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Histoire Lyonel Kaufmann

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Opinions&Réflexions

Madame Sapiens a fait crac-crac avec monsieur Néandertal

10 mai 2010 by Lyonel Kaufmann

Traiter certains individus d’homme de Néandertal n’est peut-être pas qu’une injure, mais un fait désormais établi grâce aux travaux sur l’ADN d’une équipe internationale de chercheurs, dirigée par Svante Pääbo, un biologiste suédois.

Eloignée de la version romanesque, pourtant appuyée par des conseillers scientifiques, de la série l’Odyssée de l’Espèce de Jacques Malaterre, l’équipe internationale de chercheurs, dirigée par Svante Pääbo, est partie à l’assaut du génome de Néandertal et a séquencé l’ADN issu d’os fossiles de néandertaliens découverts dans la grotte de Vindjia, en Croatie. En ayant réussi à réunir 60% du total de leurs génomes, elle a levé le voile sur l’identité génétique de Néandertal à partir de minuscules particules d’os, détachées à la roulette de dentiste sur trois os sélectionnés (voir photo ci-dessous) parmi 21 candidats. L’un daté de 38 000 ans et découvert en 1980. Un second plus vieux mais non daté et un troisième plus ancien daté de 44 000 ans.

Os de neandertaliens

La comparaison avec cinq hommes actuels issus de continents différents (Europe, Aise, Océanie, Afrique et Amérique) a permis de déterminer des traces de métissage et une discrète, mais indiscutable, contribution néandertalienne à notre génome. Au petit jeu des similitudes, ce sont les eurasiatiques – Français, Chinois et Papou – qui emportent la palme de la proximité avec Néandertal, pratiquement à égalité entre eux.

Comment expliquer ce fait ?

Une seule solution, d’ailleurs suggérée par l’archéologie : les deux espèces cousines se sont «connues» au sens biblique… au Proche Orient, il y a environ 80 000. Et non après, par exemple en Europe il y a 35000 ans, ce qui se serait traduit par une part néandertalienne plus forte chez l’Européen que chez le Papou, puisque Sapiens est arrivé en Asie de l’est il y a 60 000 ans.

L’ADN de Néandertal révèle ses liens avec Sapiens (Libération)

Par ailleurs,  la proximité génétique entre un Européen et un Papou avec un Néandertalien

implique qu’il n’y ait pas eu d’échanges de gènes lors de l’arrivée de Cro-Magnon en Europe, où il a cohabité avec Néandertal durant près de 10 000 ans.

L’ADN de Néandertal révèle ses liens avec Sapiens (Libération)

D’où peut-être un biais européano centrique inconscient dans les études antérieures qui n’avaient trouvé aucune contribution néandertalienne à notre génome (Neandertal – Enquête sur une disparition – Les dossiers de La Recherche) et qui prévalait lors de la réalisation de la série l’Odyssée de l’Espèce.

Sans parler de cette facilité à calquer sur Néandertal, depuis la découverte de son premier fossile, en 1856 près de Düsseldorf en Allemagne, certaines de nos préoccupations anciennes ou actuelles comme l’illustre la bande-annonce d’Ao le dernier neanderthal (2009):

Pour autant que ces derniers résultats sur l’ADN de Néandertal et d’Homo Sapiens mettent un point final sur la part de Néandertal qui serait en nous, nous ne manquerons pas de sujet de discussion à son propos. Ne serait-ce que concernant les hypothèses au sujet de sa disparition:

Ouf… nous voilà sauvés!

Gardons aussi à l’esprit que concernant les origines de l’homme et l’époque préhistorique, les recherches scientifiques ne sont pas exemptes de nos mythologies anciennes ou récentes. A ce titre la lecture de Wiktor Stoczkowski (1994), Anthropologie naïve, anthropologie savante : de l’origine de l’homme, de l’imagination et des idées reçues est d’un utile recours:

L’explication des origines de la culture par le passage d’une nature mère à une nature marâtre forme donc une véritable structure, dans la longue durée, de notre imaginaire anthropologique. Son schéma, caractéristique des mythes européens, a été repris par la spéculation philosophique, pour trouver enfin sa place dans la pensée scientifique. » (p. 70)

On lira aussi avec un certain plaisir un tel billet pour sortir d’une forme de politiquement correct: QUAND L’HOMO-SAPIENS ET L’HOMME DE NEANDERTAL COUCHAIENT ENSEMBLE…

Sur les origines de l’homme, je vous renvoie enfin à mon support de cours datant de 2004: Quelle préhistoire?

