? réviser #histoire pour le #BAC2016 . L’historien et les mémoires de la 2e GM 1/6). Grandes lignes en 6 cases
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Quelle place pour les Humanités digitales aux Journées suisses d’histoire à Lausanne ?
Depuis aujourd’hui jusqu’à samedi se tient la quatrième édition des «Journées suisses d’histoire». Cette année, ces journées ont lieu à l’Université de Lausanne. Dans un récent billet (Digital History delayed), Guido Koller, historien principal aux Archives fédérales Berne et spécialiste en histoire à l’ère numérique, souligne que si cette dernière existe en Suisse également, sa position n’est pas encore solide et que le programme de Journées suisses d’histoire en atteste avec seulement deux panels discutant explicitement des médias et des méthodes numériques.
Dans un premier panel, Jan Hodel, Mareike König et Nadine Fink présenteront, à l’aide d’études de cas, la façon dont les historiens travaillent avec les médias sociaux . Dans un second panel, Anne Jobin, Hannes Mangold, Stefanie Prezioso et Valérie Schafer présenteront la puissance des algorithmes dans les pratiques sociales historiques.
Cela illustre peut-être le scepticisme que Guido Koller constate, dans les pays de langue allemande pour sa part, au sujet de ces nouvelles méthodes. Scepticisme qu’illustre un récent article de Urs Hafner paru dans la Neue Zürcher Zeitung du 27 mai 2016 et dans lequel il est fait référence au récent livre publié par Guido Koller «Geschichte numérique – Historische Welten neu vermessen».
Pour notre part, nous aurons certainement l’occasion d’y revenir dans le cadre du panel avec Jan Hodel, Mareike König et Nadine Fink puisque j’y assurerai le commentaire/modération.
Complément (11.06.2016) : à ces panels, il faut encore ajouter à ces Journées des présentations flashs (voir la liste : https://www.journeesdhistoire.ch/127/flash-presentations.html) centrées les humanités digitales. Parmi ces présentations, on notera plus particulièrement celle de Frédéric Clavert sur les commémorations de la Première Guerre mondiale au travers de twitter (#WW1. Le centenaire de la Grande Guerre sur Twitter). Indiquons également que pour les organisateurs de ces Journées, les Humanités digitales faisaient partie des trois thématiques centrales du colloque (L’historien face aux Digital Humanities, le grand défi).
J’en profite pour présenter succinctement ce panel intitulé #Macht #SocialMedia #Erinerungskultur et ses intervenants. Au travers d’études de cas concrètes, Jan Hodel, Mareike König et Nadine Fink présenteront sous trois aspects différents et complémentaires l’utilisation et la place des médias sociaux dans les processus culturels de la mémoire historique et collective :
- Jan Hodel interviendra sous l’angle des possibilités de recherches, via une analyse de discours, sur deux corpus provenant de médias sociaux (twitter principalement) : les débats en Grande-Bretagne sur les hausses des frais d’étude et les débats en 2015 autour des commémorations des 500 ans de la bataille de Marignan;
- Mareike König s’attachera plus particulièrement à différentes formes de vulgaristaion ou d’usages publics de l’histoire sur Twitter, Facebook ou des blogs en relation avec les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale et plus particulièrement les journaux numérisés des combattants (Der Erste Weltkrieg “in Echtzeit”: Tagebücher 1914-1918 in den Sozialen Medien);
- Nadine Fink constate qu’à l’exemple des témoignages audiovisuels intégrés aujourd’hui dans les nouvelles expositions muséales ou à l’école, les modalités de transmission de l’histoire se sont fortement modifiées au cours des dernières années. L’offre importante de nouveaux médias et de matériaux numériques permet de transmettre l’histoire de façon nettement plus diversifiée. Spécialiste des questions relatives à l’histoire orale, elle appuiera son intervention sur deux projets : les Archives de la danse et «Nous, les PTT».
