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Histoire Lyonel Kaufmann

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PAS DE POLICE SUR LE CAMPUS : Les universités grecques visées, la démocratie menacée

1 février 2021 by Lyonel Kaufmann

Vous trouverez ci-dessous un message traduit de mes collègues grecs, sollicitant notre soutien individuel pour une pétition contre la présence de la police dans leurs campus universitaires.
N’hésitez pas à diffuser largement cette demande de soutien. D’avance merci.

Jeudi 28 janvier. Grèce: des milliers d’étudiants manifestent contre l’instauration de patrouilles policières dans les universités. Source Yahoo (https://fr.news.yahoo.com/grèce-milliers-détudiants-manifestent-contre-222108830.html)

Initiative des universitaires PAS DE POLICE SUR LE CAMPUS

Courrier électronique : NoUniPolice@gmail.com
Les universités grecques visées, la démocratie menacée

Le nouveau projet de loi sur l’enseignement supérieur menace la liberté académique et fait régner l’ordre sur les campus
17.1.2021

Dans des conditions de pandémie et de strictes mesures de quarantaine, la société grecque a soudainement été informée que le gouvernement grec avait décidé de mettre en place une nouvelle force de sécurité pour les campus universitaires. Les médias pro-gouvernementaux ont orchestré au cours des mois précédents une campagne calomnieuse visant à diffamer les universités et à les présenter au public grec comme des « centres de l’anarchie » et de la délinquance, une allégation totalement infondée.

Selon le projet de loi, la nouvelle force de sécurité ne répondra pas aux autorités universitaires mais relèvera directement de la police grecque. Les agents de police, en uniforme et équipés de matraques, seront autorisés à patrouiller librement sur les campus, tandis que leurs missions seront décidées sans le consentement des autorités universitaires. En outre, selon le projet de loi, les universités seront obligées de mettre en place un système d’accès restreint sur les campus et les autorités universitaires devront faciliter les nouvelles « forces spéciales » de patrouille de « toutes les manières possibles » pour qu’elles puissent remplir leurs missions, qui comprennent la surveillance systématique du campus avec des équipements technologiques spéciaux et la conduite d’enquêtes préliminaires sur les « crimes » commis.

Les réactions sont nombreuses. La grande majorité des sénats universitaires, ainsi que les associations de professeurs et d’étudiants de l’université, se sont opposés publiquement au projet de loi. La Fédération des officiers de police grecs a également publié une déclaration de rejet. Le nouveau projet de loi est une violation évidente de la constitution grecque, car il enfreint le principe d’autonomie des universités et transforme les établissements d’enseignement supérieur grecs en forteresses de contrôle, de répression et de maintien de l’ordre. Le projet de loi menace et sape la démocratie et la entrave la libre circulation des idées entre les universités grecques et la société grecque. Dans le même temps, sa mise en œuvre entraînera inévitablement des troubles généralisés et des conflits violents.

L' »Initiative des universitaires : NO POLICE ON CAMPUS » a publié une pétition, signée par plus de 1.000 professeurs et enseignants universitaires dans toutes les universités grecques, invitant toutes les forces démocratiques à résister au vote et à la mise en œuvre de cette intervention anticonstitutionnelle dans la vie universitaire qui viole le principe de l’autonomie et de l’autogestion des universités. En même temps, elle dénonce les attaques coordonnées visant les membres de la communauté universitaire, alimentées, d’une part, par la rhétorique haineuse extrême à l’égard des universités publiques dans les journaux et les émissions de télévision et, d’autre part, par les messages violents et sexistes dans les médias sociaux et la page Facebook de l’Initiative NO POLICE ON CAMPUS [ΟΧΙ ΑΣΤΥΝΟΜΙΑ ΣΤΑ ΠΑΝΕΠΙΣΤΗΜΙΑ] [https://www.facebook.com/OxiAstynomiaStaPanepistimia
](Dans des conditions de pandémie et de strictes mesures de quarantaine, la société grecque a soudainement été informée que le gouvernement grec avait décidé de mettre en place une nouvelle force de sécurité pour les campus universitaires. Les médias pro-gouvernementaux ont orchestré au cours des mois précédents une campagne calomnieuse visant à diffamer les universités et à les présenter au public grec comme des « centres de l’anarchie » et de la délinquance, une allégation totalement infondée.

Selon le projet de loi, la nouvelle force de sécurité ne répondra pas aux autorités universitaires mais relèvera directement de la police grecque. Les agents de police, en uniforme et équipés de matraques, seront autorisés à patrouiller librement sur les campus, tandis que leurs missions seront décidées sans le consentement des autorités universitaires. En outre, selon le projet de loi, les universités seront obligées de mettre en place un système d’accès restreint sur les campus et les autorités universitaires devront faciliter les nouvelles « forces spéciales » de patrouille de « toutes les manières possibles » pour qu’elles puissent remplir leurs missions, qui comprennent la surveillance systématique du campus avec des équipements technologiques spéciaux et la conduite d’enquêtes préliminaires sur les « crimes » commis.

