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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

France : la fabrique de l’histoire scolaire

16 janvier 2018 by Lyonel Kaufmann

Au fil de 51 épisode d’octobre 2016 à début 2018, l’émission de la Fabrique de l’histoire (France culture) a mené l’enquête, dans un feuilleton diffusé chaque jeudi, sur la fabrication de l’histoire scolaire en France. Cette enquête a été menée au travers de visites de classes ou de musée, d’entretiens avec des enseignants et des portraits d’élèves, de discussion avec la formation des enseignants à l’ESPE ainsi que des trois grandes associations d’enseignants (Clionautes, Aggiornamento, APGH) et d’un regard sur la fabrique des manuels scolaires.

Pour la Fabrique de l’histoire, il s’agit d’enquête de la fabrique des programmes d’histoire à leur application dans les classes et de réaliser une exploration de l’histoire telle qu’elle s’enseigne aujourd’hui en France du primaire au baccalauréat.

Suite aux 51 épisodes du feuilleton, La Fabrique de l’histoire scolaire conclut avec quatre émissions.

Dans une première émission (15 janvier 2018), la discussion est menée avec trois enseignants de lycée (Sébastien Durand, professeur au lycée Olympe de Gouges à Noisy-le-sec; Mathieu Giacomo, professeur au micro lycée Jean Macé de Vitry sur Seine et Camille Taillefer, professeur au lycée Jacques Feyder à Epinay-sur-Seine) et propose un retour d’expérience.

L’émission :

Dans la deuxième (16 janvier 2018), Séverine Liatard revient sur le concours national de la résistance et de la déportation. En 2017, le sujet était : La négation de l’homme dans l’univers concentrationnaire nazi. Fabien Pontagnier, enseignant d’histoire-géographie au collège Joliot-Curie de Stains, avec le concours d’Amaury Pierre, professeur d’éducation musicale ont mené avec un groupe d’élèves volontaires de troisième un projet foisonnant et multiforme sur la mémoire de la déportation. Au final, Fabien Pontagnier et ses élèves ont conçu une « malle pédagogique » pensée comme un outil de transmission des savoirs sur la déportation. Dans cette malle, des jeux pédagogiques, panneaux d’exposition, vidéos correspondent aux démarches et aux travaux menés tout au long de l’année. La restitution y été déposée le 31 mars à la Direction des services éducatifs de l’éducation nationale. Les élèves du collège Joliot-Curie de Stains ont reçu un prix spécial « passeurs d’histoire » et poursuivent aujourd’hui un travail de transmission avec les plus jeunes.

Travaux des élèves• Crédits : Séverine Liatard

L’émission :

L’émission fait notamment entendre la voix des enseignants et d’élèves au cœur de ce projet.

Les 51 épisodes de la série : https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire-scolaire/saison-28-08-2017-08-07-2018

A suivre…

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions

Compte-rendu : La déchéance de nationalité sous Pétain | La vie des idées

11 janvier 2018 by Lyonel Kaufmann

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En juillet 1940, le gouvernement de Vichy promulgue une loi qui annule les naturalisations accordées par son prédécesseur, sous une Troisième République libérale. Environ 15 000 personnes, parmi lesquelles de nombreux Juifs, sont déchues de leur nationalité entre 1940 et 1944. L’étude de Claire Zalc montre comment cette politique d’exclusion fut mise en œuvre.

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De 1940 à 1944, la France de Vichy dénaturalise à peu près 15 000 hommes, femmes et enfants, dont plus de 7 000, un nombre disproportionné, sont Juifs. Les grandes lignes de ce récit ont déjà été esquissées par le passé. Dans son ouvrage historique Vichy France : Old Guard and New Order (1972), Robert Paxton consacre quelques pages au sujet. En s’attachant principalement à montrer que la politique française n’a pas été imposée unilatéralement par l’Allemagne, et en faisant la lumière sur une xénophobie proprement française, Paxton souligne ainsi le caractère antisémite des mesures. L’ouvrage suivant de Paxton, ainsi que les recherches de Bernard Laguerre, Patrick Weil et d’autres, ont approfondi l’étude des dénaturalisations sous Vichy, en insistant sur la nouveauté d’un antisémitisme racial en politique française (1). Claire Zalc s’inscrit dans leur sillage. Elle reprend, à quelques nuances près, les chiffres avancés par ses prédécesseurs, et elle porte une très grande attention au rôle de l’antisémitisme. Mais elle prend l’existence de cet antisémitisme français pour donnée, et donc, comme point de départ de son étude. Zalc étudie la manière dont la xénophobie française et l’antisémitisme ont interagi et se sont alimentés mutuellement, et la manière dont ils fonctionnaient. Mais avant tout, elle montre comment ils ont été mis en pratique.

