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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

Alors que nous nous Zoomons sur l’apprentissage en ligne…. | History News Network

24 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

Sur History News Network, Norman J.W. Goda, directeur du Centre d’études juives de l’Université de Floride et l’auteur de The Holocaust: Europe, the World, and the Jews (2013), s’interroge sur ce qui se passe actuellement avec le passage subit à un enseignement universitaire entièrement à distance. Il s’y intéresse plus particulièrement au travers de l’utilisation de Zoom, plateforme de réunion vidéo, chouchou actuel du monde universitaire et tertiaire. Extraits traduits.

« Zoom » – ce mot enfantin ludique, qui faisait autrefois référence aux voitures rapides, signale aujourd’hui un changement radical dans l’enseignement supérieur, qui se déroule sous nos yeux grâce à COVID-19 et à la nécessité de faire passer les cours universitaires en direct en ligne. Zoom, pour ceux qui ne le savent pas, est la plateforme de réunion vidéo par laquelle les professeurs font tous migrer nos classes vers le format en ligne.

[…].

Pour l’instant au moins, en tant qu’universitaire qui enseigne dans les universités d’État depuis près de trente ans, je suis déchiré par la question qui se pose. D’une part, les étudiants qui se sont inscrits à mon cours d’histoire de l’Holocauste ce semestre à l’université de Floride l’ont fait parce qu’ils étaient intéressés par le sujet, parfois intensément. Alors que j’essaie de faire passer mes cours et mes séances de discussion d’une salle de classe à un format Zoom, je veux offrir quelque chose qui se rapproche le plus possible de l’expérience en classe. D’autre part, je pense, comme beaucoup de mes collègues, que les administrateurs d’université et les législateurs des États américains étudieront un jour de très près cette expérience accélérée d’éducation en ligne. Sommes-nous des universitaires leur montrant comment ils pourraient nous remplacer au nom d’une efficacité accrue ?

[…]

Enfin, il y a la qualité de notre propre travail, de notre préparation pédagogique. […] Quel matériel allons-nous présenter pour faire un point particulier sur, par exemple, la résistance juive dans le ghetto de Varsovie, ou sur la reconstruction après la guerre civile, ou sur la dictature de Robespierre ? Comment allons-nous le présenter ? Quel verbiage utiliserons-nous ? Quels visuels utiliserons-nous ? Quand quitterons-nous le pupitre pour une promenade dans l’allée ? Quand ferons-nous une pause et inciterons-nous les élèves à réfléchir plutôt qu’à prendre des notes ? Quelles questions leur poserons-nous lorsqu’ils discuteront ? Comment pouvons-nous les encourager à interagir et même à débattre entre eux en face à face, avec des expressions et des gestes ? Comment leur faire comprendre qu’il n’y a pas de réponses en noir et blanc mais seulement des arguments, certains réfléchis, d’autres nécessitant un développement intensif ?

Ces questions, et bien d’autres encore, constituent ce qui fait de l’enseignement supérieur en direct sur un campus universitaire une expérience pour le corps enseignant et les étudiants qui ne peut être reproduite en ligne, du moins grâce à la technologie Zoom avec laquelle je suis devenu familier. Même si toute la technologie « fonctionne », comment nos efforts plus larges, ayant été coincés par le portail entre l’ordinateur d’une faculté et celui des étudiants, peuvent-ils sortir sans distorsion de part et d’autre, d’une manière que nous ne pouvons pas encore pleinement reconnaître ? […]

Mais la véritable interaction qui résulte d’un véritable apprentissage ? Je n’en suis pas du tout sûr. […] Nous pouvons écouter, mais notre ouïe est étouffée. Nous pouvons nous connecter, mais notre interaction est entravée.

Pour cela, nous devons tous être, une fois de plus, dans la même pièce.

Espérons que ce sera bientôt le cas.

A lire la version complète en anglais : As We Zoom into Online Learning…. | History News Network

Crédit photo : Pixabay License. Free for commercial use. No attribution required

Classé sous :Enseignement à distance, Opinions&Réflexions

Gastronomie médiévale — Enseigner avec le numérique

23 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

Une exposition en ligne de la Bibliothèque nationale de France.