Classé sous :BP110 - Faire de l'histoire aujourd'hui, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions Balisé avec :ADN, génome, Homme Sapiens, Néandertal, recherches, Svante Pääbo

Revoir Capa | Déjà vu

7 mai 2010 by Lyonel Kaufmann

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Dans cet article, Patrick Peccatte s’intéresse à la redocumentarisation des images d’archive à l’heure où la diversité des sources présentes sur le Web permet de rapprocher significativement différents corpus auparavant isolés et parfois mal connus. Si ces mises en relation d’images éparpillées valorisent les fonds iconographiques historiques, elles posent également quelques problèmes ainsi que des pistes de collaborations entre chercheurs et enseignant-e-s à l’ère d’une histoire 2.0.

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12 juin 1944. Visite du haut commandement américain.

1. Copyright ROBERT CAPA © 2001 By Cornell Capa/Magnum – PAR77911
2. © Time Inc. – Photo Life par Frank Scherschel
3. Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA – p012947

Il existe des films de cette visite. Pour un reportage illustré plus complet, voir ici.

Pour illustrer la recomposition documentaire évoquée, la défragmentation d’ensembles d’images dispersées qui possèdent des liens forts mais souvent très mal connus, Patrick Peccatte nous propose un parcours au travers des photographies prises et publiées par Robert Capa lors de la bataille de Normandie. Pour réaliser ce travail, il a pu s’appuyer notamment sur les photos publiées sur flickr par PhotosNormandie (http://www.flickr.com/photos/photosnormandie/).

Outre le travail documentaire relatif aux photos de Robert Capa, Patrick Peccatte fournit leur contexte de production lors du débarquement de Normandie. Ainsi, les images produites du côté américain proviennent de deux sources majeures: d’une part, celles réalisées par les correspondants de presse et celles des services de l’armée.

Concernant les correspondants de presse, Patrick Peccatte nous indique que

Pour les événements de Normandie, 12 photographes d’agences et 6 photographes de Life étaient accrédités, et pour la première vague du débarquement, on sait quel concours de circonstances conduisit à ce qu’il subsiste seulement 11 photos de Capa

En ce qui concerne les services spécialisés de l’armée américaine,

les cinéastes et photographes qui suivaient les opérations terrestres dépendaient de l’Army Pictorial Service (APS) qui était rattaché au Signal Corps réorganisé en 1942 à la suite de l’engagement des États-Unis dans la guerre. L’US Navy et l’Army Air Force avaient aussi leurs propres services photographiques qui portaient des noms divers.

Tous ces services étaient organisés et superrvisés par des professionnels tels que personnes Darryl F. Zanuck ou Frank Capra, (voir aussi notre billet relativement à l’exposition Filmer les camps de Hollywood à Nuremberg | Mémorial de la Shoah).

Par la suite, Patrick Peccatte procède à un très intéressant et utile repérage de différentes strates de légendes d’une photo ainsi qu’à un travail de repérage des différentes utilisations possibles de ces photos. Ce travail étant rendu possible grâce à la redocumentarisation des collections numérisées disponibles sur Internet.

En conclusion, Patrick Peccatte indique que

Le décloisonnement des archives participe au renouvellement des études sur la couverture photographique et cinématographique de cette guerre. Il permet en particulier de mieux comprendre comment Capa a travaillé parfois accompagné ou accompagnant d’autres opérateurs durant une assez courte période.