La recherche menée pour cet ouvrage relève du tour de force. Le Comité de révision de naturalisations et les magistrats qui ont supervisé le processus n’ont laissé aucune archive derrière eux. En conséquence, Zalc a assemblé son récit à partir d’un large éventail de collections d’archives, en particulier celles des dossiers de naturalisation gardées par le ministère de la Justice. La loi sur la nationalité est suffisamment complexe pour que Vichy choisisse de travailler avec les juristes qui ont auparavant naturalisé des étrangers pour le compte de la Troisième République, parmi la génération qui a précédé L’Étrange Défaite, pour finalement les dénaturaliser au cours de la guerre. Leurs méthodes de travail peuvent être suivies dans ces dossiers. Sans disposer de riches délibérations sur lesquelles s’appuyer, Zalc déduit l’intention de l’action. Elle dresse un échantillon de mille dénaturalisations sur les quinze mille avérées, et les étudie en profondeur, en démêlant l’intention officielle et en montrant comment les réalités locales modèlent la mise en œuvre de cette intention selon différents contextes à travers le pays.

Lire la suite du compte-rendu : laviedesidees.fr

Recensé : Claire Zalc, Dénaturalisés. Les retraits de nationalité sous Vichy, L’Univers historique, Paris, Éditions du Seuil, 2016, 388 p.

(1) Bernard Laguerre, « Les dénaturalisés de Vichy (1940-1944) », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, no. 2, octobre-décembre 1988, pp. 3-15 ; et Patrick Weil, Qu’est-ce qu’un Français ? Histoire de la nationalité française depuis la Révolution, Paris, Grasset, 2002.

Classé sous :Histoire savante, Publications

Pamphlets de Céline : « un travail d’historiens et de politologues » est indispensable

11 janvier 2018 by Lyonel Kaufmann

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Alors que la discussion fait rage concernant le projet de publication des pamphlets antisémites de Céline, l’historien Zeev Sternhell explique, dans une tribune au « Monde », pourquoi un essai introductif sur ce que fut l’antisémitisme au XXe siècle en France doit précéder toute réédition de ces pamphlets antisémites.

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Zeev Sternhell à Berlin (2016). Source : Wikipedia. CC BY-SA 4.0

Tribune. Une édition critique des pamphlets de Céline ne saurait se réduire à une reprise de l’édition québécoise avec l’ajout d’une simple préface littéraire concoctée à Paris. Céline est une figure majeure de l’antisémitisme français, de la tentation nazie en France et de l’usage qui en fut fait par la droite fasciste ou fascisante française. Remettre ces textes sous les yeux du grand public permet, d’une part, de mieux reconstituer les réalités idéologiques du XXe siècle, ce qui est toujours positif et conforme aux devoirs d’un éditeur, mais, d’autre part, peut contribuer à rendre une certaine légitimité à l’antisémitisme, ce qui de toute évidence n’est pas l’objectif de Gallimard.

Si on se lance dans une telle entreprise, il est impératif de faire précéder ce recueil non pas d’une quelconque préface, mais d’un essai introductif savant sur ce que fut l’antisémitisme au XXe siècle en France, sur ses racines et sa fonction politique ainsi que sur sa signification pour le contexte culturel général. Une telle démarche demande non seulement de grandes connaissances mais un gros travail sur les réactions de l’opinion publique de l’époque. C’est un travail d’historiens et de politologues.