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L’exposition est structurée en 3 parties, en images, arrêt sur et gros plan. La première section s’intéresse à l’alimentation, la cuisine et les repas. On apprend entre autres que les céréales sont la base de l’alimentation, préparées le plus souvent sous forme de pain. Les légumes font partie de la nourriture quotidienne des paysans et en particulier le chou.

— À lire sur eduscol.education.fr/numerique/tout-le-numerique/veille-education-numerique/mars_2020/gastronomie-medievale/

Crédit photo : Illustration (repas) : Histoire d’Olivier de Castille et d’Artus d’Algarbe. Paris, BnF, Département des manuscrits, Français 12574 fol. 181v. gallica.bnf.fr / BnF

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

HistoireCafé Episode 1 : Podcastez !

21 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Une semaine de confinement et de travail à distance et voilà le résultat me concernant : mon premier podcast (entre autres choses). 

Ce premier épisode est consacré au matériel utilisé pour réaliser ce podcast. Enfin, c’est plutôt la version test et le résultat de mon apprentissage du jour à l’aide du matériel que je compte utiliser pour réaliser mes prochaines prises audios et mes podcasts.

HistoireCafé sera un podcast destiné à l’enseignement de l’histoire à l’ère numérique. Pourquoi café ? Parce que j’aime le café.

Bonne écoute et votre avis, bien évidemment, m’intéressera.

Matériel utilisé :

  • Enregistreur numérique : Zoom H5
  • Micro : Røde Procaster
  • GarageBand Mac
  • Habillage musical : The Rendez-vous de Harrison Amer

Ce mail ne comporte aucun placement de produit ou de sponsoring direct ou indirect. Que cela soit dit.

Crédit image : Photo de israel palacio sur Unsplash

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Covid-19 : heurs et malheurs de la continuité pédagogique (à la française)

19 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Introduction à l’article de Jean-François Cerisier : la situation que connaît la France est largement transposable à l’échelle de la Suisse, voire même de la plupart des pays. A lire donc sans modération.

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Le numérique ne suffit pas à motiver les élèves, la nature des activités et la qualité de l’accompagnement sont déterminants.
Shutterstock

Jean-François Cerisier, Université de Poitiers

Il n’aura fallu que quelques jours pour que la « continuité pédagogique » devienne un sujet de préoccupation nationale. Il y a peu de temps encore, c’est un principe que l’on invoquait en parlant du passage des élèves d’une classe ou d’un cycle à l’autre – et aux dispositions requises pour assurer la réussite des élèves lors de ces transitions.

Avec la pandémie de Covid-19, la continuité pédagogique renvoie à la nécessité d’offrir un enseignement aux 12 millions d’élèves dont les écoles, collèges et lycées sont fermés. Elle s’inscrit dans le discours public comme une toute nouvelle dimension des Plans de Continuité des Activités (PCA) qui anticipent les conséquences de crises majeures sur les services vitaux, par des stratégies visant à préserver leur activité autant que possible.

Formellement présente dans les plans des académies, la continuité pédagogique consiste pour l’essentiel dans l’inventaire des moyens numériques susceptibles d’être mobilisés et très peu – voire rien – n’est dit sur la façon de les mettre en œuvre en fonction des crises, et d’y préparer les enseignants.

Ainsi, interroger la continuité pédagogique dans le cas de la pandémie actuelle pose à la fois la question de ses objectifs en termes de politiques éducatives, celle de la nature et de l’efficacité du dispositif annoncé par l’État mais aussi de l’ensemble des autres initiatives de terrain.

Articuler local et national

Le dispositif mis en place par l’État, expérimenté dès les premières fermetures d’établissements aux élèves dans l’Oise et le Haut-Rhin, repose sur l’articulation entre une offre nationale – celle du Centre National d’Enseignement à Distance (CNED)- et une mobilisation des enseignants dans les établissements scolaires avec leurs moyens propres.

Mise en place du dispositif de classe virtuelle dans l’Oise, début mars 2020 (AFP).

La contribution du CNED réside dans son programme « Ma classe à la maison » qui se compose de ressources en ligne permettant aux élèves d’écoles primaires, de collèges et de lycées de réviser leurs cours de début d’année dans la plupart des disciplines.

