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Histoire Lyonel Kaufmann

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50 ans d’histoire du jeu vidéo, par source de revenus (1970-2020)

20 février 2021 by Lyonel Kaufmann

Eh oui, l’histoire des jeux à l’ère des écrans (de console, d’ordinateur, d’écran TV ou de téléphone portable) a désormais cinquante ans. Elle illustrée par cette infographie et accompagné par un intéressant article du site www.visualcapitalist.com de novembre 2020. Son auteur identifie trois périodes de cette histoire.

Cliquez sur l’infographie pour l’agrandir

1970-1983 : L’ère pré-crash

Cette première période débute avec la sortie de Pong par Atari en 1972 qui a contribué à donner un coup de fouet à l’industrie alors que les premiers prototypes de jeux vidéo ont été développés en laboratoire dans les années 1960.

Ce sera d’ailleurs Atari avec sa console de salon Atari 2600 en 1977, qui vendra pour la première fois plus d’un million d’exemplaires d’une console de jeu.

Après avoir plafonné, le marché des jeux d’arcade redémarrera avec la sortie de Space Invaders en 1978, puis Pac-Man.

En 1982, les arcades généraient déjà plus d’argent que l’industrie de la musique pop et le box-office.

1985–2000 : La course au progrès technologique

Cependant, l’industrie du jeu connaîtra une croissance trop rapide pour être maintenue notamment en mettant sur le marché des jeux mis à la hâte sur le marché, à coût élevé et de qualité médiocre.

Dans le même temps, les ordinateurs personnels devenaient la nouvelle saveur des jeux, en particulier avec la sortie du Commodore 64 en 1982.

Ce sera le début d’une course technologique. Dans les années qui suivirent, Nintendo sortira la console de salon NES (Nintendo Entertainment System) en 1985 (commercialisée au Japon sous le nom de Famicom), privilégiant les jeux de haute qualité et un marketing cohérent pour reconquérir le marché méfiant.

Grâce à des jeux comme Duck Hunt, Excitebike et l’introduction de Mario dans Super Mario Bros, le succès massif de la NES a relancé le marché des consoles.

Nintendo a cherché à poursuivre sa domination dans ce domaine, avec la sortie de la console portable Game Boy et de la Super Nintendo Entertainment System. Dans le même temps, d’autres concurrents parviendront à les battre à leur propre jeu.

En 1988, la société d’arcade Sega entre en lice avec la console Sega Mega Drive, puis plus tard avec la console portable Game Gear, mettant l’accent sur la puissance de traitement.

En 1994, Sony lance sa première Playstation qui utilisait des CD-ROM au lieu de cartouches pour améliorer la capacité de stockage des jeux individuels.

La Playstation deviendra la première console de l’histoire à se vendre à plus de 100 millions d’exemplaires.

Puis viendra Microsoft qui développe l’API DirectX pour aider à la programmation des jeux avant de faire son entrée en 2001 sur le marché des consoles avec la Xbox.

Estimation des ventes totales de consoles par fabricant en millions d’exemplaires (1970-2020)

Fabricant Vente de consoles domestiques Vente de consoles portables Total des ventes
Nintendo 318 M 430 M 754 M
Sony 445 M 90 M 535 M
Microsoft 149 M – 149 M
Sega 64-67 M 14 M 81 M
Atari 31 M 1 M 32 M
Hudson Soft/NEC 10 M – 10 M
Bandai – 3.5 M 3.5 M

Source: Wikipedia

2001 à aujourd’hui : Le boom en ligne

Mais c’est l’essor de l’internet et du mobile qui a fait passer l’industrie du jeu de dizaines de milliards à des centaines de milliards de revenus.

En 2001, Microsoft a lancé la plateforme de jeux en ligne Xbox Live moyennant un abonnement mensuel, donnant aux joueurs l’accès à des services de rencontres multijoueurs et de chat vocal, qui sont rapidement devenus indispensables pour les consommateurs.

Pendant ce temps, sur les PC, Blizzard exploitait le marché des abonnements aux jeux massivement multijoueurs en ligne (MMO) avec la sortie en 2004 de World of Warcraft, qui a connu un pic de plus de 14 millions d’abonnés payants mensuels.

C’est l’iPhone d’Apple qui consolidera la transition du jeu vers une plateforme mobile. Le lancement de l’App Store pour ses smartphones (suivi de près par le magasin de Google pour les appareils Android) a ouvert la voie aux développeurs d’applications pour créer des jeux gratuits, payants et à la carte destinés à un marché de masse.