Mais qu’un important travail reste à faire pour arriver à un véritable travail de redocumentarisation de l’œuvre de Capa. Pour y parvenir, les fonds les plus intéressants restant consultables uniquement sur place, il importerait que ces archives soient mises en ligne de manière massive et sans réserves. Or, le note Patrick Peccatte,

les institutions patrimoniales qui détiennent ces documents se considèrent comme des conserveries de la mémoire, les agences et les fondations demeurent des gardiennes farouches d’œuvres devenues lucratives.

En attendant, nous disposons déjà du travail mené par Patrick Peccatte que je vous invite à découvrir directement sur Déjà vu.

Dans une perspective d’enseignement de l’histoire, ces modalités de redocumentarisation d’images à l’aide de l’Internet sont déjà forts intéressantes puisque l’enseignant-e a désormais à sa disposition un matériel d’archives numérisées et hébergées en ligne grâce à des initiatives telle que PhotosNormandie (http://www.flickr.com/photos/photosnormandie/). Elle/il a également accès à des travaux de chercheurs portant sur ces mêmes objets qu’il/elle aurait de la peine à mener seul dans son coin. L’enseignant-e peut alors mieux se concentrer sur le dispositif d’enseignement-apprentissage à réaliser avec un tel matériel.

Le stade suivant consiste à initier un travail collaboratif entre enseignant-e-s et archivistes/documentalistes/chercheurs tel que l’a mené Patrick Peccatte avec PhotosNormandie. Pour ma part, je compte bien que le travail initié récemment avec Rémy Besson et Daniel Girardin [L’histoire au prisme de l’image (mardi 27 avril 2010)] se poursuive en ce sens ces prochaines années. La philosophie et le programme du site Culture visuelle qui abrite Déjà vu propose une plate-forme de production et d’échange adéquate pour un tel programme. En effet, Culture visuelle offre à tout un chacun la possibilité de participer à la création et la diffusion d’un tel savoir dans le domaine de l’image.

L’article complet Revoir Capa | Déjà vu

Classé sous :Histoire savante, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, sur le web Balisé avec :39-45, archives, Débarquement, MédiaTIC, Normandie, Photographie, redocumentarisation, Robert Capa

L'histoire au prisme de l'image (mardi 27 avril 2010)

21 avril 2010 by Lyonel Kaufmann

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Dans le cadre des deux modules destinés aux étudiant-e-s en histoire (Secondaire I et II) de la HEP Lausanne, nous organisons une demi-journée avec des intervenants extérieurs en relation avec la questions de l’utilisation des images en histoire dans une perspective académique et sous l’angle de la recherche. Chacune des interventions de 45 minutes à 1 heure sera suivie d’un échange avec les étudiant-e-s.

Cette demi-journée aura lieu dans les locaux de la HEP Lausanne, Av. de Cour 33, salle C33-720 de 8h15 à 11h45

8h15 : Accueil

8h20-9h45 : La place de l’archive dans le cinéma de fiction : étude de films sur le génocide juif par Rémy Besson de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) Paris

blankRémy Besson intervient notamment dans le cadre du Laboratoire d’histoire visuelle contemporaine (Lhivic ) de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris.  Dans le cadre de cette matinée, sa conférence se rapporte à la question des enjeux de la narrativité dans le cinéma dit documentaire. Référence: le blog de l’atelier du Lhivic (http://culturevisuelle.org/cinemadoc/)

9h45-10h15 : Pause

10h15-11h45 : Photographie et histoire: Réalité et interprétations, les conflits de vérité par Daniel Girardin, Conservateur au Musée de l’Elysée à Lausanne

blankDaniel Girardin est Conservateur au Musée de l’Elysée à Lausanne. Il est le concepteur notamment de l’exposition et du livre Controverses, une histoire juridique et éthique de la photographie. Sa conférence se centrera sur l’utilisation de la photographie comme source historique.

Classé sous :Cours et séminaires, Didactique, Histoire savante, Opinions&Réflexions Balisé avec :conférences, Daniel Girardin, film&, Histoire, Photographie, Rémy Besson, sources

Facebook : oui ou non dans la relation prof-élèves?