Cet ensemble de ressources est complété par la mise à disposition de plates-formes permettant aux enseignants d’organiser des classes virtuelles, en associant web-conférence et partages de documents. À l’échelle locale, les enseignants peuvent s’appuyer sur les environnements numériques de travail déployés dans leurs établissements (ENT) et l’ensemble des ressources acquises à leur attention par l’État, par leur collectivité territoriale de référence et par l’établissement.

Logique de substitution

Il y a plusieurs façons de penser l’éducation hors de l’école et voilà des années que le numérique bouscule tous les formats pédagogiques. L’école ne s’est pas pleinement saisie des nouveaux modes d’accès à l’information et des nouvelles façons d’apprendre qu’il instaure. Pourtant, le plan de continuité pédagogique annoncé par le ministre répond à une logique de substitution du numérique aux cours classiques, à travers des outils visant à reproduire au mieux à la maison les conditions de l’apprentissage au sein des établissements scolaires.




Lire plus sur Conversation:
L’école face au « crash test » du coronavirus


Pas beaucoup d’innovation donc dans la manière de penser l’école, alors que les conditions auraient pu inviter à l’imagination et à la créativité institutionnelle. D’autre part, plusieurs arguments font douter du bien-fondé de cette démarche et, malheureusement de son efficacité, même s’il n’est pas permis le moindre doute sur l’engagement des services de l’État ni de celui des enseignants qui font et feront « au mieux » pour la mise en œuvre de ce plan de continuité pédagogique.

Le premier est celui de l’impréparation. Il n’est pas contestable que l’ampleur et la dynamique de crise sanitaire n’était guère prévisible et n’était de fait pas prévue. Il est donc tout à fait normal que les ressources pédagogiques acquises par l’État ou développées par ses opérateurs comme le CNED ou Réseau Canopé ne suffisent pas à satisfaire les besoins des élèves et de leurs enseignants dans la perspective de semaines ou de mois de fermeture des établissements.

Première journée d’école à la maison (France 3 Pays de la Loire).

Il est à noter que les éditeurs scolaires et producteurs de ressources numériques éducatives sont nombreux à proposer un accès temporairement gratuit à leurs produits dont on ne doute pas qu’il répond à un réel élan de solidarité tout en leur assurant une solide promotion. En revanche, il est plus inquiétant d’observer que la formation initiale et continue des enseignants ne leur permet pas de disposer de solides compétences en ingénierie techno-pédagogique.

C’est vrai dans le contexte ordinaire de la classe et encore davantage dans le contexte de la distance. Il existe bien sûr de nombreux enseignants très expérimentés et compétents dans ce domaine mais ils constituent une minorité des 870 000 enseignants français.

Solutions de terrain

Le deuxième argument est celui de la verticalité du processus qui ignore notamment la réalité et les nécessités de l’inventivité pédagogique de terrain. Si le ministre de l’Éducation nationale tient un discours ferme et pertinent sur la nécessité d’adosser les pratiques pédagogiques à la recherche, il est impossible d’ignorer que les pratiques pédagogiques, quand bien même bénéficient-elles de cet indispensable accompagnement scientifique, s’inventent sur le terrain.

Dans ce contexte radicalement nouveau où l’intégralité d’un système éducatif national s’apprête à basculer d’un enseignement conventionnel présentiel à un dispositif de formation à distance pour une durée indéterminée, il semblerait raisonnable de miser sur la capacité des établissements scolaires et de leurs enseignants à inventer des solutions dans la diversité des situations, des élèves et des enseignants.

On s’étonne ainsi du discours centré sur la mise en œuvre de dispositifs et ressources pédagogiques institutionnels somme toute limités quand rien n’est dit qui pourrait valoriser le rôle des associations et collectifs d’enseignants pourtant susceptibles de jouer un rôle majeur.

La twictée, exemple d’innovation pédagogique porté par des collectifs enseignants.

Le troisième argument concerne les élèves dont il est difficile d’imaginer qu’ils trouveront tous à la maison les conditions favorables que leur offre l’École. Apprendre suppose une ambiance propice et une organisation qui limite la distraction et apporte une aide et un accompagnement personnalisé.