Les réactions sont nombreuses. La grande majorité des sénats universitaires, ainsi que les associations de professeurs et d’étudiants de l’université, se sont opposés publiquement au projet de loi. La Fédération des officiers de police grecs a également publié une déclaration de rejet. Le nouveau projet de loi est une violation évidente de la constitution grecque, car il enfreint le principe d’autonomie des universités et transforme les établissements d’enseignement supérieur grecs en forteresses de contrôle, de répression et de maintien de l’ordre. Le projet de loi menace et sape la démocratie et la entrave la libre circulation des idées entre les universités grecques et la société grecque. Dans le même temps, sa mise en œuvre entraînera inévitablement des troubles généralisés et des conflits violents.

L' »Initiative des universitaires : NO POLICE ON CAMPUS » a publié une pétition, signée par plus de 1.000 professeurs et enseignants universitaires dans toutes les universités grecques, invitant toutes les forces démocratiques à résister au vote et à la mise en œuvre de cette intervention anticonstitutionnelle dans la vie universitaire qui viole le principe de l’autonomie et de l’autogestion des universités. En même temps, elle dénonce les attaques coordonnées visant les membres de la communauté universitaire, alimentées, d’une part, par la rhétorique haineuse extrême à l’égard des universités publiques dans les journaux et les émissions de télévision et, d’autre part, par les messages violents et sexistes dans les médias sociaux et la page Facebook de l’Initiative NO POLICE ON CAMPUS ΟΧΙ ΑΣΤΥΝΟΜΙΑ ΣΤΑ ΠΑΝΕΠΙΣΤΗΜΙΑ

La doctrine de choc que le nouveau projet de loi sur la police tente d’imposer aux universités, ainsi que les infractions orchestrées contre l’initiative des universitaires « PAS DE POLICE SUR LES CAMPUS » soulèvent de graves questions de légalité et de constitutionnalité et menacent la démocratie. Pour tout cela, le gouvernement Mitsotakis porte seul la responsabilité.

La doctrine de choc que le nouveau projet de loi sur la police tente d’imposer aux universités, ainsi que les infractions orchestrées contre l’initiative des universitaires « PAS DE POLICE SUR LES CAMPUS » soulèvent de graves questions de légalité et de constitutionnalité et menacent la démocratie. Pour tout cela, le gouvernement Mitsotakis porte seul la responsabilité.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Formation à distance : évitez de sombrer dans la « technofolie » !

28 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

black laptop computer on brown wooden table
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La tentation – mais aussi souvent la pression – d’utiliser une foule d’outils technologiques pour capter et maintenir l’attention des étudiants ou faciliter la collaboration est souvent très forte, mais elle a ses mauvais côtés.

Louis-Etienne Dubois, Ryerson University

Alors qu’un autre semestre universitaire virtuel se profile à l’horizon – le deuxième, voire le troisième pour certains depuis le début de la pandémie – la fatigue et la baisse de satisfaction envers ce format à distance semblent de plus en plus senties, de part et d’autre de l’écran.

D’un côté, il y a des étudiants inquiets de la qualité des cours reçus, mais surtout en manque de la vie de campus et associative. De l’autre, des enseignants à bout de souffle ou à court de moyens, poussés du jour au lendemain à changer leurs pratiques et à animer leurs classes depuis la maison.

Au-delà des impacts purement pédagogiques, c’est aussi la question de la santé mentale de tous qui inquiète aujourd’hui. Ayant personnellement dû donner cours en ligne à plus de 250 étudiants de premier cycle universitaire au cours des dernières semaines, j’ai été à même de vivre ces enjeux et de ressentir toutes les limites de ce nouveau mode d’enseignement.

Éviter la technofolie

La tentation – mais aussi souvent la pression – de dégainer une foule d’outils technologiques pour arriver à capter et maintenir l’attention des étudiants ou faciliter leur collaboration est souvent très forte. Certes, l’idée de donner un cours en direct sur Twitch ou dans un monde fictif sur Minecraft, et de poursuivre la discussion sur Discord ou sur Slack peut paraître stimulante. Mais, dans ce contexte particulier, l’enseignant fait parfois davantage figure d’influenceur web que d’expert académique.