Pour lire la suite (accès payant) : Pamphlets de Céline : « un travail d’historiens et de politologues » est indispensable | Le Monde

Mise à jour :

Les Inrocks nous informent ce jour que La réédition des pamphlets antisémites de Céline est “suspendue”. La principale raison invoquée par l’éditeur Pierre Gallimard est que «les conditions méthodologiques et mémorielles ne sont pas réunies pour l’envisager sereinement». Il a donc décidé de reculer, sans préciser si ce n’était que partie remise. Les éditions Gallimard comptaient publier en mai 2018 les trois pamphlets antisémites de Céline.

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions

Les Moyen Âge de Game of Thrones | Cahiers de recherches médiévales et humanistes

31 décembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Florian Besson, Catherine Kikuchi et Cécile Troadec nous offrent un très intéressant article relativement à la grande saga de George R.R. Martin, A Song of Ice and Fire, et sa célèbre adaptation en série télé, Game of Thrones. Au vu du succès rencontrés par cette saga, cette article intéressera tout enseignant en charge d’un enseignement du Moyen Age.

Là où tous les critiques soulignent le « réalisme » de ces cycles, les auteurs de cet article se demandent quel est ce réel représente et réimaginé : de quel Moyen Age parle-t-on ? Les auteurs s’intéressent de près  au monde crée par Martin, pour se demander quels éléments sont retenus ou laisses de côté, places au cœur de l’intrigue ou en marge de l’histoire, ce qui conduit aussi à s’interroger sur ce que cela nous dit des représentations contemporaines du Moyen Age.

Comme les auteurs l’indiquent en introduction à leur article :

il s’agit de comprendre ce qui se passe quand on parle de Moyen Âge dans un cycle littéraire et télévisuel. Si les critiques, on l’a dit, sont souvent prompts à souligner avec enthousiasme le réalisme de l’œuvre de Martin, c’est le réel de référence qu’il s’agit dès lors d’interroger. Car, alors que les critiques parlent sans cesse d’une série qui s’inspire du Moyen Âge, pensé comme une période unifiée, les médiévistes au contraire parlent de périodes et de lieux différenciés, bref, de plusieurs Moyen Âge. […] Il s’agit dès lors d’interroger le réalisme de l’œuvre, non pas pour se demander si elle est réaliste, mais pour se demander à quel réel on renvoie, autrement dit pour déconstruire le rapport au Moyen Âge historique de l’univers créé par George R. R. Martin, le tout pour comprendre, peut-être, ce que cela nous apprend sur la façon dont aujourd’hui le Moyen Âge est perçu et compris, au-delà des cercles universitaires.

Par ailleurs, pour bien souligner l’importance pour des historiens de s’attacher à l’oeuvre de George R. R. Martin, les auteurs rappellent

que les livres de Martin se vendent à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires, ce qui est, est-il besoin de le souligner, bien plus que n’importe quel livre d’historien. À bien des égards, le Moyen Âge de Martin l’emporte sur celui des historiens – notamment chez les étudiants, et les auteurs de cet article, tous trois chargés de TD à l’université, s’en rendent bien compte.

A ce titre, l’enseignant d’histoire du secondaire se retrouve également dans une position semblable lorsqu’il aborde le Moyen Age avec ses élèves.

Après cette introduction, l’article de Florian Besson, Catherine Kikuchi et Cécile Troadec s’articulent en trois temps. En premier lieu, les auteurs portent leur attention sur les pouvoirs représentés dans la série, car le monde imaginaire de Martin met en scène des personnages qui interagissent, le plus souvent sur le mode de la compétition ou du conflit. Dans un deuxième temps, c’est le monde construit et extrêmement spatialisé du récit qui amène nos auteurs à l’étude des territoires. Enfin, ce monde est doté d’une histoire propre, qui participe puissamment de l’effet de réel mais suscite également des questionnements et est révélatrice de la manière dont le Moyen Âge est perçu et utilisé, d’où un dernier temps centré sur les histoires.

En conclusion de leur passionnante enquête, les auteurs relèvent qu’une partie de la raison du succès de la série réside dans le fait qu’elle offre au lecteur/spectateur plusieurs Moyen Âge et que chacun y reconnaît le sien. Ils le qualifie ainsi de Moyen Âge kaléidoscope, fusion de diverses temporalités et concentré, au sens chimique, de Moyen Âge.

