéologue d’Ecosse.

Le Dr Murray Cook a lancé une campagne de financement participatif (avec succès) afin de pouvoir déterminer si la première femme archéologue d’Ecosse, Christian Maclagan, avait bien raison au sujet de Stirling. En effet, elle affirmait que la ville avait son propre broch (construction en forme de tour ronde et creuse) de l’âge du fer.

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Broch de Dun Telve près de Glenelg. Image: Wojsyl (CC BY-SA 3.0)

Sa découverte faite en 1870, et potentiellement importante, fut ignorée en son temps; le site qu’elle avait identifié ne fit pas l’objet de fouille et fut finalement oublié… tout cela parce qu’elle était une femme.
Lire la suite : Les Découvertes Archéologiques

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Un modèle en 3D d’Auschwitz pour mieux juger les criminels nazis

29 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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«Nous n’avons rien vu, nous ne pouvions rien voir.» Presque tous les anciens SS qui ont dû répondre de leurs actes face à la justice allemande au cours des dernières décennies ont adopté la même ligne de défense, celle consistant à affirmer qu’ils ignoraient ce qu’il se passait dans les camps de concentration où ils étaient employés autrefois. Ce genre d’affirmation étant très difficile à vérifier pour les tribunaux, l’Office bavarois de police criminelle a conçu un modèle en 3D du camp d’Auschwitz pour résoudre ce problème, rapporte le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung:

«Les participants d’un procès peuvent circuler dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau et voir ce que les prévenus ne pouvaient soi-disant pas voir, ce que les témoins décrivent, ce que les experts reconstituent. Une promenade virtuelle sur les lieux tels qu’ils étaient en 1944, une sorte de “Google Street View” sur le théâtre d’une tuerie de masse.»

Ce modèle a été élaboré à partir de quatre types de données: des photographies aériennes du camp d’Auschwitz, un modèle numérique du terrain fourni par le cadastre polonais, des plans de construction du camp conservés aux archives sur lesquels se trouvaient les bâtiments, les baraques et les chambres à gaz qui ont été dynamités et des scans des bâtiments, des baraques et des miradors qui sont toujours debout.

Source :  Un modèle en 3D d’Auschwitz pour mieux juger les criminels nazis | Slate.fr

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