Aujourd’hui, tout le monde a les yeux rivés sur cette part croissante du marché des jeux, qui représente 85 milliards de dollars.

Source : www.visualcapitalist.com

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

Les jeux vidéo suisses au patrimoine de la culture numérique

13 février 2021 by Lyonel Kaufmann

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GameLab UNIL-EPFL et le Musée Bolo ont contribué au lancement d’un nouveau projet, Pixelvetica, qui vise à mettre en avant et préserver le patrimoine des jeux vidéo suisses.

Les jeux vidéo occupent une place de plus en plus importante dans la culture populaire et commencent à être largement reconnus comme création artistique, vecteur social et vecteur économique. GameLab UNIL-EPFL (rattaché au Collège des humanités de l’EPFL) et le Musée Bolo (situé sur le campus de l’EPFL) ont récemment commencé à travailler sur un nouveau projet, Pixelvetica, qui contribuera à préserver la participation unique de la Suisse à l’histoire des jeux vidéo. Il s’agit d’une collaboration avec Atelier 40a, un collectif de spécialistes en conservation basé à Berne, avec le soutien de Memoriav, un réseau engagé dans la préservation du patrimoine culturel audiovisuel suisse.

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De la fin des années 1980 jusqu’aux années 2000, un petit bonhomme jaune et rond nommé Blupi a accompagné petits et grands dans leur découverte de l’informatique. Tout d’abord présent sur les ordinateurs suisses Smaky, il est ensuite parti à la conquête du monde en visitant d’autres systèmes d’exploitation (DOS, Windows, etc.). Source : https://dhcenter-unil-epfl.com/en/event/blupi-explore-lhistoire-du-jeu-video-suisse/

Toutefois, ce n’est pas seulement le jeu qui doit être préservé mais aussi les pratiques culturelles qui se développent autour de celui-ci.

Le jeu vidéo rejoint les archives de l’Histoire

Afin de travailler avec ce matériel complexe, Pixelvetica regroupe une équipe pluridisciplinaire qui associe des compétences en conservation d’archives et des connaissances culturelles et techniques des jeux vidéo. Au cours de l’année, le projet dressera un inventaire du patrimoine des jeux vidéo suisses détenu dans différentes institutions. Il analysera également l’importance culturelle et historique de ce matériel et esquissera les grandes lignes des modalités pratiques pour soutenir la conservation des jeux vidéo suisses dans le futur.

Source : actu.epfl.ch

Sur l’histoire des jeux vidéo en Suisse : https://en.wikipedia.org/wiki/Video_games_in_Switzerland

Article pour prolonger la question de l’histoire des jeux vidéo en Suisse et Blupi : Ce jeudi, on explore l’histoire du jeu vidéo suisse à l’Université de Lausanne ! (24.09.2019)

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

Pourquoi certains profs sont-ils plus à l’aise que d’autres avec l’usage des TIC en appui à l’enseignement?

11 février 2021 by Lyonel Kaufmann

white Stormtroopers minifig

Dans un numéro de sa série publiée en ligne, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dévoilait cet automne une analyse de données consacrée à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’apprentissage des élèves. Ces données ont été extraites des réponses fournies par environ 260 000 enseignants répartis dans 48 pays ou territoires ayant participé à l’Enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS) de 2018.

L’étude partait d’un constat :

« En moyenne, dans les pays et économies de l’OCDE, seul un peu plus de la moitié des enseignants du premier cycle de l’enseignement secondaire (53 %) ont indiqué laisser « souvent » ou « toujours » les élèves utiliser les TIC pour des projets ou des travaux en classe. Comprendre pourquoi certains enseignants sont plus enclins que d’autres à intégrer les TIC dans leurs activités d’enseignement peut aider les systèmes d’éducation à réduire le risque que certains élèves ne soient pas suffisamment familiarisés avec ces nouveaux médias à l’école.»

Formation des enseignants et utilisation des technologies de l’information et de la communication face à la crise de la COVID-19. L’enseignement à la loupe #35, p. 3.