En l’absence du cadre scolaire qui a justement été pensé à cet effet, il y a fort à parier que seule une fraction des élèves saura maintenir l’attention nécessaire à des activités d’apprentissage qui en réclame beaucoup et saura déjouer toutes les difficultés des apprentissages. C’est d’ailleurs pourquoi il semble indispensable de repenser les activités pour augmenter l’engagement des élèves.

L’expérience montre que le recours au numérique n’est pas un facteur de motivation en soi – sauf de façon éphémère – et que c’est la nature des activités proposées et la qualité de l’accompagnement humain qui sont déterminantes. De plus se pose la question des conditions requises pour être un « bon élève » à distance, un élève qui réussit.

Nouvelles compétences

Outre la disponibilité des équipements techniques qui soulève la question d’équité sociale se pose celle des compétences. Compétences techniques bien sûr, avec un trompe l’œil qui laisse penser aux adultes que les plus jeunes sont plus compétents dans l’utilisation des techniques numériques qu’ils ne le sont en réalité et que la distribution de ces compétences est fortement corrélée à des variables sociales.

Compétences non numériques également comme celles de gestion du temps, de planification des tâches ou d’organisation des documents qui sont déterminantes et dont l’absence est souvent compensée à l’école par l’accompagnement des enseignants. Finalement, c’est l’autonomie des élèves qui est questionnée, bien plus critique à distance qu’à l’école.

Terminons sur la question récurrente mais qui prend un relief nouveau de l’équipement et de la situation des enseignants à la maison. Alors que l’État compte sur eux pour organiser les activités d’apprentissage des élèves et les accompagner à distance en s’appuyant sur les techniques numériques, très rares sont ceux qui disposent d’un équipement mis à leur disposition et lorsque c’est le cas, cela relève de politiques d’équipement des collectivités territoriales.

Dans ces conditions, compter sur l’engagement des enseignants revient à faire le pari qu’ils se sont formés eux-mêmes, qu’ils ont autofinancé leur équipement et leur connectivité, qu’ils sauront mobiliser les ressources mises à disposition par l’État mais aussi identifier et utiliser celles des éditeurs privés qui auront bien voulu les rendre disponibles et celles, qu’ils s’engageront enfin dans une large démarche collaborative avec leurs collègues.

Finalement, plutôt que d’essayer de reproduire à la maison l’école avec sa forme scolaire héritée de Condorcet, la pandémie de Covid-19 pourrait être et sera peut-être un magnifique laboratoire pour repenser l’école à l’ère du numérique.

Jean-François Cerisier, Professeur de sciences de l’information et de la communication, Université de Poitiers

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

Classé sous :Enseignement à distance, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Coronavirus et enseignement à distance, « entre augmentation des inégalités éducatives et transformation pédagogique »

18 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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« La crise sanitaire nous pousse à réfléchir la classe “hors la classe” » mais « risque d’amplifier les inégalités », explique Pascal Plantard, professeur d’anthropologie des usages des technologies numériques, dans une tribune au « Monde ».

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En résumé pour Pascal Plantard,

la « forme scolaire » classique est un véritable moule organisationnel qui représente l’une des difficultés freinant l’appropriation des technologies par des enseignants dont le travail en équipe n’est pas encore au cœur de la culture professionnelle. Si on se réfère aux théories de l’appropriation des technologies, dans chaque niveau scolaire, on va rencontrer trois catégories d’enseignants : dans des établissements équipés et connectés, avec des familles plus ou moins à l’aise avec le numérique, on va trouver des enseignants qui travaillent déjà en équipe et sur des projets collectifs, communiquent avec les élèves et les familles en ligne et mettent de nombreuses ressources à disposition sur l’ENT. Dans la deuxième catégorie, on va trouver des enseignants qui ont intégré l’ENT et le diaporama et doivent faire de même avec l’enseignement à distance et les autres dimensions du numérique, dans la continuité des apprentissages. Enfin, des enseignants qui ont tout découvert lundi matin. L’éducation nationale va devoir compter sur les dynamiques d’entraide et de formation entre pairs de ces trois catégories.

Les premières observations sur les différentes zones contaminées de Bretagne démontrent que ces transformations nécessitent de l’anticipation et s’appuient sur l’expérience des enseignants déjà fortement mobilisés sur le numérique, notamment dans les coopératives pédagogique et numérique du Living-Lab Interactik, déployé depuis trois ans dans la région.