6 avril 2010 by Lyonel Kaufmann

Enseigner face à Facebook

Le hasard de mes lectures et de ma veille a fait se rencontrer deux articles présentant les relations profs-élèves avec Facebook. Deux extraits. Deux choix différents concernant l’un des élèves, l’autre des étudiants. Une réflexion à mener pour tout en chacun.

Pourquoi je suis « ami » avec mes étudiants – affordance.info

Parce que les/mes étudiants sont TOUS (ou presque) et TOUT LE TEMPS (ou presque) sur Facebook (y compris, hélas, pendant les cours). Parce que c’est sur Facebook qu’ils viennent me poser les questions qu’ils ne me posent plus en commentaires de mon « blog du cours ». Parce que c’est sur Facebook qu’ils sont aussi de plus en plus « disponibles », « ouverts » et « réceptifs », parfois bien davantage que dans l’espace-temps d’un cours, d’un cours dont la capacité de médiation est largement dépendante de la forme de l’acteur qui l’anime. Bref, que ça marche donc.

Facebook : la relation profs-élèves au pied du mur – La p@sserelle -Histoire Géographie-.

Du coup, je me laisse la liberté d’ouvrir une brèche concernant les anciens élèves. Pourquoi se priver d’un contact sympathique et enrichissant si le courant passait avec un(e) élève ? Ils trouveront sur mon Facebook ce qui fait ma pratique professionnelle et un espace d’échanges. Derrière, il y a ma conviction que la mission d’un enseignant ne s’arrête pas aux quatre murs d’une salle de classe. Si la parole du professeur trouve un écho auprès des élèves, pourquoi s’arrêter une fois que celui-ci a cessé de l’être ? Au pied du mur de Facebook, je laisse donc une ouverture. Par contre, ceux qui m’ont en cours trouveront toujours portes closes : pas de confusion des genres.

Pour prolonger la réflexion, je vous invite également à lire Enseigner face à Facebook par André Gunthert. Voir aussi mes articles précédents répertoriés avec le tag Facebook.

Image empruntée à l’article d’André Gunthert Enseigner face à Facebook. Sous licence CC BY-NC-ND 2.0 (http://www.flickr.com/photos/gunthert)

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :élèves, étudiants, Facebook, médias sociaux, MédiaTIC, professeurs

Guide 2010: Les obstacles au développement du numérique à l’école

25 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann

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En ce début 2010, plutôt que de bonnes résolutions, je me propose de m’attarder sur quelques tendances, opinions, réflexions relatives à l’emploi des média et technologies en milieu scolaire. A vous ensuite de trier, de vous faire un avis et/ou de prolonger.



Dans cet article fondamental relativement au contexte de l’utilisation des technologies à l’école, Pierre Frackowiak, co-auteur notamment en 208 avec Philippe Meirieu de l’ouvrage «L’éducation peut-elle être encore au coeur d’un projet de société» (Editions de l’Aube), identifie quatre obstacles (au moins) sur le chemin d’un réel usage pédagogique des TIC:

  1. Le modèle pédagogique dominant
  2. On ignore complètement les pratiques des jeunes
  3. On ne se pose pas la question du développement exponentiel des savoirs de l’humanité
  4. On ne prend pas en considération le rôle possible des autres acteurs de l’éducation

Pour lui, après analyser sérieusement ces obstacles, il en tire deux enseignements majeurs:

  1. on mesure à quel point l’ambition d’un développement des TIC à l’école ne peut avoir de sens et d’efficacité que si elle est inscrite dans un grand projet éducatif moderne, neuf, démocratique, lui-même inscrit dans un projet de société
  2. Pour faire du bled, du b-a ba, des exercices d’application, un cours classique… on n’a pas besoin d’un ordinateur, d’un coûteux tableau interactif, d’une formation aux technologies nouvelles. Comme on n’a pas eu besoin de la télévision et de la radio. Une bonne ardoise, une craie, un chiffon peuvent encore faire l’affaire. Les anciens savent que ça va même plus vite que l’ordinateur !