Ces données « fournissent de précieuses informations pour comprendre pourquoi certains enseignants sont plus enclins que d’autres à laisser leurs élèves utiliser les TIC pour des projets ou des travaux en classe, et pour explorer les facteurs sous-tendant la participation des enseignants aux activités de développement professionnel couvrant l’utilisation des TIC à l’appui de l’enseignement. »

Pourquoi certains enseignants sont plus enclins à laisser leurs élèves utiliser les TIC en classe

L’étude de l’OCDE répond à deux principales interrogations. Dans un premier temps, les chercheurs se sont demandé pourquoi certains enseignants sont plus enclins que d’autres à laisser leurs élèves utiliser les TIC pour des projets ou des travaux en classe. Avant la crise sanitaire, ceux qui étaient les plus susceptibles de laisser « souvent » ou « toujours » les élèves utiliser les TIC étaient ceux qui, pendant leur formation professionnelle ou leurs études récentes, avaient eux-mêmes utilisé les TIC.

Cependant, il y a aussi des considérations organisationnelles qui amènent les enseignants à encourager l’utilisation des technologies. Plus de la moitié des pays participants à l’enquête ont permis de confirmer la causalité entre l’utilisation des TIC et les encouragements soutenus par une direction d’école.

L’étude affirme également que l’utilisation des TIC est plus élevée chez :

  • les enseignants que chez les enseignantes (62 % contre 59 %) ;
  • les enseignants expérimentés que chez les enseignants débutants (61 % contre 58 %) ;
  • les professeurs de sciences, de technologie versus ceux qui enseignent d’autres matières (64 % contre 59 %);
  • les enseignants ayant un contrat de travail permanent plutôt qu’à durée déterminée (61 % contre 56 %).

Les chiffres divulgués par TALIS 2018 montrent ainsi que plus les futurs enseignants ont été conscientisés aux TIC durant leur formation initiale, plus ils sont susceptibles de les utiliser dans leur pratique. Et plus ils auront le soutien de leur direction, plus ils les utilisent directement en classe.

Peut-être également qu’il est important de reconnaître les enseignant•es comme des professionnels. D’autres éléments de l’étude TALIS 2018 présentés dans la vidéo ci-dessus le laissent à penser et notamment au niveau des établissements scolaires eux-mêmes. En effet, les établissements qui soutiennent leurs enseignant•es dans l’utilisation des technologies en classe sont ceux qui encouragent leur personnel à prendre de nouvelles initiatives. Ils offrent ainsi un cadre propice à l’intégration des TIC dans les pratiques pédagogiques.

Source : ecolebranchee.com

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

Pologne : la liberté de la recherche sur la Shoah menacée ?

11 février 2021 by Lyonel Kaufmann

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Jan Grabowski et Barbara Engelking, deux universitaires spécialistes de l’Holocauste, ont dû récemment faire face à un procès en diffamation après la publication de leur dernier ouvrage. Celui-ci portait sur le comportement des Polonais durant la Seconde Guerre mondiale et n’a pas plu à la descendante d’un des citoyens cités. Une affaire considérée par certains comme une menace pour les futures recherches sur la Shoah dans le pays.blank

Sur les 1600 pages de l’ouvrage historique des deux chercheurs, un passage a particulièrement retenu l’attention. Intitulé Night Without End : The Fate of Jews in Selected Counties of Occupied Poland, le livre accuse le maire Edward Malinowski d’avoir livré des Juifs aux Allemands lorsque ces derniers occupaient le pays.
Âgée de 81 ans, la nièce de l’homme politique, Filomena Leszczyńska, a intenté un procès aux deux universitaires, estimant que leur ouvrage « violait l’honneur de Malinowski » en « fournissant des informations inexactes ».La plaignante aurait demandé 100.000 złotys (environ 22.000 €) de dommages et intérêts, ainsi que des excuses publiques. Les pages consacrées au village de Malinowo, dans le nord-est de la Pologne, font état des bonnes et mauvaises actions du maire. Il aurait ainsi permis à une femme juive d’échapper au soldat en la dissimulant, mais d’autres témoignages l’impliquent dans des massacres de Juifs locaux perpétrés par les nazis.

Leszczyńska souligne que son oncle a été acquitté de tout soupçon de collaboration en 1950. Pour elle, le livre contiendrait « des omissions et des erreurs méthodologiques ».

Finalement, le tribunal ne s’est pas attaqué aux portefeuilles des historiens, qui n’auront pas à verser de compensation financière. Cependant, les deux auteurs devront écrire une lettre d’excuse à la descendante du maire et publier un billet d’explication sur le site du Centre de recherche sur l’Holocauste. Enfin le passage ne devra plus apparaître au sein de l’ouvrage dans les éditions futures.

Les deux universitaires ont annoncé qu’ils feraient appel.