Cependant,

Cette fusion de strates temporelles, qui n’est pas sans présenter parfois de véritables contradictions, doit être expliquée et analysée : à l’heure où une grande majorité du public, et notamment des étudiants, découvrent le Moyen Âge à travers Game of Thrones, le risque est que cette fusion devienne confusion.

Par ailleurs, l’article relève LE grand absent dans ce tableau : l’absence de l’Eglise et du clergé à Westeros alors que le médiéviste se doit de

rappeler leur rôle absolument fondamental dans l’histoire de l’Occident médiéval, au cœur de la production culturelle, de la structuration sociale, et de la vie politique, et faire comprendre que le Moyen Âge se joue au moins autant sur les champs des batailles que dans les grands monastères, et que les manuscrits enluminés en sont un symbole à part entière, au même titre que l’épée.

De plus,

là où Martin plaque souvent des réalités sociales contemporaines sur des structures politiques médiévales, il faut rappeler la grande altérité, anthropologiquement parlant, du monde médiéval.

Et, au final, les auteurs nous invitent à

refuser la tentation, très présente dans cette série, de penser le Moyen Âge comme un bloc, en en niant la diversité et les évolutions, notamment sociales et économiques. Impossible, aujourd’hui moins que jamais, de parler « du » Moyen Âge : s’il y a bien des cohérences et des continuités dans cette période, qui se prolongent d’ailleurs au-delà de la date limite de 1492 et autorisent à parler d’un « long Moyen Âge », reste que les différences entre les siècles sont nombreuses. Poser le Moyen Âge comme une unité relève moins de l’enquête scientifique que du fantasme, celui d’un monde socialement figé, économiquement replié, géographiquement clos.

Dès lors, en partant de l’univers de nos élèves ou de nos étudiants construits notamment à l’aide de l’Historie fantasy et plus particulièrement de Game of Thrones, il faut les amener à mener l’enquête pour réintroduire une « époque riche et complexe, tissée d’évolutions nombreuses qui se répondent les unes aux autres », « déjà ouverte sur le monde, et en étroite connexion avec les autres espaces ». En fait, il faut toujours combattre cette vieille antienne d’un Moyen Âge conçu comme une parenthèse que viendraient fermer les Grandes Découvertes ou un moment où l’histoire allait moins vite qu’aujourd’hui.

L’article : Florian Besson, Catherine Kikuchi et Cécile Troadec, « Les Moyen Âge de Game of thrones », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 28 | 2014, mis en ligne le 31 décembre 2017, consulté le 31 décembre 2017. URL : http://journals.openedition.org/crm/13765 ; DOI : 10.4000/crm.13765

Le lecteur pourra également prolonger sa lecture sur un autre aspect fort présent dans la série : le climat. Ainsi,  le climat tel que décrit dans la série ainsi que dans les livres est-il plausible ? Et quels sont les facteurs permettant à la terre parallèle créée par George R. Martin de connaître de telles saisons ? Des scientifiques de  l’université de Bristol, de Cardiff et de Southampton en Angleterre se sont penchés sur la question de manière tout à fait érudite et argumentée. Mais, ils n’ont pas laissé pour autant leur humour au vestiaire: leur article collectif est signé de l’un des personnages de la série Samwell Tarly domicilié dans la citadelle de Westeros… Lire la suite : Comment expliquer le climat de Game Of Thrones ? | Sciences & Avenir (27.12.2017)

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions, Publications Balisé avec :Game of Thrones, moyen-âge