Dans chacun des cas, il sera possible de réfléchir à la culture mémorielle véhiculée par ces nouveaux médias et jusqu’à quel point ceux-ci tendent à concurrencer les discours historiques traditionnels ou dominants. Dans une autre perspective, les médias sociaux permettent-ils la circulation dans l’espace public de récits parfois conflictuels ou des exclus de l’histoire ? permettent-ils vraiment une pluralité de point de vue jusqu’à présent difficilement accessibles? Enfin, dans quelle mesure, les médias sociaux génèrent de nouveaux questionnements, renouvèlent ou non la forme de l’archive et proposent-ils de nouvelles formes de récit historiques ?
Concernant les participants à ce panel,
- Jan Hodel est co-fondateur avec le regretté Peter Haber d’hist.net et travaille en tant que professeur d’histoire et de diactique à la Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW) à Bâle et Brugg;
- Mareike König est bibliothécaire en chef et historienne du numérique (relations franco-allemandes au 19e siècle) au Deutsches Historisches Institut Paris.
- Nadine Fink est chargée d’enseignement en didactique de l’histoire et éducation à la citoyenneté à la HEP Vaud à Lausanne.
Au niveau pratique, ce panel aura lieu le samedi 11 juin de 9:00 à 10:45 en salle 4078 de l’Anthropole (attention lieu modifié).
Les Musées de la civilisation : une institution publique ou un entrepôt numérique? – HistoireEngagée
De grossses inquiétudes voient le jour suite aux récentes décisions de démantèlement du service de la recherche et à la fermeture provisoire de la salle de consultation des Musées de la civilisation du Québec. La communauté scientifique se mobilise notamment au travers de la signature de cette pétition.
Une institution muséale publique sans service de recherche et dont les archives sont inaccessibles aux chercheurs peut-elle encore se targuer d’être un musée? Ne devient-elle pas un simple entrepôt avec des collections qui, bien que remarquables, auront tôt fait de tomber dans l’oubli, ne trouvant plus personne pour les interpréter et les mettre en valeur?
Ces questions se posent alors que les Musées de la civilisation de Québec (MCQ) ont procédé, le 1er avril, au démantèlement complet de leur service de la recherche et s’apprêtent, le 23 juin prochain, à fermer la salle de consultation de leurs archives. Dans ce dernier cas, les MCQ affirment que cette fermeture est provisoire, sans indiquer de date de réouverture éventuelle.
Au mardi 7 juin 2016, 507 signataires individuels et 18 organismes ont contresigné cette lettre.
Lire la pétition et la liste des signataires : Les Musées de la civilisation : une institution publique ou un entrepôt numérique? – HistoireEngagée
La réponse – peu rassurante – du directeur général Stéphan La Roche sur le blogue des Musées de la civilisation : http://blogues.mcq.org/blog/2016/06/07/archives-et-recherche-aux-musees-de-la-civilisation-des-inquietudes-du-milieu/
Photographie : Livres rares et anciens des collections et archives des Musées de la civilisation. Photo : Musée de la civilisation, 4133icono0055
A l’occasion de ses deux nouvelles expositions égyptiennes, le musée royal de Mariemont (Belgique) teste le crowdfunding et la gamification
A l’occasion de ses deux nouvelles expositions « Dieux, génies et démons en Egypte ancienne » et « De Stargate aux comics: les dieux égyptiens dans la culture Geek » (21/05 – 20/11/2016), le musée royal de Mariemont (Morlanwelz, Belgique) a eu recours au crowdfunding pour financer une partie de l’exposition et à la gamification pour offrir une nouvelle forme de médiation dans sa collection égyptienne. Une manière pour le musée de toucher de nouveaux publics, et notamment les plus jeunes.

Le jeu vidéo « Le Passeur » Photo (c) antennecentre.be
Pour faire découvrir les collections égyptiennes du Musée royal de Mariemont aux enfants de 10 à 14 ans, le musée a choisi de lancer un jeu vidéo inspiré de la mythologie égyptienne, intitulé «Le Passeur». Ce jeu intéressera les enseignants d’histoire indépendamment de la visite du Musée.
Lire l’article : A l’occasion de ses deux nouvelles expositions égyptiennes, le musée royal de Mariemont teste le crowdfunding et la gamification
La chute de l’Empire byzantin était-elle inéluctable ?