Crédit photo : Détail du Mur des Noms au Mémorial de la Shoah à Paris — Jblevee — CC BY-SA 4.0

Source :  ActuaLitté.com

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web Balisé avec :Feedly, IFTTT

Reproduire des cartes et des graphiques à la manière de Jacques Bertin

9 février 2021 by Lyonel Kaufmann

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Nicolas Kruchten propose de revisiter les cartes et graphiques de Jacques Bertin en utilisant l’outil Ploty Express. Pour cela, il a élaboré une 30e de figures inspirées de l’ouvrage La sémiologie graphique (1967).

Remaking Figures from Bertin’s Semiology of Graphics (december 2020) :
http://nicolas.kruchten.com/semiology_of_graphics/

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Source de l’info : http://cartonumerique.blogspot.com/2021/02/semiologie-bertin.html

Classé sous :sur le web

« The Dig » : retour sur une découverte archéologique exceptionnelle

4 février 2021 by Lyonel Kaufmann

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La sensationnelle découverte d’un bateau-tombe de 24 mètres de long sur le site de Sutton Hoo, retracée dans le film « The Dig », pourrait être le dernier exemple d’une extravagante tradition funéraire médiévale.

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Mis au jour sur le site de Sutton Hoo, ce casque extraordinaire était enterré avec son propriétaire, un guerrier d’élite voire un roi anglo-saxon, mort au début du 7e siècle apr. J.-C.
PHOTOGRAPHIE DE BRITISH MUSEUM

Réputés pour leur prudence, les archéologues remettent sans cesse en question les découvertes passées et tentent d’éviter tout sensationnalisme. Pourtant, même le plus circonspect d’entre eux ne tarira pas d’éloges au sujet des tertres funéraires de Sutton Hoo, situés dans le sud-est de l’Angleterre, employant des superlatifs comme « magnifique », « monumental », et « sans pareil ».

C’est dans la région, en 1939, que les archéologues ont mis au jour un site funéraire anglo-saxon vieux de 1 400 ans, qui incluait un bateau complet et une cachette d’objets funéraires somptueux. Cette découverte spectaculaire a changé la compréhension qu’avaient les historiens de la Grande-Bretagne du Haut Moyen-Âge, explique Sue Brunning, conservatrice au British Museum responsable des objets anciens désormais légendaires. « Elle a soudainement tout transformé », confie-t-elle.

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Cette photographie des premières fouilles menées à Sutton Hoo montre les vestiges du bateau en bois enterré dans le sud-est de l’Angleterre il y a environ 1 400 ans.

Lire la suite : https://www.nationalgeographic.fr/histoire/the-dig-retour-sur-une-decouverte-archeologique-exceptionnelle

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

PAS DE POLICE SUR LE CAMPUS : Les universités grecques visées, la démocratie menacée

1 février 2021 by Lyonel Kaufmann

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Vous trouverez ci-dessous un message traduit de mes collègues grecs, sollicitant notre soutien individuel pour une pétition contre la présence de la police dans leurs campus universitaires.
N’hésitez pas à diffuser largement cette demande de soutien. D’avance merci.

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Jeudi 28 janvier. Grèce: des milliers d’étudiants manifestent contre l’instauration de patrouilles policières dans les universités. Source Yahoo (https://fr.news.yahoo.com/grèce-milliers-détudiants-manifestent-contre-222108830.html)

Initiative des universitaires PAS DE POLICE SUR LE CAMPUS

Courrier électronique : NoUniPolice@gmail.com
Les universités grecques visées, la démocratie menacée

Le nouveau projet de loi sur l’enseignement supérieur menace la liberté académique et fait régner l’ordre sur les campus
17.1.2021

Dans des conditions de pandémie et de strictes mesures de quarantaine, la société grecque a soudainement été informée que le gouvernement grec avait décidé de mettre en place une nouvelle force de sécurité pour les campus universitaires. Les médias pro-gouvernementaux ont orchestré au cours des mois précédents une campagne calomnieuse visant à diffamer les universités et à les présenter au public grec comme des « centres de l’anarchie » et de la délinquance, une allégation totalement infondée.

Selon le projet de loi, la nouvelle force de sécurité ne répondra pas aux autorités universitaires mais relèvera directement de la police grecque. Les agents de police, en uniforme et équipés de matraques, seront autorisés à patrouiller librement sur les campus, tandis que leurs missions seront décidées sans le consentement des autorités universitaires. En outre, selon le projet de loi, les universités seront obligées de mettre en place un système d’accès restreint sur les campus et les autorités universitaires devront faciliter les nouvelles « forces spéciales » de patrouille de « toutes les manières possibles » pour qu’elles puissent remplir leurs missions, qui comprennent la surveillance systématique du campus avec des équipements technologiques spéciaux et la conduite d’enquêtes préliminaires sur les « crimes » commis.