Ces choix technologiques confrontent aussi les enseignants à des limites, tant logistiques qu’humaines. Que dire aux étudiants, nombreux, qui accèdent à ces contenus depuis leur téléphone portable et donc à même leurs données cellulaires, ou encore à ceux qui ne possèdent pas encore un ordinateur et une connexion Internet assez performante ? Que faire des étudiants qui doivent partager leur espace de travail avec le reste de la famille, qui ne maîtrisent pas d’emblée ces différents outils ou qui doivent apprendre à manipuler une panoplie d’applications différentes pour chacun de leurs cours ?

Ces questions illustrent aussi le risque très réel de créer de nouvelles barrières à l’inclusion en matière d’enseignement. Ainsi, avant de mobiliser pareille quincaillerie, il importe de s’attarder sur la capacité des étudiants à bien s’en saisir, mais aussi aux enseignants de s’y former suffisamment pour en tirer une expérience d’apprentissage positive. Plus important encore, c’est là aussi l’occasion d’appréhender d’autres modes d’enseignement à distance, et enfin s’extirper de cette vision qui passe par toujours plus d’outils et par la surstimulation.

Une approche plus humaine

Et si une des réponses aux enjeux de l’enseignement à distance passait surtout par un retour à l’essentiel et la mise en place de contextes moins « technos » et plus humains ?

Dans leurs travaux sur l’économie de l’expérience, dans laquelle la valeur créée est fondée sur l’expérience des « invités », les consultants Joseph Pine et Jim Gilmore expliquent que les expériences dites « esthétiques » proposent simplement un cadre dans lequel les participants sont invités à adopter une posture contemplative. L’expérience vise alors l’harmonie des sens et l’atteinte d’une sorte de plénitude individuelle. La visite d’un musée, une expérience dans laquelle les gens déambulent, s’assoient sur un banc et se perdent dans leurs pensées en est un exemple. Elle contraste fortement avec une expérience de divertissement comme un spectacle de musique ou un parc d’attractions. C’est l’éloge de la lenteur, d’une stimulation non technologique plus subtile, mais tout aussi prenante.

Ce genre d’appel en faveur d’une approche pédagogique plus lente et informelle n’est pas nouveau. D’ailleurs, l’idée de diminuer la cadence, ou d’élaguer un tant soit peu le contenu pour en faciliter la rétention sans pour autant en affecter la qualité gagnait lentement du terrain bien avant la pandémie.

Surveiller ses arrières !

Ainsi, au lieu d’employer un énième outil collaboratif durant un cours sur Zoom, pourquoi ne pas simplement instaurer une ambiance propice à la réflexion grâce à un décor chaleureux, un peu de nature, une œuvre à regarder ou une musique plaisante à écouter ?

De même, pourquoi ne pas ouvrir les salles virtuelles plus tôt, ou les fermer plus tard, afin de permettre à ceux et celles qui en ont envie d’échanger dans un cadre plus informel. Pourquoi ne pas envoyer le contenu à l’avance de manière à profiter de ces moments dits « synchrones » pour interagir et injecter un peu de chaleur humaine ?

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Offrir des cours en baladodiffusion ou transmettre les évaluations via un support audio permet non seulement de se reposer les yeux, mais offre aussi plus de flexibilité quant au moment et à l’endroit où consulter ce contenu.
Shutterstock

Enfin, il est possible de valoriser les stimulus autres que visuels afin de permettre aux étudiants de prendre congé de leurs écrans ne serait-ce qu’un bref instant. Le simple fait d’enregistrer des épisodes de baladodiffusion ou encore de transmettre les évaluations via un support audio permet non seulement de se reposer les yeux, mais offre aussi plus de flexibilité quant au moment et à l’endroit où consulter ce contenu. L’occasion est aussi venue de redécouvrir les charmes d’une simple conversation téléphonique, au lieu d’une autre vidéoconférence.

Puisque ce mode d’enseignement virtuel est appelé à perdurer à tout le moins jusqu’à l’automne ou l’hiver prochain et à jouer un plus grand rôle dans les cursus universitaires au sortir de la pandémie, il n’est pas trop tard pour imaginer des modes d’engagements plus soucieux des contraintes de chacun.

Selon Pine et Gilmore, toute bonne expérience se doit d’ailleurs d’être pensée en fonction du contexte plus large dans lequel elle s’inscrit. Ainsi, plutôt que de s’en remettre à nouveau à l’équivalent du cours magistral en ligne, gardons en tête les contraintes du moment et imaginons des cours qui permettent de varier les contextes dans lesquels on s’y plonge, que ce soit près du feu ou même sous la couette !The Conversation

Louis-Etienne Dubois, Assistant Professor, School of Creative Industries, Faculty of Communication and Design, Ryerson University

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

Classé sous :Enseignement à distance, Nouvelles de l'histoire

Fuir la Shoah: une application pour se connecter à l’histoire

27 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

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À l’occasion de la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité le 27 janvier 2021, la Haute école pédagogique du canton de Vaud lance sa nouvelle application pédagogique «_ Fuir la Shoah. Ma rencontre avec des témoins »_. Cet important projet didactique est principalement soutenu par le Département fédéral des affaires étrangères à Berne. Le téléchargement en ligne est gratuit : hepl.ch/app-fuir.