Source : Coronavirus et enseignement à distance, « entre augmentation des inégalités éducatives et transformation pédagogique »:

Crédit photo : Photo by Alice Hampson sur Unsplash

Classé sous :Enseignement à distance, Opinions&Réflexions

Une grippe à cent millions de morts – La Vie des idées

18 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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À propos de : Freddy Vinet, La grande grippe. 1918. La pire épidémie du siècle, Vendémiaire

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Prise entre les grandes épidémies du passé et l’horreur de la guerre mondiale, la grippe de 1918-1919 a longtemps peiné à être reconnue comme un désastre sanitaire et social majeur. Les réactions face à l’épidémie actuelle témoignent d’un déni récurrent face à une maladie qui déconcerte.
Quelques jours avant de mourir du fléau qui ravage le monde en 1918, Guillaume Apollinaire trouve encore la force d’ironiser sur cette grippe « mondaine » contractée par le roi d’Espagne, Alphonse XIII : « Sans chanter encore victoire, on peut envisager maintenant la fin de l’épidémie. […] La grippe espagnole ne sera plus qu’un mauvais souvenir ». Affaibli par une blessure de guerre, le poète succombe le 9 novembre, alors qu’explose le nombre de victimes de ce qu’on appelle désormais, dans la presse française et anglophone, la « grippe espagnole ».

Appellation peu pertinente car, si la grippe se manifeste de manière virulente en Espagne dès le printemps 1918, son origine se trouve sans doute ailleurs, dans le Midwest américain. Zoonose, c’est-à-dire maladie infectieuse transmise de l’animal vertébré (aviaires, porcins et bovins notamment) à l’homme, la grippe de 1918-1919 appartient déjà au type H1N1, rendue célèbre en 2009 par une éruption qui suscite une inquiétude planétaire. Les forces motrices de la mondialisation et le contexte particulier de la fin de la Première Guerre mondiale, expliquent sa circulation rapide, sur près de deux ans, à travers toute la planète, en faisant la première pandémie véritablement mondiale et laissant entre 50 et 100 millions de victimes.

L’ouvrage consacré en 2018 par l’historien de la santé Freddy Vinet à cette grippe retrace les enjeux d’une maladie dont les contemporains eux-mêmes ont eu du mal à saisir l’ampleur. Il souligne la difficulté à « penser la grippe », alors que la révolution pasteurienne semble triompher des grandes épidémies et que le conflit mondial a concentré l’attention par ses sanglantes moissons. Incrédulité d’autant plus grande que, si la grippe frappe de manière très inégale classes sociales et groupes ethniques, elle fauche en Europe ce qu’il reste d’une jeune génération très éprouvée par la guerre.

Ouvrage : Freddy Vinet, La grande grippe. 1918. La pire épidémie du siècle, Vendémiaire, 2018. 264 p., 22 €.

Lire le compte-rendu : Une grippe à cent millions de morts – La Vie des idées

Classé sous :Histoire savante, Publications

Covid-19: une opportunité de se lancer dans l’enseignement à distance? | Pédagoscope

17 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Ma ressource du matin est un excellent podcast réalisé par ma collègue Ariane Dumont (Pédagoscope) de la HEIG-VD avec Amaury Daele de la HEP-VD. Je ne peux que vous conseiller de l’écouter en cette période d’enseignement à distance.

Ariane Dumont
Ariane Dumont

Présentation :

En raison du coronavirus, les institutions réfléchissent à des solutions pour permettre le bon fonctionnement des enseignements et des apprentisssages. Enseigner à distance s’impose comme une solution idéale, oui mais voilà, enseigner à distance est très différent d’enseigner en présence et on peut basculer d’un mode à l’autre du jour au lendemain.

Pédagoscope en parle avec le Professeur Amaury Daele, de la Haute Ecole Pédagogique de Lausanne.

Amaury Daele
Amaury Daele

Le professeur Amaury Daele tient un blog sur la pédagogie de l’enseignement supérieur et il est un spécialiste de l’hybridation.