Les réactions sont nombreuses. La grande majorité des sénats universitaires, ainsi que les associations de professeurs et d’étudiants de l’université, se sont opposés publiquement au projet de loi. La Fédération des officiers de police grecs a également publié une déclaration de rejet. Le nouveau projet de loi est une violation évidente de la constitution grecque, car il enfreint le principe d’autonomie des universités et transforme les établissements d’enseignement supérieur grecs en forteresses de contrôle, de répression et de maintien de l’ordre. Le projet de loi menace et sape la démocratie et la entrave la libre circulation des idées entre les universités grecques et la société grecque. Dans le même temps, sa mise en œuvre entraînera inévitablement des troubles généralisés et des conflits violents.

L' »Initiative des universitaires : NO POLICE ON CAMPUS » a publié une pétition, signée par plus de 1.000 professeurs et enseignants universitaires dans toutes les universités grecques, invitant toutes les forces démocratiques à résister au vote et à la mise en œuvre de cette intervention anticonstitutionnelle dans la vie universitaire qui viole le principe de l’autonomie et de l’autogestion des universités. En même temps, elle dénonce les attaques coordonnées visant les membres de la communauté universitaire, alimentées, d’une part, par la rhétorique haineuse extrême à l’égard des universités publiques dans les journaux et les émissions de télévision et, d’autre part, par les messages violents et sexistes dans les médias sociaux et la page Facebook de l’Initiative NO POLICE ON CAMPUS [ΟΧΙ ΑΣΤΥΝΟΜΙΑ ΣΤΑ ΠΑΝΕΠΙΣΤΗΜΙΑ] [https://www.facebook.com/OxiAstynomiaStaPanepistimia
](Dans des conditions de pandémie et de strictes mesures de quarantaine, la société grecque a soudainement été informée que le gouvernement grec avait décidé de mettre en place une nouvelle force de sécurité pour les campus universitaires. Les médias pro-gouvernementaux ont orchestré au cours des mois précédents une campagne calomnieuse visant à diffamer les universités et à les présenter au public grec comme des « centres de l’anarchie » et de la délinquance, une allégation totalement infondée.

Selon le projet de loi, la nouvelle force de sécurité ne répondra pas aux autorités universitaires mais relèvera directement de la police grecque. Les agents de police, en uniforme et équipés de matraques, seront autorisés à patrouiller librement sur les campus, tandis que leurs missions seront décidées sans le consentement des autorités universitaires. En outre, selon le projet de loi, les universités seront obligées de mettre en place un système d’accès restreint sur les campus et les autorités universitaires devront faciliter les nouvelles « forces spéciales » de patrouille de « toutes les manières possibles » pour qu’elles puissent remplir leurs missions, qui comprennent la surveillance systématique du campus avec des équipements technologiques spéciaux et la conduite d’enquêtes préliminaires sur les « crimes » commis.

Les réactions sont nombreuses. La grande majorité des sénats universitaires, ainsi que les associations de professeurs et d’étudiants de l’université, se sont opposés publiquement au projet de loi. La Fédération des officiers de police grecs a également publié une déclaration de rejet. Le nouveau projet de loi est une violation évidente de la constitution grecque, car il enfreint le principe d’autonomie des universités et transforme les établissements d’enseignement supérieur grecs en forteresses de contrôle, de répression et de maintien de l’ordre. Le projet de loi menace et sape la démocratie et la entrave la libre circulation des idées entre les universités grecques et la société grecque. Dans le même temps, sa mise en œuvre entraînera inévitablement des troubles généralisés et des conflits violents.

L' »Initiative des universitaires : NO POLICE ON CAMPUS » a publié une pétition, signée par plus de 1.000 professeurs et enseignants universitaires dans toutes les universités grecques, invitant toutes les forces démocratiques à résister au vote et à la mise en œuvre de cette intervention anticonstitutionnelle dans la vie universitaire qui viole le principe de l’autonomie et de l’autogestion des universités. En même temps, elle dénonce les attaques coordonnées visant les membres de la communauté universitaire, alimentées, d’une part, par la rhétorique haineuse extrême à l’égard des universités publiques dans les journaux et les émissions de télévision et, d’autre part, par les messages violents et sexistes dans les médias sociaux et la page Facebook de l’Initiative NO POLICE ON CAMPUS ΟΧΙ ΑΣΤΥΝΟΜΙΑ ΣΤΑ ΠΑΝΕΠΙΣΤΗΜΙΑ

La doctrine de choc que le nouveau projet de loi sur la police tente d’imposer aux universités, ainsi que les infractions orchestrées contre l’initiative des universitaires « PAS DE POLICE SUR LES CAMPUS » soulèvent de graves questions de légalité et de constitutionnalité et menacent la démocratie. Pour tout cela, le gouvernement Mitsotakis porte seul la responsabilité.