Ce travail remarquable a été réalisé par mes collègues Nadine Fink et Nathalie Masungi ainsi que Rémi Schaffter et est le fruit d’une collaboration entre l’UER didactiques des sciences humaines et sociales de la HEP Vaud et l’Institut für Geschichtsdidaktik und Erinnerungskulturen de la Haute école pédagogique de Lucerne. L’app a été réalisée avec le soutien de l’université de sciences appliquées, FH Vorarlberg, et de erinnern.at qui est l’institut fédéral autrichien pour l’enseignement de l’Holocauste du ministère pour la formation, la science et la recherche.

Cinq témoins, cinq parcours

L’application « Fuir la Shoah. Ma rencontre avec des témoins » propose à des élèves, dès l’âge de 14 ans, d’accéder à des ressources historiques uniques grâce à un support numérique basé sur des témoignages filmés et des documents authentiques. Elle peut être utilisée en classe ou individuellement.
Le cœur de l’application est constitué de cinq témoignages audiovisuels de personnes qui racontent leur histoire durant la Seconde Guerre mondiale et la façon dont elles ont réussi à réchapper de la Shoah. Chaque histoire est singulière. Mises ensemble, elles couvrent une variété de parcours et de destinées. Elles traitent de la vie d’avant, du vécu pendant la Shoah (persécutions, fuite, rafles, déportation, enfants cachés, refuge en Suisse) et de la vie d’après.
L’application peut être utilisée dans le cadre d’une séquence d’enseignement ou comme une activité indépendante. Un guide didactique est à la disposition des enseignantes et des enseignants.
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Flyer – Présentation de l’application « Fuir la Shoah » (PDF – 1956 Ko)

Bientôt disponible sur les plateformes de téléchargement

Pour l’heure, le téléchargement ne peut se faire que sur ordinateur mais l’app sera très prochainement disponible sur les plateformes de téléchargement, google play et AppleStore.
Télécharger l’application
Application Mac OS (500 Mo)
Application Windows (507 Mo)

Matériel pour les enseignants sur demande

Du matériel didactique spécifique est en outre à disposition des enseignants et s’acquiert sur demande. Voici ici.
Source de l’information : Fuir la Shoah: une application pour se connecter à l’histoire

Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Twitter ouvre gratuitement ses archives de tweet aux chercheurs universitaires

27 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

black ipad on brown wooden table

black ipad on brown wooden table

Twitter a annoncé mardi un changement significatif dans le type de données qu’il met gratuitement à la disposition de chercheurs universitaires tiers intéressés par l’étude des comportements des utilisateurs et des tendances liées au discours en ligne. Désormais, Twitter déclare qu’il ne demandera plus aux chercheurs de payer pour un accès premium ou aux développeurs d’entreprise et mettra plutôt « l’historique complet de la conversation publique » – ce que l’entreprise appelle son point d’entrée de recherche d’archives complètes – à la disposition de tout chercheur ou développeur qui en fait la demande dans le cadre du lancement d’une nouvelle piste de recherche universitaire.

Ce changement s’inscrit dans le cadre des efforts permanents de l’entreprise pour améliorer l’API de Twitter, l’ensemble d’outils qu’elle met à la disposition de ceux qui ne font pas partie de l’entreprise pour construire quelque chose en plus de Twitter ou utiliser ses montagnes de données pour des études de recherche. Twitter a lancé sa nouvelle API améliorée l’été dernier afin de faire amende honorable auprès des communautés de développeurs et de chercheurs, qui se sont souvent trouvés en désaccord avec le développement continu et parfois contradictoire des produits de la plateforme au fil des ans. Cette relation conflictuelle a débuté notamment en 2012, lorsque Twitter a décidé de couper l’accès des principaux développeurs à la plateforme afin de maintenir un contrôle plus strict sur les données qu’il laisse à ses concurrents potentiels.

L’entreprise indique qu’elle veut aider les chercheurs, surtout maintenant que le discours des médias sociaux est devenu plus crucial pour comprendre la désinformation en ligne, les interférences électorales, les discours de haine et d’autres sujets qui ont occupé le devant de la scène pendant et après les élections américaines de 2020.

Selon Twitter, les universitaires et les développeurs intéressés peuvent postuler à la nouvelle voie de recherche universitaire sur le site web des développeurs de la société. Cette piste sera toutefois assortie de certaines limites. Pour l’instant, l’entreprise ouvre l’accès à des chercheurs ou des journalistes indépendants. Vous devrez être étudiant ou faire partie d’une institution universitaire. Twitter indique également qu’il ne donnera pas accès aux données des comptes qui ont été suspendus ou interdits, ce qui pourrait compliquer les efforts pour étudier les discours haineux, la désinformation et d’autres types de conversations qui violent les règles de Twitter.

Cela signifie également que le compte @realDonaldTrump n’est pas accessible par les archives de Twitter suite à la déploration généralisée de Trump par les sites de médias sociaux américains après l’attaque meurtrière du Capitole. Pourtant, les tweets de Trump sont archivés en ligne par l’intermédiaire de sa bibliothèque présidentielle officielle, tandis que des sites web indépendants et des outils de base de données comme The Trump Twitter Archive et ProPublica’s Politwoops ont également conservé les tweets de l’ancien président, y compris ceux qui ont été supprimés.

Source et traduction de : Twitter is opening up its full tweet archive to academic researchers for free | The Verge

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

Le « parler petit nègre », une invention coloniale

22 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

S’il est une expression intimement associée à la colonisation, c’est bien le « parler petit nègre ». « Tristement imaginée en 1877, elle désigne le « charabia » parlé par les Africains dans les colonies francophones », explique la linguiste Marie Treps dans Maudits mots (TohuBohu éditions, 2017). Au début du XXe siècle, ce « français tirailleur » est si populaire qu’il inspire le slogan d’une boisson chocolatée – « Y’a bon Banania » – mais aussi les dialogues de Tintin au Congo « Li sorcier li dedans ?… Li très méchant ! Moi me demande quoi y en a se passer dans cette case. »

Contrairement à ce que l’on croit souvent, le « petit nègre » n’est pas un « français élémentaire usité par les Nègres des colonies », comme l’affirmait en 1926 le Larousse du XXe siècle, mais un idiome inventé par l’administration française. « Comment voudrait-on qu’un Noir, dont la langue est d’une simplicité rudimentaire et d’une logique presque toujours absolue, assimile rapidement un idiome aussi raffiné et illogique que le nôtre ?, écrit en 1904 l’administrateur colonial Maurice Delafosse. Si nous voulons nous faire comprendre vite et bien, il nous faut parler aux Noirs en nous mettant à leur portée, c’est-à-dire leur parler petit-nègre. »

Source : www.lemonde.fr

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions

Les archives Gosteli ont été sauvées!

13 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

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En avril 2020, je vous faisais part de la pétition lancée en ligne pour sauver les archives Gosteli sur l’histoire du mouvement féministe suisse. Les signataires de cet appel ont reçu lundi un message des initiantes de la pétition nous indiquant le sauvetage de ces archives.

Chères et chers signataires,

Notre pétition a atteint son but : les archives Gosteli sur l’histoire du mouvement féministe suisse sont sauvées ! Le Conseil suisse de la science et le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) ont évalué positivement la demande. La Confédération assure le financement des archives pour les quatre prochaines années.

De plus, les archives Gosteli sont désormais considérées comme une institution de recherche d’importance nationale.
Cela assure une base solide pour de futures recherches sur l’histoire des femmes et du genre en Suisse.

En savoir plus: https://www.srf.ch/news/schweiz/geschichte-der-schweizerinnen-archiv-der-frauenbewegung-ist-gerettet (malheureusement, il n’y a pas encore d’articles en français dans les medias sur le sujet.)

Encore merci pour votre soutien !

Les initiatrices de la pétition

Pour rappel, les archives Gosteli sont devenu un lieu central de documentation et de recherche sur l’histoire des femmes et du genre en Suisse. Un grand nombre de thèses en histoire, de recherches en études genre et de biographies sont basées sur les sources de la fondation Gosteli. Beaucoup de ces livres ont suscité un grand intérêt social et scientifique. De nombreuses étudiantes et étudiants de toutes les universités suisses utilisent ces archives pour leurs travaux.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Appel à contribuer au numéro « Enseigner et apprendre les humanités numériques »

11 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

anonymous lady photographing arched palace at sundown

La revue Humanités numériques (revue semestrielle numérique en libre accès éditée par l’association Humanistica) publie un appel à contributions sur le thème « enseigner et apprendre les humanités numériques » pour son 5e numéro prévu en janvier 2022.

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Extrait

Au cours des dernières décennies, les humanités numériques ont contribué à renouveler les pratiques de recherche au sein des disciplines constituant ce qu’on appelle traditionnellement les humanités ou les SHS, mais elles ont aussi agi dans le même temps sur l’enseignement de ces disciplines (Cavalié et al. 2017). Elles ont permis la création de nouveaux cursus intégrant l’usage du numérique ou encore l’émergence de nouvelles manières d’enseigner à l’université (Hirsch 2012). Elles ont également favorisé le déploiement d’approches critiques des technologies au sein des communautés enseignantes (Dacos 2011). Plus largement, on peut affirmer que les humanités numériques offrent aujourd’hui une vision originale de l’éducation en contexte numérique (Perriault 2002, Bourgatte 2017, Tessier 2020), certains tenants de cette approche allant même jusqu’à évoquer un « humanisme numérique » qui revitaliserait le projet humaniste « classique » dans son ensemble (Doueihi 2011).

Comment enseigne-t-on les humanités numériques ? À quels besoins les dispositifs éducatifs mis en œuvre répondent-ils ? Quels sont leurs objectifs et leurs spécificités ? Il est d’abord question de favoriser l’inclusion numérique et de promouvoir les usages des technologies auprès de publics peu ou pas sensibilisés à ces questions, à l’université, mais aussi dans l’enseignement secondaire (Cuban 2002, Fluckiger 2010). Les « humanistes numériques » se préoccupent ainsi de la domestication de ces technologies, selon un principe d’exploration des outils et de leurs potentialités (Lankshear et al. 2008). Pour cela, ils sont souvent engagés dans des pédagogies innovantes (learning by doing ou pédagogies hybrides), voire en rupture avec les modèles académiques classiques (comme c’est le cas avec les emblématiques THATCamp). En ce sens, les enseignants en humanités numériques tirent parti des potentialités du numérique pour imaginer de nouvelles modalités d’enseignement ou encourager des modèles alternatifs fondés sur le travail collaboratif (Harris et al. 2012, Bourgatte et al. 2016).

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Référence

Bourgatte, M., & Tessier, L. (2021, janvier 11). 5 | 2021 · Appel à contribuer au numéro « Enseigner et apprendre les humanités numériques » [Text]. Revue Humanités numériques; Humanistica. http://journals.openedition.org/revuehn/682

Consulter aussi

Bourgatte, Michael, Mikael Ferloni et Laurent Tessier, éd. 2016. Quelles humanités numériques pour l’éducation ? Ouvrage collaboratif édité en temps réel. Paris : MkF éditions.

Bourgatte, Michael. 2017. « Pour un humanisme numérique en éducation ». RFSIC 10. https://doi.org/10.4000/rfsic.2652.

Allouche, E. (2020, juin 18). Humanités numériques et éducation (classe virtuelle 01/07/20) [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/1797

Allouche, E. (2020, septembre 24). Humanités numériques et pratiques pédagogiques : Journée d’études (02/10/20) [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/2108

Cavalié, Étienne, Frédéric Clavert, Olivier Legendre et Dana Martin, éd. 2017. Expérimenter les humanités numériques. Des outils individuels aux projets collectifs. Montréal : Presses de l’Université de Montréal. https://doi.org/10.4000/books.pum.11091.

Baron, G.-L. (2020, décembre 3). Humanités numériques, médiation, formation et éducation : Journée d’étude du GTnum HN_éducation (Dijon, 16/12/20). Groupement d’intéret scientifique Innovation, Interdisciplinarité et formation. https://gis-2if.shs.parisdescartes.fr/?p=2224

Cuban, Larry. 2002. Oversold and Underused : Computers in the Classroom.Cambridge : Harvard University Press.

Dacos, Marin. 2011. « Manifeste des Digital Humanities ». THATCamp Paris(blog).  https://tcp.hypotheses.org/318.

DNE-TN2. (2020, décembre 7). Humanités numériques, médiation, formation et éducation : Lancement du #GTnum #HN_éducation Journée d’étude (Dijon, 16/12/20) [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/2361

Doueihi, Milad. 2011. Pour un humanisme numérique. Paris : Le Seuil.

Fluckiger, Cédric. 2010. « L’école à l’épreuve de la culture numérique des élèves ». Revue française de pédagogie. Recherches en éducation 163 : 51‑61. https://doi.org/10.4000/rfp.978.

Harris, Richard, Simon Harrison et Richard McFahn. 2012. Cross-curricular Teaching and Learning in the Secondary School, Humanities : History, Geography, Religious Studies and Citizenship. Abingdon, Oxon New York : Routledge.

Hirsch, Brett D. 2012. Digital Humanities Pedagogy : Practices, Principles and Politics. Cambridge : OpenBook Publishers.

Perriault, Jacques. 2002. Éducation et nouvelles technologies : théorie et pratiques. Paris : Nathan.


Lien vers l’appel à communication : 5 | 2021 · Appel à contribuer au numéro « Enseigner et apprendre les humanités numériques »

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

Les archives numériques de Dorothea Lange : plus de 600 photographies (plus des négatifs, des planches de contact, etc.)

1 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

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À partir du début des années 1930, l’Amérique a connu une crise économique qui a duré près d’une décennie : la Grande Dépression. Jusqu’alors, Dorothea Lange avait été une photographe portraitiste à succès. Mais les événements de l’époque l’ont incitée à quitter la sécurité de son studio pour créer des images puissantes de personnes en crise – réfugiés du « dust bowl« 1, travailleurs migrants et sans-abri urbains. Par ses photographies, Lange espérait sensibiliser les gens à leur souffrance et à la nécessité d’une aide gouvernementale.

Peu avant sa mort en 1965, l’une des plus célèbres photographes du New Deal, Dorothea Lange, s’est exprimée à l’université de Berkeley. « Quelqu’un m’a montré des photos de travailleurs agricoles migrants qu’ils venaient de prendre », a-t-elle déclaré. « Elles ressemblent à ce que j’ai fait dans les années 30. »

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Migrant Mother, Nipomo, California
Nipomo, 1936. Lien: https://dorothealange.museumca.org/image/migrant-mother-nipomo-california-5/A78.124.102a/

Nous pouvons voir les mêmes conditions que celles que Dorothea Lange a documentées près de 60 ans plus tard, de la pauvreté de la dépression à l’internement et à la diabolisation des immigrants. Seuls les vêtements et l’architecture ont changé. Son travail ne pourrait pas être plus pertinent par rapport à ce qui se passe aujourd’hui », déclare Linda Gordon, biographe de Lange.

La pauvreté et l’inégalité sont les grands thèmes de Lange qui croyait au pouvoir de la photographie pour faire changer les choses pour Erin O’Toole, conservateur associé de la photographie au Musée d’art moderne de San Francisco.

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Saturday afternoon in summer on an Arkansas delta plantation
Arkansas, 1938. Lien : https://dorothealange.museumca.org/image/saturday-afternoon-in-summer-on-an-arkansas-delta-plantation/A67.137.38223.1/

Aujourd’hui, plus de 600 scans haute résolution sont disponibles en ligne dans la nouvelle archive numérique Dorothea Lange de l’Oakland Museum of California (OMCA), qui « contient également des planches de contact, des négatifs de films et des liens relatifs aux matériaux comme ressources supplémentaires pour les nombreux conservateurs, universitaires et grand public qui accèdent à l’ensemble de l’œuvre de Lange », écrit Emily Mendel dans The Oaklandside.

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The Howard family – Oklahomans without food and shelter, encamped beside US 99
1936-37. Lien : https://dorothealange.museumca.org/image/the-howard-family-oklahomans-without-food-and-shelter-encamped-beside-us-99/A67.137.8795/

Les archives numériques vont probablement s’étendre dans les années à venir, car le processus de numérisation – financé par une subvention de la Fondation Henry Luce – se poursuit et permettra de rendre accessible quelque « 40’000 négatifs et 6’000 tirages.

L’archive-exposition en ligne divise le travail de Lange en quatre sections :

  • La dépression,
  • La Seconde Guerre mondiale à la maison,
  • Les projets d’après-guerre,
  • Les premiers travaux/le travail personnel
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Turlock, California. Families of Japanese ancestry arrive at Turlock Assembly Center.
Turlock, CA, May 2, 1942. Lien : https://dorothealange.museumca.org/image/turlock-california-families-of-japanese-ancestry-arrive-at-turlock-assembly-center/A82.83.5/

Dans la deuxième catégorie « La Seconde Guerre mondiale à la maison », se trouvent les photographies de Lange des camps d’internement japonais, inédites jusqu’à une période relativement récente. « Quand elle a finalement donné ces photos à l’armée qui l’a engagée », note Gordon, « ils l’ont renvoyée et ont confisqué les photos ».

« Elle a utilisé la photographie », dit O’Toole, « comme un outil pour découvrir les injustices, la discrimination, pour attirer l’attention sur la pauvreté, la destruction de l’environnement, l’immigration…. Les manifestations qui ont lieu aujourd’hui seraient quelque chose qu’elle photographierait dans les rues ».