Le podcast : https://podcasts.apple.com/ch/podcast/covid-19-une-opportunité-se-lancer-dans-lenseignement/id1484771645?i=1000467888110

En complément : Fiches enseignement à distance-Freebie

Le billet d’Ariane Dumont qui accompagne ce podcast (et le résume) : http://pedagoscope.ch/enseigner-a-distance/

Les références accompagnant son billet :

  • Angelo, T. A., & Cross, K. P. (1993). Classroom assessment techniques: a handbook for college teachers (2nd ed). Jossey-Bass Publishers.
  • Bain, K. (2004). What the Best College Teachers Do. Harvard University Press.
  • Barkley, E. F. (2009). Student Engagement Techniques : A Handbook for College Faculty. John Wiley and Sons.
  • Berthiaume, D., & Rege Colet, N. (Éd.). (2013). La pédagogie de l’enseignement supérieur : Repères théoriques et applications pratiques (Vol. 1). Peter Lang.
  • Brauer, M. (2011). Enseigner à l’université. Conseils pratiques, astuces, méthodes pédagogiques. Armand Colin.
  • Leclercq, D. (Éd.). (1998). Pour une pédagogie universitaire de qualité. Mardaga.
  • Svinicki, M., & McKeachie, W. J. (Eds.). (2011). McKeachie’s teaching tips. Strategies, research, and theory for college and university teachers (13th ed.). Wadsworth.

Toute belle journée à vous toutes et tous.

Crédit photo : Pixabay License. Free for commercial use. No attribution required

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L’avenir radieux du Blended Learning… sous conditions | elearning letter

16 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Depuis ce week-end, l’enseignement à distance occupe très largement les esprits des enseignant.es et professeur.es de tout degré. A ce propos, aujourd’hui, le terme de Blended Learning est régulièrement utilisé. Derrière ce terme nouveau, il y a une réalité bien plus ancienne que met en évidence Jean-Michel Pauline (Directeur Général, Babylon.fr) . Cependant les technologies numériques lui permettent d’évoluer en permanence… pour le meilleur si la pédagogie reste au cœur de la formation ! Jean-Michel Pauline rappelle également quelques principes de base d’un enseignement à distance. Extrait. Bonne lecture et courage.

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Le Blended Learning, ce n’est pas une révolution…

Jean-Michel Pauline : En effet, il serait grand temps de désacraliser le vocabulaire, car le blended learning n’a rien de nouveau ! N’importe quel formateur digne de ce nom – je ne parle pas du formateur Powerpoint évidemment – l’a toujours pratiqué dans ses cours en salle : apports de connaissance, cas concrets, travaux de groupe, jeux de rôle…

Traçabilité, pédagogie suffisent-elles ?

Jean-Michel Pauline : Non, il y faut aussi l’attrait graphique des modules à distance : le défilement de fichiers Word soutenus par une voix off de synthèse et illustrés par des images tirés d’un catalogue “Merlin l’Enchanteur”, c’est du passé ! […]

Une autre condition, c’est celle de la souplesse qu’il est nécessaire d’avoir sur les durées de formation en fonction des modalités : 45 minutes pour un module ou un webinaire, 10 minutes pour une brique élémentaire d’acquisition ou de révision, une journée pour une phase de mise en application des savoirs : toutes les options sont possibles, car c’est la pédagogie et la prise en compte du travail quotidien de l’apprenant qui doivent dicter le choix de la solution. Aucune étude scientifique n’autorise à prononcer un oukase sur telle ou telle durée. La seule donnée à retenir étant que l’attention baisse au bout de 10 minutes, il faut mettre l’alternance des modalités au cœur de la pédagogie, même, et a fortiori, lorsque la formation se joue 100% à distance !

Source : L’avenir radieux du Blended Learning… sous conditions | elearning letter

Crédit photo : Photo de Markus Spiske sur Unsplash

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La « distance sociale » : Les implications de la pandémie de la grippe espagnole en 1918-1919 | Active history

15 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Dans Active History, l’historienne canadienne Esyllt W. Jones propose un intéressant article relativement à la grippe espagnole de 1918-1919 et la met en relation avec notre situation actuelle, liée au COVID-19. Je vous en propose ici sa traduction.