Les cartes de connaissance du cerveau à l’écran | Le Café Pédagogique

23 décembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Mind mapping, schéma heuristiques, cartes mentales, cartes conceptuelles, schéma conceptuels, concept map etc.… autant de dénominations qui recouvrent finalement une idée simple mais qui peut se traduire par des objets et des pratiques différentes. Dans les classes ces outils deviennent de plus en plus quotidiens, même si les uns et les autres n’en mesurent pas forcément les logiques, l’intérêt et les limites. L’idée simple, on peut la résumer en parlant de schématisation ou de représentation visuelle d’un objet, d’une situation… compliquées voire complexes. La notion sous-jacente est liée au travail d’un psychologue qui fut proche des théories de Piaget, David Ausubel (dans les années 1960). Les auteurs les plus connus sur ces questions sont J. Novak et T. Buzan. Si ce dernier est plus médiatisé du fait de son activité liée à une démarche commerciale, le premier est un chercheur qui, dès la fin des années 1970 a posé les bases de cette forme de modélisation, de représentation. Il nous faut cependant remonter à la notion de schéma ou plus simplement de représentation « imagée » de la réalité. Le schéma est une traduction de la réalité sous une forme graphique. A ce titre, il transforme la réalité pour la rendre différemment accessible que par l’observation directe. Cette forme supplée à l’absence de l’objet, mais aussi à la difficulté de comprendre un objet en n’en percevant que la partie externe.

Lire la suite de l’excellent billet de Bruno Devauchelle sur le Café Pédagogique : Les cartes de connaissance du cerveau à l’écran

Image : Pixabay

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

« Quelle Histoire ! » Une application du Musée des Beaux-Arts de Montréal réalisée avec Ubisoft et destinée aux élèves

22 décembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le 15 novembre 2017, le Musée des beaux-arts de Montréal a lancé Quelle Histoire! Une application interactive pour tablette numérique, destinée aux élèves du secondaire. Grâce à l’aide financière d’Ubisoft Montréal et conçu et produit par le MBAM, les groupes scolaires auront l’occasion de parcourir le musée d’une manière originale et interactive.

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Ce nouvel outil d’apprentissage pluridisciplinaire propose aux élèves de découvrir la collection d’art québécois et canadien du pavillon Claire et Marc Bourgie du MBAM, et d’explorer des époques et des réalités culturelles diverses à travers des oeuvres d’art. Ce virage numérique pour le Musée a déjà été amorcé avec le lancement de sa plateforme educart.ca1 en septembre dernier pour rendre sa vaste collection d’art accessible au plus grand nombre.

Partenariat avec Ubisoft

Ce partenariat entre le Musée et Ubisoft Montréal s’inscrit dans le programme Ubisoft Codex, qui a pour objectif d’éveiller la jeunesse, et de développer leur curiosité d’apprendre par le jeu. Avec le MBAM, Ubisoft Codex compte désormais 20 partenaires en éducation et 17 initiatives pour soutenir la persévérance scolaire à tous les niveaux.

L’application Quelle Histoire !

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L’application Quelle Histoire! convie les élèves de toutes les classes du secondaire à un voyage dans le temps à la découverte de la collection d’art québécois, et canadien. Les élèves sont divisés par groupe de deux, et avancent à leur rythme tout au long du parcours. En suivant le fil de l’histoire et en explorant les cultures de diverses époques, les élèves peuvent apprécier les oeuvres par le biais de questions d’observation, de réflexions et de déductions. 

Conjuguant une approche artistique, technologique, sociale et historique, les contenus pluridisciplinaires s’arriment au Programme de formation de l’école québécoise. Un croisement entre l’évolution de l’art et de la société permet à l’élève de situer, par exemple, l’époque des rencontres entre Autochtones et colonisateurs, la vie de leurs ancêtres à l’aube de l’industrialisation, la formation des artistes, le développement de la métropole, la modernité dans l’art, les revendications des artistes au temps des manifestes, etc.

L’application a été inspiré par un projet de recherche sur la médiation numérique mené par Marie-Claude Larouche, professeure à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

mbam

L’article : Le Musée des Beaux-Arts de Montréal lance avec Ubisoft une nouvelle application destinée aux groupes scolaires

  1. Concernant Educart, vous pouvez lire l’article du CLIC France. ↩

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

L’immigration en terre vaudoise | Revue historique vaudoise no 125

12 décembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le 125e numéro de la Revue historique vaudoise consacre son dossier spécial à l’histoire de l’immigration en terre vaudoise.

Ce dossier spécial expose dans toute sa diversité l’histoire de l’immigration dans le canton de Vaud et en Suisse romande. Réunissant une dizaine d’auteurs issus autant du monde académique que de la société civile ou de l’immigration, ce numéro offre des contributions originales et inédites sur l’histoire de plusieurs vagues migratoires jusqu’alors peu étudiées, à l’exemple de la migration fribourgeoise sur les rives du Léman, le souvenir du Refuge huguenot dans de nombreuses familles vaudoises, l’histoire des associations italiennes à Lausanne ou encore la représentation des travailleurs saisonniers par la Télévision Suisse Romande dans les années 1970 et 1980.
Cette livraison de la RHV s’intéresse non seulement à l’histoire de plusieurs communautés étrangères, mais aussi à la mémoire de l’immigration à travers le récit de plusieurs auteurs eux-mêmes issus de la migration.
Ainsi, ce numéro de la Revue historique vaudoise allie recherche historique et questionnements sur un thème d’actualité.

À lire également dans ce numéro:

Les Helvètes en marche: confrontation de sources.
Réforme observante et emprise territoriale: l’éphémère implantation du Tiers-Ordre régulier de Saint-François à Savigny, diocèse de Lausanne, 1491-1531.
Comptes rendus des ouvrages d’histoire vaudoise et romande publiés de 2015 à 2017 (30 titres).

Table des matières du dossier « immigration »

Éditorial (David Auberson): Migrants d’hier et d’aujourd’hui

Gypsiers, tonneliers, charpentiers et domestiques: l’immigration à Aubonne durant le XIXe siècle (Laurence Marti)
L’implantation fribourgeoise en terre vaudoise: le cas des verriers de Semsales transférés à Saint-Prex (1914-1948) (Georges Andrey)
Alexandra Tegleva (1883-1955), une femme dans l’ombre (Irina Ivanova)
L’immigration italienne dans le canton de Vaud, entre constantes et mutations (1950-2017) (Marina Marengo)
Les associations italiennes à Lausanne: une géographie en mouvement entre mémoire et avenir (Angela Alaimo)
Paroles de travailleurs étrangers à la Télévision Suisse romande (1960-1986) (Diolinda Hajda)

Cahier Hélène Tobler
Entre guerre et asile: des réfugiés de l’ex-Yougoslavie sous l’objectif d’Hélène Tobler (Joëlle Bonard)

Mémoire·s de l’immigration
La mémoire de l’origine: familles vaudoises, immigration et identité huguenote (Jean-Pierre Bastian)
Un musée comme lieu de mémoire de l’immigration (Ernesto Ricou)
Le récit des origines (Madeleine Knecht-Zimmerman)

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Héroïnes de la Révolution : une anthologie – Littérature et Révolution

4 décembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Une très chouette initiative de ce carnet de recherche de nous présenter des ouvrages au sein desquels l’histoire des femmes pendant la Révolution occupent une place significative.

 1. Les femmes du 14 juillet

Et si le temps a gardé trace de centaines d’hommes, des femmes, en revanche, il ne nous reste que quelques noms: Marie Choquier, Catherine Pochetat, Marie Charpentier et Pauline Léon. Le fleuve s’arrête là; il entre dans le sable. Et si les femmes sont si mal servies par nos mémoires, si leurs noms de familles ont disparu, si leur adresse, leur date et leur lieu de naissance ne nous sont point parvenus, il nous reste du moins les prénoms du temps. Elles s’appellent Thérèse ou bien Marie-Thérèse, Louise ou bien Marie-Louise, Catherine ou Marie-Catherine, Jeanne ou Marie-Jeanne, Anne ou Marie-Anne, car il y a des milliers de Marie dans cette foule du 14 juillet et des milliers de Jeanne, mais il y a aussi Geneviève, Élisabeth, Madeleine, Françoise, Gabrielle, Julienne et Marguerite, oui, elles sont toutes là, elles donnent le bras à Bock et aux deux Bocquet, à celui de Venarrey comme à celui de Dompierre. Avec Melot, elles partagent une pomme, avec Barrot, elles échangent une plaisanterie, avec La Vèze et Bournillet, un sourire. Mais on les appelle encore du nom de leur mari, femme Garnier, femme Lorion, femme Gerveau, femme Lambert, femme Blanchet, femme Jutot qui bat le linge, femme Cotin, qui picole au cabaret, femme Beaudra qui essore ses torchons, femme Quinquet qui souffle sa bougie, femme Titus qui torche son gamin, femme Navet derrière son comptoir et femme Bassin devant son lavoir. Et puis ces femmes ont des métiers; elles sont étalantes sur les trottoirs, couturières, ouvrières, polisseuses, loueuses de chaises, crieuses de vieux chapeaux, vendeuses de marée, marchandes de cannes, marchandes de fruits, marchandes d’épingles, marchandes de cierges, marchandes de crêtes de coq, marchandes de tout.