La doctrine de choc que le nouveau projet de loi sur la police tente d’imposer aux universités, ainsi que les infractions orchestrées contre l’initiative des universitaires « PAS DE POLICE SUR LES CAMPUS » soulèvent de graves questions de légalité et de constitutionnalité et menacent la démocratie. Pour tout cela, le gouvernement Mitsotakis porte seul la responsabilité.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Formation à distance : évitez de sombrer dans la « technofolie » !

28 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

black laptop computer on brown wooden table
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La tentation – mais aussi souvent la pression – d’utiliser une foule d’outils technologiques pour capter et maintenir l’attention des étudiants ou faciliter la collaboration est souvent très forte, mais elle a ses mauvais côtés.

Louis-Etienne Dubois, Ryerson University

Alors qu’un autre semestre universitaire virtuel se profile à l’horizon – le deuxième, voire le troisième pour certains depuis le début de la pandémie – la fatigue et la baisse de satisfaction envers ce format à distance semblent de plus en plus senties, de part et d’autre de l’écran.

D’un côté, il y a des étudiants inquiets de la qualité des cours reçus, mais surtout en manque de la vie de campus et associative. De l’autre, des enseignants à bout de souffle ou à court de moyens, poussés du jour au lendemain à changer leurs pratiques et à animer leurs classes depuis la maison.

Au-delà des impacts purement pédagogiques, c’est aussi la question de la santé mentale de tous qui inquiète aujourd’hui. Ayant personnellement dû donner cours en ligne à plus de 250 étudiants de premier cycle universitaire au cours des dernières semaines, j’ai été à même de vivre ces enjeux et de ressentir toutes les limites de ce nouveau mode d’enseignement.

Éviter la technofolie

La tentation – mais aussi souvent la pression – de dégainer une foule d’outils technologiques pour arriver à capter et maintenir l’attention des étudiants ou faciliter leur collaboration est souvent très forte. Certes, l’idée de donner un cours en direct sur Twitch ou dans un monde fictif sur Minecraft, et de poursuivre la discussion sur Discord ou sur Slack peut paraître stimulante. Mais, dans ce contexte particulier, l’enseignant fait parfois davantage figure d’influenceur web que d’expert académique.

Ces choix technologiques confrontent aussi les enseignants à des limites, tant logistiques qu’humaines. Que dire aux étudiants, nombreux, qui accèdent à ces contenus depuis leur téléphone portable et donc à même leurs données cellulaires, ou encore à ceux qui ne possèdent pas encore un ordinateur et une connexion Internet assez performante ? Que faire des étudiants qui doivent partager leur espace de travail avec le reste de la famille, qui ne maîtrisent pas d’emblée ces différents outils ou qui doivent apprendre à manipuler une panoplie d’applications différentes pour chacun de leurs cours ?

Ces questions illustrent aussi le risque très réel de créer de nouvelles barrières à l’inclusion en matière d’enseignement. Ainsi, avant de mobiliser pareille quincaillerie, il importe de s’attarder sur la capacité des étudiants à bien s’en saisir, mais aussi aux enseignants de s’y former suffisamment pour en tirer une expérience d’apprentissage positive. Plus important encore, c’est là aussi l’occasion d’appréhender d’autres modes d’enseignement à distance, et enfin s’extirper de cette vision qui passe par toujours plus d’outils et par la surstimulation.

Une approche plus humaine

Et si une des réponses aux enjeux de l’enseignement à distance passait surtout par un retour à l’essentiel et la mise en place de contextes moins « technos » et plus humains ?