Pour une historienne de la grippe pandémique, ce sont des jours étranges. Le passé entre en collision avec le présent. Comme si un fil conducteur avait émergé, maintenant, nous reliant à ceux qui ont fait face, à leur manière, à une expérience partagée à l’échelle mondiale en 1918-1919.

Un groupe d'infirmières à High River, Alberta, porte des masques faciaux pour tenter de repousser la grippe espagnole, octobre 1919. Archives de Glenbow 3452-2.
Un groupe d’infirmières à High River, Alberta, porte des masques faciaux pour tenter de repousser la grippe espagnole, octobre 1919. Archives de Glenbow 3452-2.

J’ai été honoré d’entendre les récits que les familles ont nourris et maintenus en vie sur la grippe de 1918-1919, les histoires de leur peuple, comment ils ont persisté et comment leur vie a été changée par une épidémie qui a tué plus de 50 000 Canadiens et 50 millions de personnes dans le monde. Pendant une grande partie du XXe siècle, l’histoire ne s’est pas beaucoup souciée des récits de leur vie. À tel point que l’histoire de la grippe n’a pas vraiment perturbé la tendance de la modernité, ni le récit progressif de la médecine moderne. Ceci malgré le fait que les médecins, les infirmières et les agents de santé publique qui ont combattu la grippe ont honnêtement révélé leur agonie et leur sentiment d’échec à l’époque. « Il n’est pas question de garder le loup hors de la bergerie », a déclaré un médecin hygiéniste britannique après la fin de la pandémie. C’était à la fois un cri de ralliement et une déclaration de chagrin.

C’est comme vivre au milieu d’une histoire que vous avez déjà lue, tout en espérant une meilleure fin. Le déroulement est effrayant, mais il n’y a pas de surprises. Qu’est-ce qui vous est familier ? Le courage des prestataires de soins de santé et la capacité à faire passer les besoins des autres en premier. Les exigences énormes qui leur sont imposées et les risques qu’ils prennent chaque jour. Les histoires récentes de familles qui ont passé des journées dans des maisons avec des proches décédés. La suggestion de fosses communes. En 1918-1919, la frontière entre les morts et les vivants était perméable, et pour certains, cette porte ne s’est jamais refermée ; leur vie était peuplée d’esprits et de fantômes.

Mais il ne s’agit pas pour autant que l’histoire se répète. Après tout, il n’est pas trop tard pour que nous puissions éviter 50 millions de morts. L’histoire ne nous détermine pas. Mais la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui pourrait le faire. Les lignes de fractures sociales qui sont apparues lors de la pandémie de 1918-1919 étaient profondes, et largement ignorées dans les discours publics de l’époque. Néanmoins, il n’y a pas eu une seule expérience de la grippe. Il y avait l’image dominante de la grippe comme une maladie démocratique à laquelle tout le monde était également sensible, et puis il y avait un ensemble de réalités divisées qui reflétaient les inégalités sociales sous-jacentes. Le taux de mortalité des autochtones était plusieurs fois supérieur à celui des Canadiens non autochtones, et certaines communautés étaient presque anéanties : un autre événement dans une longue relation entre le colonialisme et la maladie. Les travailleurs urbains qui avaient un accès limité aux soins sont morts non seulement d’une infection, mais aussi de l’inégalité inscrite sur leur corps, en combattant le virus dans des logements surpeuplés et mal ventilés, en choisissant de travailler ou de mourir de faim, sans économies pour faire face à la perte de revenus ou pour enterrer les morts. Jeunes travailleurs célibataires. Des agriculteurs pauvres qui sont tombés malades et n’ont pas pu vaincre les infections secondaires après être retournés trop tôt dans leurs champs et leurs granges.

Bien que la couverture médiatique et les messages de santé publique suggèrent aujourd’hui que nous sommes tous en danger pour le Covid-19, nous ne sommes pas également en danger. Il ne s’agit pas d’une seule pandémie, mais d’une myriade d’histoires qui finiront par montrer que nous ne sommes pas tous dans le même bateau. Une question clé qui façonnera la façon dont l’histoire de Covid-19 est écrite par les historiens est de savoir si, et comment, nos gouvernements et nous-mêmes choisissons d’y répondre.