Éric Vuillard, 14 juillet, Actes Sud, 2016.

Pour les autres livres et héroïnes de la Révolution : Héroïnes de la Révolution : une anthologie – Littérature et Révolution

Image à la une: Louis Lafitte (dessinateur) et Salvatore Tresca (graveur), Frimaire, Paris, chez l’Auteur, vers 1797-1798, détail. Sur Gallica.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

La révolution d’octobre à travers les yeux des Suisses | Dodis

12 novembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le 7 novembre 1917 au soir, la légation de Suisse à Pétrograd envoie un télégraphe à Berne. «Il semble que le coup d’État des maximalistes ait réussi. Pétrograd est complètement aux mains du soviet local. Un gouvernement Lénine/Trotski est sur le point de se former. Ce soir, à 10 h, des coups de feu et des tirs d’artillerie ont retenti dans les environs du palais d’Hiver.» La missive appartient à la longue correspondance entre la délégation diplomatique suisse en Russie et les autorités fédérales. À l’occasion du centenaire de la révolution d’octobre, le centre de recherche Documents Diplomatiques Suisses (Dodis) publie ces documents officiels, permettant de revivre ces événements qui auront marqué le XXe siècle via un angle helvétique. Au cœur de ce grand imbroglio politique qui aura pour conséquence la démission d’un conseiller fédéral et une brouille de plusieurs décennies entre les deux pays, un personnage: le conseiller d’État genevois Édouard Odier, l’un des fondateurs de la légation de Suisse en Russie.

Le Ministre de Suisse à Pétrograd, E. Odier, au Chef du Département politique, A. Hoffmann
Le Ministre de Suisse à Pétrograd, E. Odier, au Chef du Département politique, A. Hoffmann
Political report (RP)
Rapport sur la situation politique en Russie. Odier ne croit ni à un changement dynastique ni à une révolution sociale. Source : http://dodis.ch/43533

Le dossier préparé par les Documents diplomatiques suisses permet de reconstituer l’histoire conflictuelle des relations entre la Suisse et le Russie entre 1917 et 1923. C’est à cette date que l’affaire Conradi parachèvera la rupture entre Berne et Moscou1.

Le dossier : e-Dossier: La Suisse et la révolution russe

Référence image d’en-tête : La Légation de Suisse à Berlin à la Division des Affaires étrangères du Département politique. Telegram (T). Les Affaires étrangères mettent en garde contre les représentants russes devant être envoyés en Suisse. Lien : http://dodis.ch/43660

  1. Le 10 mai 1923, le Suisse de Russie Maurice Conradi abat un diplomate russe devant l’Hôtel Cecil, à Lausanne. Maurice Conradi est le fils d’un industriel ruiné par la révolution russe, qui veut venger son père et son oncle tués par les bolcheviks. Bien que le Conseil fédéral condamne fermement l’assassinat, il le juge comme un crime mû par des motifs privés et refuse de le qualifier de «crime d’État», au grand dam de Moscou. Au procès, l’affaire est mise en perspective avec le destin tragique de sa famille, la souffrance des Suisses de Russie et les victimes des bolcheviks. L’acquittement de Conradi, en novembre 1923, rompt définitivement le contact entre la Russie et la Suisse. Les relations ne reprendront qu’en 1946. ↩

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

L’éducation civique laissée à elle même en Europe

10 novembre 2017 by Lyonel Kaufmann

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Si l’éducation civique figure dans la plupart des systèmes éducatifs européens, son importance varie selon les pays , explique une nouvelle étude d’Eurydice. « Les autorités éducatives accordent moins d’attention à l’éducation civique dans l’enseigneemnt professionnel que dans l’enseignement général », note par exemple l’étude qui relève aussi du flou dans le pilotage de cette éducation. Partout l’éducation civique est basée sur 4 objectifs : construire avec les autres, avoir une pensée critique, agir de façon responsable et agir démocratiquement.

L’étude: https://webgate.ec.europa.eu/fpfis/mwikis/eurydice/index.php/Publications:Citizenship_Education_at_School_in_Europe_%E2%80%93_2017

Source : L’éducation civique laissée à elle même en Europe

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

Tirés de nos archives

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Exposition Ibn Khaldoun (lien)

4 décembre 2007 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La figure d’Ibn Khaldoun Site de l’exposition consacrée en 2007 à Ibn Khaldoun qui a été l’un des plus grands intellectuels musulmans et appartenait à une famille hispano-musulmane établie dans la province de Séville. (tags: Histoire IbnKhaldoun)

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Sac de plage : Le goût de l’archive à l’ère numérique | Projet éditorial

15 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Frédéric Clavert (frederic.clavert@uni.lu) et Caroline Muller (caroline.muller@univ-reims.fr) nous présente l’objet de leur projet éditorial dont vous pouvez suivre la passionnante élaboration en ligne. Concernant l’origine du projet, voici la discussion collective initiale autour d’un tweet. Un passionnant working progress qui se lit comme un roman policier. A tester à la plage ?! « En 1989, Arlette Farge publie […]

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Un général, des généraux : les coulisses du putsch d’Alger du 13 mai 1958 et le retour de de Gaulle sur un air d’opéra-bouffe

14 juin 2022 Par Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Le retour aux affaires de l’Homme du 18-juin a perdu depuis longtemps son aura providentielle. Le scénario d’Un général, des généraux bâti par Nicolas Juncker se fondant strictement sur les faits, il fallait trouver un angle saillant pour conter l’arrivée du messie de Colombey à l’Elysée, précédée du grand cirque de ses apôtres algérois et […]

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“Avec cette lettre cesse le jeu et commence l’indéfendable. Supprimer la formation des maîtres, placer ces nouveaux maîtres “dans des classes”, attendre que certains d’entre eux s’effondrent, et leur signifier par courier hiérarchique que “les élèves ont le droit d’avoir devant eux des enseignants compétents” et que le cas échéant ils feraient mieux “de démissionner”, est une stratégie managériale ayant effectivement déjà fait ses preuves, et dont l’avantage est de révéler à ceux qui l’ignoreraient encore l’étymologie du mot “cynisme”. Comme des chiens. Vous avez, “messieurs qu’on nomme grands”, merveilleusement contribué à l’enrichissement de l’horizon sémantique du cynisme : ce qui était au départ le seul mépris des convenances sociales, désignera désormais également le total et absolu mépris de l’humain.”

14 octobre 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lettre à Laurence |OWNI

A l’école des jeux de rôle: des gymnasiens dans le quotidien des Romains – Le Temps

4 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’atelier «Qvotidie» propose aux élèves romands de résoudre une enquête dans la Rome antique, un jeu de rôle pédagogique qui complète et rafraîchit les méthodes d’enseignement. Reportage du journal Le Temps au Gymnase Provence à Lausanne. « D’un point de vue pédagogique, «le jeu touche aux compétences transversales du plan d’études romand: collaboration, communication, stratégie d’apprentissage, pensée […]

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France : les nouveaux programmes scolaires bousculent le collège

14 avril 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après les rythmes scolaires, l’éducation prioritaire, le collège… c’est une réforme majeure que la gauche engage sur le terrain de l’école : celle des programmes, censée entrer en vigueur à la rentrée 2016. Lancée en 2013 par Vincent Peillon, la première version de cette «refonte» de l’école a été remise à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, […]

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Revue de Presse : Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz | Libération

9 avril 2014 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Witold Pilecki témoigne à Varsovie le 3 mars 1948 (Photo PAP. AFP) Varsovie. 19 septembre 1940. Un officier de réserve polonais, Witold Pilecki, se fait volontairement rafler par les Allemands et interner à Auschwitz pour y tisser un réseau de résistance: «Le Rapport Pilecki», à paraître en avril, livre le témoignage exceptionnel de ce héros […]

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