Dans leurs travaux sur l’économie de l’expérience, dans laquelle la valeur créée est fondée sur l’expérience des « invités », les consultants Joseph Pine et Jim Gilmore expliquent que les expériences dites « esthétiques » proposent simplement un cadre dans lequel les participants sont invités à adopter une posture contemplative. L’expérience vise alors l’harmonie des sens et l’atteinte d’une sorte de plénitude individuelle. La visite d’un musée, une expérience dans laquelle les gens déambulent, s’assoient sur un banc et se perdent dans leurs pensées en est un exemple. Elle contraste fortement avec une expérience de divertissement comme un spectacle de musique ou un parc d’attractions. C’est l’éloge de la lenteur, d’une stimulation non technologique plus subtile, mais tout aussi prenante.

Ce genre d’appel en faveur d’une approche pédagogique plus lente et informelle n’est pas nouveau. D’ailleurs, l’idée de diminuer la cadence, ou d’élaguer un tant soit peu le contenu pour en faciliter la rétention sans pour autant en affecter la qualité gagnait lentement du terrain bien avant la pandémie.

Surveiller ses arrières !

Ainsi, au lieu d’employer un énième outil collaboratif durant un cours sur Zoom, pourquoi ne pas simplement instaurer une ambiance propice à la réflexion grâce à un décor chaleureux, un peu de nature, une œuvre à regarder ou une musique plaisante à écouter ?

De même, pourquoi ne pas ouvrir les salles virtuelles plus tôt, ou les fermer plus tard, afin de permettre à ceux et celles qui en ont envie d’échanger dans un cadre plus informel. Pourquoi ne pas envoyer le contenu à l’avance de manière à profiter de ces moments dits « synchrones » pour interagir et injecter un peu de chaleur humaine ?

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Offrir des cours en baladodiffusion ou transmettre les évaluations via un support audio permet non seulement de se reposer les yeux, mais offre aussi plus de flexibilité quant au moment et à l’endroit où consulter ce contenu.
Shutterstock

Enfin, il est possible de valoriser les stimulus autres que visuels afin de permettre aux étudiants de prendre congé de leurs écrans ne serait-ce qu’un bref instant. Le simple fait d’enregistrer des épisodes de baladodiffusion ou encore de transmettre les évaluations via un support audio permet non seulement de se reposer les yeux, mais offre aussi plus de flexibilité quant au moment et à l’endroit où consulter ce contenu. L’occasion est aussi venue de redécouvrir les charmes d’une simple conversation téléphonique, au lieu d’une autre vidéoconférence.

Puisque ce mode d’enseignement virtuel est appelé à perdurer à tout le moins jusqu’à l’automne ou l’hiver prochain et à jouer un plus grand rôle dans les cursus universitaires au sortir de la pandémie, il n’est pas trop tard pour imaginer des modes d’engagements plus soucieux des contraintes de chacun.

Selon Pine et Gilmore, toute bonne expérience se doit d’ailleurs d’être pensée en fonction du contexte plus large dans lequel elle s’inscrit. Ainsi, plutôt que de s’en remettre à nouveau à l’équivalent du cours magistral en ligne, gardons en tête les contraintes du moment et imaginons des cours qui permettent de varier les contextes dans lesquels on s’y plonge, que ce soit près du feu ou même sous la couette !The Conversation

Louis-Etienne Dubois, Assistant Professor, School of Creative Industries, Faculty of Communication and Design, Ryerson University

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

Classé sous :Enseignement à distance, Nouvelles de l'histoire

Fuir la Shoah: une application pour se connecter à l’histoire

27 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

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À l’occasion de la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité le 27 janvier 2021, la Haute école pédagogique du canton de Vaud lance sa nouvelle application pédagogique «_ Fuir la Shoah. Ma rencontre avec des témoins »_. Cet important projet didactique est principalement soutenu par le Département fédéral des affaires étrangères à Berne. Le téléchargement en ligne est gratuit : hepl.ch/app-fuir.

Ce travail remarquable a été réalisé par mes collègues Nadine Fink et Nathalie Masungi ainsi que Rémi Schaffter et est le fruit d’une collaboration entre l’UER didactiques des sciences humaines et sociales de la HEP Vaud et l’Institut für Geschichtsdidaktik und Erinnerungskulturen de la Haute école pédagogique de Lucerne. L’app a été réalisée avec le soutien de l’université de sciences appliquées, FH Vorarlberg, et de erinnern.at qui est l’institut fédéral autrichien pour l’enseignement de l’Holocauste du ministère pour la formation, la science et la recherche.

Cinq témoins, cinq parcours

L’application « Fuir la Shoah. Ma rencontre avec des témoins » propose à des élèves, dès l’âge de 14 ans, d’accéder à des ressources historiques uniques grâce à un support numérique basé sur des témoignages filmés et des documents authentiques. Elle peut être utilisée en classe ou individuellement.
Le cœur de l’application est constitué de cinq témoignages audiovisuels de personnes qui racontent leur histoire durant la Seconde Guerre mondiale et la façon dont elles ont réussi à réchapper de la Shoah. Chaque histoire est singulière. Mises ensemble, elles couvrent une variété de parcours et de destinées. Elles traitent de la vie d’avant, du vécu pendant la Shoah (persécutions, fuite, rafles, déportation, enfants cachés, refuge en Suisse) et de la vie d’après.
L’application peut être utilisée dans le cadre d’une séquence d’enseignement ou comme une activité indépendante. Un guide didactique est à la disposition des enseignantes et des enseignants.
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Flyer – Présentation de l’application « Fuir la Shoah » (PDF – 1956 Ko)

Bientôt disponible sur les plateformes de téléchargement

Pour l’heure, le téléchargement ne peut se faire que sur ordinateur mais l’app sera très prochainement disponible sur les plateformes de téléchargement, google play et AppleStore.
Télécharger l’application
Application Mac OS (500 Mo)
Application Windows (507 Mo)

Matériel pour les enseignants sur demande

Du matériel didactique spécifique est en outre à disposition des enseignants et s’acquiert sur demande. Voici ici.
Source de l’information : Fuir la Shoah: une application pour se connecter à l’histoire

Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Twitter ouvre gratuitement ses archives de tweet aux chercheurs universitaires

27 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

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Twitter a annoncé mardi un changement significatif dans le type de données qu’il met gratuitement à la disposition de chercheurs universitaires tiers intéressés par l’étude des comportements des utilisateurs et des tendances liées au discours en ligne. Désormais, Twitter déclare qu’il ne demandera plus aux chercheurs de payer pour un accès premium ou aux développeurs d’entreprise et mettra plutôt « l’historique complet de la conversation publique » – ce que l’entreprise appelle son point d’entrée de recherche d’archives complètes – à la disposition de tout chercheur ou développeur qui en fait la demande dans le cadre du lancement d’une nouvelle piste de recherche universitaire.

Ce changement s’inscrit dans le cadre des efforts permanents de l’entreprise pour améliorer l’API de Twitter, l’ensemble d’outils qu’elle met à la disposition de ceux qui ne font pas partie de l’entreprise pour construire quelque chose en plus de Twitter ou utiliser ses montagnes de données pour des études de recherche. Twitter a lancé sa nouvelle API améliorée l’été dernier afin de faire amende honorable auprès des communautés de développeurs et de chercheurs, qui se sont souvent trouvés en désaccord avec le développement continu et parfois contradictoire des produits de la plateforme au fil des ans. Cette relation conflictuelle a débuté notamment en 2012, lorsque Twitter a décidé de couper l’accès des principaux développeurs à la plateforme afin de maintenir un contrôle plus strict sur les données qu’il laisse à ses concurrents potentiels.

L’entreprise indique qu’elle veut aider les chercheurs, surtout maintenant que le discours des médias sociaux est devenu plus crucial pour comprendre la désinformation en ligne, les interférences électorales, les discours de haine et d’autres sujets qui ont occupé le devant de la scène pendant et après les élections américaines de 2020.

Selon Twitter, les universitaires et les développeurs intéressés peuvent postuler à la nouvelle voie de recherche universitaire sur le site web des développeurs de la société. Cette piste sera toutefois assortie de certaines limites. Pour l’instant, l’entreprise ouvre l’accès à des chercheurs ou des journalistes indépendants. Vous devrez être étudiant ou faire partie d’une institution universitaire. Twitter indique également qu’il ne donnera pas accès aux données des comptes qui ont été suspendus ou interdits, ce qui pourrait compliquer les efforts pour étudier les discours haineux, la désinformation et d’autres types de conversations qui violent les règles de Twitter.

Cela signifie également que le compte @realDonaldTrump n’est pas accessible par les archives de Twitter suite à la déploration généralisée de Trump par les sites de médias sociaux américains après l’attaque meurtrière du Capitole. Pourtant, les tweets de Trump sont archivés en ligne par l’intermédiaire de sa bibliothèque présidentielle officielle, tandis que des sites web indépendants et des outils de base de données comme The Trump Twitter Archive et ProPublica’s Politwoops ont également conservé les tweets de l’ancien président, y compris ceux qui ont été supprimés.

Source et traduction de : Twitter is opening up its full tweet archive to academic researchers for free | The Verge

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

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