L’entité politique qui se présentait comme l’Empire romain d’Orient et qui s’est étendu en Asie, en Europe et en Afrique a résisté à ses voisins durant onze siècles, jusqu’en 1453. Dans un récent ouvrage l’historien Michel Kaplan revient les éléments qui ont permis cette incroyable longévité. Cet article est la version longue d’un papier paru initialement dans le Matin Dimanche. Retour également sur la fin d’un empire qui est une des dates sensées marquées le passage du moyen-âge aux temps modernes.
Lire l’article de Guillaume Henchoz sur Medium : La chute de l’Empire byzantin était-elle inéluctable ?
Image : capture d’écran d’une miniature turque du XVe siècle illustrant la prise de Constantinople. © DR
Ces gaulois vendus à Rome
Face à l’ancienne fureur guerrière, le sac de Rome en 390, la prise de Delphes en 279, la société gauloise se serait-elle ramollie dans les années 60 avant notre ère ?
Vercingétorix devant ses troupes l’aurait dit « la Gaule unie, formant une seule nation, animée d’un même esprit, peut défier l’univers »… Certes, mais l’esprit n’y était déjà plus ! Le discours savant, évoque souvent une Gaule prête à rentrer dans l’histoire, peut-on, tout au contraire, envisager des élites gauloises livrant leur pays à César ?
À écouter sur France Culture : Laurent Olivier, Conservateur en chef du musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye http://ift.tt/1O91X9O
An Interesting Infographic on The Relationship Between Games and Learning
June 4, 2016 Learning has a lot to do with dopamine, a neurotransmitter that helps the brain manage rewarding and pleasant feelings. Activities that induce higher dopamine levels in the brain are usually associated with feelings of pleasure and reward (e.g playing games).
from Pocket http://ift.tt/1XsUlCt
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Revue de presse : Integrating Technology In Classrooms: Teach To One in a Oakland Charter School | Larry Cuban on School Reform and Classroom Practice
Now, with digital tools available and a climate hostile to the “factory-system of schooling”, the capacity to convert “personalized” learning into daily school work has spread.
Via Larry Cuban http://ift.tt/1kBMiKL
Revue de presse : « La classe inversée est une révolution, mais pas celle que l’on croit » » VousNousIls
Pour Hélène Dufour, présidente d’Inversons la Classe:
«La classe inversée est une révolution, mais pas celle que l’on croit. Ce n’est pas une révolution pédagogique, dans la mesure où les principes qui la sous-tendent existent depuis longtemps. On la retrouve dans les courants de pédagogie nouvelle du début du XXe siècle.
En revanche, ce qui est révolutionnaire, c’est la diffusion “virale” de la classe inversée, qui se fait par les acteurs de l’éducation, sur le terrain. C’est une révolution de l’éducation, au sens où ce sont les acteurs, dans les classes, qui s’en emparent et la partagent – sans que cela soit imposé par l’Education nationale. Des pratiques se diffusent entre enseignants. Par la rapidité de ce mouvement de terrain, c’est vraiment une révolution.»
via VousNousIls http://ift.tt/1h6nRWA
« La classe inversée est une révolution, mais pas celle que l’on croit » » VousNousIls
Revue de presse : Henry Rousso : les itinéraires de la mémoire – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
« La mémoire constitue sans nul doute le grand mythe contemporain des sociétés démocratiques modernes, une forme de conjuration contre la répétition des catastrophes de l’histoire récente dont on commence à voir les limites » (Henry Rousso)
L’ouvrage se présente sous la forme d’un recueil d’articles. Le « je » y est omniprésent, non pas à des fins narcissiques, mais dans une logique d’autocritique. Le propos remet en question les missions que nous octroyons à la mémoire. Souvent pessimiste, il ouvre cependant des pistes intéressantes, notamment pour en faire une question transnationale, puisqu’en nous concentrant sur nos mémoires nationales, nous risquons de créer les nouvelles causes d’un conflit.
via Nonfiction.fr le portail des livres et des idees http://ift.tt/rGlLHm
Henry Rousso : les itinéraires de la mémoire – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées