Le manuel d’histoire franco-allemand : un échec ? | Café pédagogique
Twitter est un outil puissant de veille scientifique. Cependant, on peut se demander si l’outil est vraiment adapté à la communication institutionnelle. Plus que des institutions, ce sont des individus qui se présentent sur Twitter. La diversité de leurs intérêts fait la richesse du média. Pour les institutions, Twitter se limite souvent à un canal supplémentaire pour diffuser leurs fils RSS. Qu’en pensez-vous ?
Un rôle du martyr qui n’est pas propre aux musulmans, ni aux révoltes arabes. La France pendant la révolution de 1789 comptait également ses martyrs, sacrifiés pour le salut commun. «Ces martyrs sont morts pour le bien public, dans une révolution qui est d’abord vue comme une régénération, témoigne Jean-Clément Martin, historien, spécialiste de la révolution française. Ils justifient le déroulement des événements, en lien avec les héros du moment, ils en sont aussi les exemples qu’il faut suivre. Leur présence a joué également dans l’acceptation de la mort par les Français de l’époque. Mort reçue ou mort donnée.»
En Europe et aux États-Unis, à l’instar de ce qui s’était produit pour Napoléon Bonaparte, il se dév
En Europe et aux États-Unis, à l’instar de ce qui s’était produit pour Napoléon Bonaparte, il se développe dès le vivant de Garibaldi une légende dorée et une légende noire du personnage. Cet ouvrage désire cerner les contours de ces légendes qui transforment le condottiere italien en modèle pour les uns et en contre-modèle pour les autres. Les contributions de nombreux historiens étrangers permettent de dessiner une carte précise de la géographie du garibaldisme et de l’antigaribaldisme dans l’aire latine, anglo-saxonne, germanique et slave.
Présentation de l’éditeur: Le présent volume termine la grande synthèse de Jean Wirth sur l’im
Présentation de l’éditeur:
Le présent volume termine la grande synthèse de Jean Wirth sur l’image médiévale, commencée en 1999 avec « L’Image à l’époque romane », suivie en 2008 par « L’Image à l’époque gothique ». Il couvre l’évolution de l’image depuis la fin du XIIIe siècle jusqu’à l’iconoclasme de la Réforme. Le point de départ en est donné par la révolution giottesque de la construction picturale : un intérêt croissant pour la représentation des apparences sensibles débouche en effet, chez Giotto et ses contemporains, sur l’invention d’une perspective non mesurée qui se diffuse dans toute l’Europe occidentale et bouleverse les structures narratives, tandis que se met en place le portrait au sens moderne du mot, c’est-à-dire la représentation des traits physiques particuliers d’un personnage. Bien que les gains d’expressivité de l’image se traduisent par un « réalisme », au sens vulgaire du mot, ils visent à rendre le surnaturel palpable et sont mis au service d’une dévotion bigarrée, mêlant les apparitions au quotidien, l’exhibition des richesses aux prouesses d’ascétisme, le puritanisme à l’érotisation des saints.
Le système iconographique pousse à l’extrême les polarités préexistantes. La Vierge, reine des cieux et symbole de l’Église, est devenue une quasi-déesse, éternellement jeune, et le Christ, sanglant et asexué, un étrange objet de désir et de compassion. Les images se diversifient en faisant une place croissante aux saints, protecteurs des communautés et des individus, tandis que l’iconographie des pouvoirs séculiers commence à prendre ses distances avec le symbolisme religieux. Mais l’illusionnisme croissant des images est devenu source de méfiance, l’extravagance et la vénalité de leur culte inquiétant toujours davantage.
Face aux critiques, les peintres flamands et florentins du XVe siècle promeuvent un art sévère et digne, en harmonie avec une dévotion disciplinée. En Allemagne, où ces efforts n’ont pas abouti, les œuvres d’art qui remplissent les églises sont perçues comme les idoles et le faire-valoir d’un clergé détesté, de sorte que leur destruction accompagne son abolition par la Réforme. Ce n’est pas la fin du règne des images, bien au contraire, mais, à partir de ce moment, l’image cesse d’être en soi un phénomène artistique et son étude relève de moins en moins de l’histoire de l’art.
Et si on résumait l’histoire en 140 caractères ? Imaginez : @Christophe_Colomb : Plages superbes, mais infestées de moustiques et de cannibales. Et les Taïnos n’acceptent que la verroterie. Pas d’Amex… Et pas de réseau… @Napoléon @Marie_Louise : Ouh la branlée. J’attends Grouchy pour noyer ça au bistrot. Il va m’entendre, celui-là. Et bien, cela existe déjà et cela s’appelle TwHistory?
À travers un choix de textes de l’époque, traduits et présentés par François Baldy, ce deuxième tome
À travers un choix de textes de l’époque, traduits et présentés par François Baldy, ce deuxième tome de Conquérants et Chroniqueurs raconte l’épopée que fut la découverte des contrées situées au sud du Mexique, le Chiapas, le Guatemala, le Honduras et le Yucatán ainsi que l’expédition de Cortés qui traversa pacifiquement le Petén, depuis le Tabasco jusqu’au Río Dulce, au prix d’énormes difficultés, rencontrant des peuples et des pays alors totalement inconnus.
Le roman historique : un « art de l’éloignement » ?
Dans la continuité des travaux antérieurs sur l’écriture de l’histoire, Aude Déruelle et Alain Tassel publient les actes du colloque intitulé « Pour une approche narratologique du roman historique », qui a eu lieu à Nice du 19 au 21 mai 2005. Étudiant les rapports problématiques entre l’histoire et la fiction romanesque, l’ouvrage pose un certain nombre de questions, soulevées en partie par Claudie Bernard dans l’introduction.
La première question est celle de la poétique du roman historique. Comment concilier en effet un vrai historique et le genre romanesque qui, cherchant à plaire à ses lecteurs, s’appuie sur le vraisemblable et met en jeu des procédés fictionnels en contradiction avec la vérité de l’écriture du factuel.
La seconde question que pose le roman historique est celle de l’historiographie. Quelle lecture et quelle conception de l’histoire nous livre la fiction romanesque ? Le roman révèle bien souvent la conception que le romancier se fait de l’histoire, comme si la fiction se servait de l’histoire pour en dénoncer les insuffisances et les limites.
Enfin, le roman historique se sert de l’histoire dans une perspective idéologique, dans la mesure où le roman se sert du passé pour dénoncer le présent et l’histoire lointaine sert ainsi à crypter une histoire contemporaine.
La conclusion du compte-rendu indique que
Il faut aussi remarquer que le roman se sert de l’histoire plus qu’il ne la sert. D’un point de vue moral, il en montre les faiblesses en se montrant plus moral qu’elle. D’un point de vue philosophique, il en démonte les rouages en donnant du sens au chaos des événements, en niant la notion de progrès ou sa capacité à donner des leçons. Enfin, d’un point de vue poétique, cette remise en cause de l’histoire oblige le roman à innover, à se transformer tantôt pour échapper à l’invraisemblance, tantôt pour dire la faiblesse du narratif, tantôt pour mettre en valeur le personnage. C’est par son incapacité ou son absence de volonté à suivre l’histoire que le roman historique s’est paradoxalement enrichi.
Enfin, la dernière question qui se pose est celle de l’existence même de l’histoire dans ces œuvres. Roman historique ne signifie pas reproduction du réel, parce que l’histoire mise en scène est une histoire culturelle (histoire privée, fondée sur des sources secondaires), une histoire déjà passée par le prisme du rêve où domine l’émotion. Le roman historique est peut-être paradoxalement le véritable « art de l’éloignement ».
Le compte-rendu complet de l’ouvrage : Le roman historique : un « art de l’éloignement » ?.
Ce livre a pour but d’examiner l’image de Périclès dans l’historiographie du XXe siècle, époque où i
Ce livre a pour but d’examiner l’image de Périclès dans l’historiographie du XXe siècle, époque où il s’est affirmé comme le grand nom et le grand symbole du régime démocratique, de la cité d’Athènes, et même de la culture grecque ancienne en général.
Quel est le « véritable » Périclès ? Le grand démocrate de conviction et d’action, ou le grand maître de l’opportunisme en politique ? Périclès est-il seulement le premier des citoyens, ou celui qui contrôle d’une main de fer la cité et le régime ? Est-il le grand leader d’une cité unifiée, ou un dictateur ? Et ses rapports avec Aspasie, comment les qualifier ? Concubinage, dévergondage, ou un presque mariage ? Fut-il un « général pour soldats », ou celui qui a précipité sa cité et la Grèce dans une guerre désastreuse ? Un chef de Ligue qui rêvait d’une union pacifique de tous les Grecs, ou un chef impérialiste impitoyable ? Fut-il un socialiste avant la lettre, ou alors un politicien madré qui voulait acheter le peuple avec des allocations diverses ? Le bâtisseur des plus grandes merveilles du monde, ou un vaniteux corrompu qui méprisait la religion traditionnelle de sa cité ? L’éducateur de son peuple, ou l’éducateur raté de ses propres enfants ? Le plus curieux, et le plus significatif, c’est que, sur la base des mêmes sources antiques, des historiens également compétents et également de bonne foi, ont donné toutes ces réponses contradictoires. Pourquoi ? N’y a-t-il pas une vérité en Histoire ?
Quest to learn : l’école où l’on joue à apprendre | InternetActu.net
Malgré les multiples de tentatives de réformer l’éducation en France et ailleurs, le rapport entre l’élève, le professeur et la connaissance n’a guère changé : l’enseignant reste l’unique diffuseur du savoir. Quant à l’intégration des technologies, elle se limite souvent à la salle d’informatique où l’on apprend péniblement quelques fonctionnalités de Word. Ne parlons même pas des jeux vidéos, qui restent le grand Satan. Autant d’attitudes dont Katie Salen prend le contrepied.
Katie Salen lors de la conférence Hacking Education organisée par l’Union Square Ventures en 2009.
Dans le cadre des rencontres organisées par le CRI (Centre de recherche interdisciplinaire), autour des nouveaux modèles d’apprentissage à l’école et de la place de l’enfant, elle a défendu le rôle de la technologie dans l’élaboration de projets communs dans lesquels l’expertise des élèves est reconnue au même titre que celle du professeur.
Cette conceptrice de jeux a créé en 2009, à New York, l’école Quest to learn, un établissement public, qui n’accueille donc pas forcément des enfants issus de familles privilégiées.
En histoire, Quest to learn a ainsi développé des projets ludiques, comme celui de “l’espion spartiate” (.pdf) :
Cette mission demande aux élèves de voyager dans le temps, vers la Grèce antique et la naissance de la première démocratie du monde, et d’étudier le moment ou Sparte doit prendre une décision concernant les relations avec Athènes. Ils devront étudier les différences entre Sparte et Athènes et examiner le rôle de la géographie dans le développement des sociétés et des relations qu’elles entretiennent entre elles. Ils se pencheront également sur les événements historiques spécifiques qui ont affecté les Cités Etats avant 432 av. J.-C.. Ils s’attacheront à créer et livrer un document de politique générale à la direction de Sparte (le Conseil des Anciens) indiquant quelle stratégie est la meilleure. Et ce, en utilisant des preuves pour étayer leurs idées. Afin de les aider à construire leur argumentaire, les jeunes s’immergeront dans différentes simulations numériques afin d’étudier les possibles ramifications de leurs décisions. La présentation finale (devant le Conseil des Anciens) les amènera à collaborer avec d’autres étudiants, à recueillir des faits provenant de sources multiples et à examiner plusieurs points de vue.
La suite : Quest to learn : l’école où l’on joue à apprendre « InternetActu.net.
Crédit photographique : Katie Salen lors de la conférence Hacking Education organisée par l’Union Square Ventures en 2009.