Allons-nous considérer Covid-19 comme une menace pour le corps social, et pas seulement pour l’individu ? La « distanciation sociale » a du sens du point de vue de la santé publique, mais aux oreilles d’un historien, elle semble être une métaphore d’un problème plus profond. En 1918, à Winnipeg, la communauté a mobilisé des ressources pour s’assurer que les victimes et leurs familles ne se retrouvent pas sans nourriture, sans vêtements, sans literie propre ou sans accès à des soins de soutien. Des bénévoles, des voisins, des organisations ethniques, des syndicats, des églises – beaucoup (surtout des femmes) ont joué ce rôle, en distribuant de la nourriture, en répondant aux appels à l’aide, en collectant des fonds, en donnant de l’argent aux familles qui en avaient besoin, en les aidant à enterrer leurs morts avec dignité. Les boucs émissaires étaient peu nombreux. Ce n’était pas suffisant pour éviter la souffrance, mais c’était quelque chose.

Comme Rebecca Solnit l’a fait remarquer en évoquant la possibilité d’une solidarité à la suite de catastrophes, les histoires de pandémie sont potentiellement porteuses d’espoir. Ce sont des récits sur l’action et le choix humains, autant que sur les microbes.

Lorsque les échecs des réponses gouvernementales à la pandémie ont été exposés en 1918-1919, une prise de conscience accrue de l’inégalité corporelle, ainsi qu’une confiance mutuelle, ont constitué la base des demandes pour quelque chose de mieux : pour un système de santé qui ne soit pas construit sur l’inégalité. Dans les années 1920, et de plus en plus lors des catastrophes économiques et écologiques des années 1930, les voix en faveur d’une médecine socialisée sont devenues de plus en plus convaincantes. Les premiers programmes de santé socialisés au Canada, promulgués par le CCF de la Saskatchewan en 1944-45, sont nés de l’action d’une génération qui se souvenait de deux guerres mondiales et d’une pandémie mondiale. D’une certaine manière, ils s’imaginaient non pas au bout du monde, seuls sur son bord, mais vivant dans un avenir meilleur.

Esyllt W. Jones est professeure d’histoire et membre à temps partiel du département des sciences de la santé communautaire de la faculté de médecine de l’université du Manitoba, et doyen des études à St John’s. Elle est l’auteure de Influenza 1918: Disease, Death and Struggle in Winnipeg3, et éditrice avec Magda Fahrni de Epidemic Encounters: Influenza, Society and Culture in Canada, 1918-19204. Son ouvrage le plus récent, Radical Medicine 5, se concentre sur l’histoire des soins de santé socialisés au Canada.

Source et article original en anglais : The Distance Between Us: The Implications of Pandemic Influenza in 1918-1919 – Active History

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Les 150 ans du Vorort | Documents diplomatiques suisses (Dodis)

13 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Il y a 150 ans, le 12 mars 1870, fut fondée l’une des plus importantes associations économiques du pays: l’Union suisse du commerce et de l’industrie (USCI, appelée plus souvent Vorort et aujourd’hui devenue economiesuisse). Sous le permalink dodis.ch/R34 de Dodis on peut trouver près de 1000 documents rédigés, reçus ou qui mentionnent l’association patronale de lobbying de l’économie privée. Ces correspondances démontrent de manière éclairante les liens étroits entre la politique, l’administration et le secteur privé dans le domaine du commerce extérieure de la Suisse.

Les documents ainsi présentés nous emmènent dans un voyage à travers l’histoire de la politique économique extérieure de la Suisse: de la participation à l’exposition industrielle de Chicago en 1891 (dodis.ch/42473) ou de la révision de l’accord commercial avec le Japon de 1896 (dodis.ch/42618), en passant par les contacts commerciaux avec le Troisième Reich en 1938 (dodis.ch/46525) et le blocus économique des Alliés en 1940 (dodis.ch/46981), jusqu’à la question d’une adhésion de la Suisse à l’Organisation des Nations Unies (dodis.ch/40699) et de l’intégration européenne dans les années 1970 (dodis.ch/48713).

Source : Les 150 ans du Vorort | dodis.ch

Légende image : Toujours prêt à plaider pour la défense des intérêts économiques suisses à l’étranger. En-tête d’une lettre du Président du Vorort G. Winterberger au Département politique, 7 octobre 1976, dodis.ch/49928.

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