Les archives de Dorothea Lange : https://dorothealange.museumca.org/

Source de l’information : https://www.openculture.com/2020/10/the-dorothea-lange-digital-archive.html

1 À partir de 1934, les États des Grandes Plaines ont été frappés par une grave sécheresse, provoquant l’érosion des sols et créant une série de tempêtes de poussière massives. Combiné à la crise financière de la Grande Dépression, le Dust Bowl a déraciné des milliers de petits agriculteurs, dont beaucoup sont partis vers l’ouest à la recherche d’une vie meilleure. Dorothea Lange et son mari Paul Taylor, un spécialiste en sciences sociales de l’Université de Berkeley, ont été engagés par l’État de Californie pour documenter la situation critique de ces réfugiés du Dust Bowl. Ensemble, ils ont pris la route avec un appareil photo et un ordinateur portable. Les photos que Lange a prises ont rapidement attiré l’attention du gouvernement fédéral, qui était en train de créer une nouvelle agence, la Farm Security Administration (FSA). La FSA était l’un des programmes du New Deal du président Roosevelt visant à apporter une aide aux réfugiés migrants. Lange a travaillé de temps à autre pour la FSA pendant plusieurs années, produisant certains de ses travaux les plus connus.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Bibliographie : Humanités numériques et éducation :

28 décembre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Résumé

Bibliographie sur le thème « humanités numériques et éducation » produite dans le cadre de la préparation et le lancement des groupes thématiques numériques #GTnum 2020-2022 de la Direction du numérique pour l’éducation.

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Photo by Ali Pazani on Pexels.com

Présentation générale

Remarque préalable : fruit d’un travail de veille et de documentation pour la préparation et le lancement des groupes thématiques numériques #GTnum 2020-2022, la bibliographie/sitographie qui suit ne constitue pas une sélection. Elle vise à fournir un panorama global à un instant T sur la thématique sans prétendre à l’exhaustivité.

Cette bibliographie/sitographie comporte deux parties :

  • un aperçu général sur la thématique, déjà documentée à l’occasion de l’action au PNF (plan national de formation) 2018 (Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, 2018) ;
  • la bibliographie présentée pour amorcer les travaux du #GTnum #HN_éducation animé par le GIS2IF, que nous remercions ici pour sa contribution.

Document à télécharger

Bibliographie : humanités numériques et éducation v1 – Décembre 2020

A consulter aussi

Allouche, E. (2019, décembre 13). Humanités numériques : Ressources de la DNE [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/355

Allouche, E. (2020, juin 18). Humanités numériques et éducation (classe virtuelle 01/07/20) [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/1797

Allouche, E. (2020, septembre 24). Humanités numériques et pratiques pédagogiques : Journée d’études (02/10/20) [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/2108

DNE-TN2. (2020, décembre 7). Humanités numériques, médiation, formation et éducation : Lancement du #GTnum #HN_éducation Journée d’étude (Dijon, 16/12/20) [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/2361

Source : Humanités numériques et éducation : bibliographie

Classé sous :Histoire savante, Humanités Digitales Balisé avec :Feedly, IFTTT

Un « fast-food » antique découvert intact dans les ruines de Pompei

26 décembre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Voici une nouvelle qui intéressera celles et ceux qui travaillent en 6e Harmos le thème 8 Dans l’Antiquité – vie quotidienne dans le monde romain et plus particulièrement le sujet de la nourriture/alimentation.

Un thermopolium a été mis au jour à Pompéi, ont annoncé samedi les responsables du site archéologique italien. Orné de motifs polychromes, cette sorte de « fast-food » de rue dans la Rome antique est dans un état de conservation exceptionnel. Le comptoir figé par la cendre volcanique avait été en partie exhumé en 2019 déjà. Mais les travaux ont été étendus pour préserver au mieux l’intégralité de l’emplacement, situé dans un quartier très fréquenté au croisement de la rue des Noces d’argent et de la rue des Balcons.

Outre une fresque déjà connue représentant une Néréide (nymphe marine) sur un cheval, les chercheurs ont retrouvé, peints dans des couleurs vives, des animaux, en particulier de la volaille et des canards colvert qui devaient être consommés avec du vin ou des boissons chaudes.

Précieuses informations alimentaires

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Le comptoir du thermopolium mis au jour à Pompéi. [Parco Archeologico di Pompei – EPA/Keystone]

Les scientifiques ont surtout retrouvé dans les creusements de la table des reliefs alimentaires qui pourraient apporter de précieuses informations sur les habitudes gastronomiques à Pompéi au moment de l’éruption du Vésuve en 79 après Jésus Christ.

Un fragment d’os de canard, mais aussi des restes de porc, de chèvre, de poisson et d’escargots ont été récupérés dans les pots en terre cuite. Plusieurs ingrédients étaient cuisinés ensemble, un peu comme une paella. Des fèves pilées servant à modifier le goût du vin ont également été retrouvées au fond d’une jarre.

Source : https://ift.tt/34LnLUL, via rts.ch

Classé sous :BP13/22SHS Enseigner les sciences humaines et sociales aux cycles 1 et 2, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :Feedly, IFTTT

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