L’article complet de Pierre Frackowiak:  frackowiak – An@é.

Classé sous :Didactique, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions Balisé avec :Guide, Histoire, intégration technologie, médiaTICE, paradigme, RéformerEcole, réformes scolaires

Guide 2010: Avatar sauvera-t-il l'enseignement de l'histoire?

18 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann

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blankEn ce début 2010, plutôt que de bonnes résolutions, je me propose de m’attarder sur quelques tendances, opinions, réflexions relatives à l’emploi des média et technologies en milieu scolaire. A vous ensuite de trier, de vous faire un avis et/ou de prolonger.

Juste avant le réveillon, Jeff Tavernier publiait sur son blog un billet intitulé 10 thèmes d’histoire-géo abordés dans Avatar. L’intitulé des thèmes était le suivant:

  1. Le développement durable
  2. Les grandes découvertes
  3. La colonisation
  4. L’exploitation des ressources énergétiques
  5. La guerre du Vietnam
  6. La géographie des réseaux
  7. Histoire et anthropologie des religions
  8. Le choc des civilisations
  9. Les Etats-Unis
  10. L’interdisciplinaire
  11. La notion de frontière

Auquel, Yoann Moreau, en ce début 2010, apporte un utile complément avec son billet intitulé: Avatar, l’absence du politique et son renouveau mystique et qui se conclut par

James Cameron semble donc montrer une double vision du monde politique contemporain : son absence et son renouvellement possible/prévisible par la réactualisation des mythes. Cet aspect est redoutable, il doit je pense attirer notre attention et notre vigilance : l’intrication du politique et du religieux, dont les civilisations occidentales se sont extirpées avec peine, est remis à l’ordre du jour. Il se trouve que, dans le film, peut être subjugué par la beauté des corps, l’effet captivant de la 3D et le parti-pris narratif, on y adhère… sans réfléchir.

Mais peut-être êtes-vous toujours convaincu que seul le documentaire historique présente un intérêt en classe d’histoire et dit «vrai». Dans ce cas-là, je vous engage à consulter Cinémadoc, blog est associé à l’atelier du Lhivic à l’EHESS, Les enjeux de la narrativité dans le cinéma dit documentairecoordonné par Rémy Besson. Après une première année consacrée à l’étude de La part de fiction dans le cinéma documentaire, cet atelier du Lhivic se propose d’

d’examiner la dimension narrative des récits documentaires. La démarche procède d’une problématique historienne, ouverte aux acquis de l’approche culturelle du cinéma. Les enjeux de la narrativité seront donc étudiés aussi bien en amont de la fabrication du documentaire (production, choix du réalisateur, etc.) qu’au niveau de son économie interne (structure du récit, dimension fictive, etc.) et en aval, lors de sa réception (construction du récit par la critique, la censure). Ces dimensions proprement cinématographiques s’articuleront toujours à un questionnement épistémologique et historiographique sur les écritures de l’histoire.

Les enjeux de la narrativité dans le cinéma dit documentaire

D’autre part, si le récit semble être à nouveau à l’honneur dans l’enseignement de l’histoire (voir les programmes de classe de 6e en France), autant utiliser les récits qui font partie de l’univers de vos élèves lorsque l’occasion se présente. Histoire aussi de proposer des récits à interroger ou qui peuvent interroger les élèves sur le sens de la vérité et du point de vue en histoire.

En outre, il faut sans doute replacer une telle démarche dans le sillage des préoccupations de Jim Cullens qui, dans un essai récent, s’interroge sur les questions de la lecture, de l’écriture et de la pensée historique dans Essaying the Past: How to Read, Write and Think about History. Sur History New Network, il offre une synthèse de ses réflexions relatives à l’enseignement de l’histoire au 21e siècle (History without Reading). A son lecteur, il propose en introduction

Imagine, if you will, the study of history without reading. No primary source documents to ground a discussion. No monographic studies to situate a discourse. Not even a textbook for background information. How much a sense of the past could you possibly have?

Partant du principe que, si la préoccupation première des enseignant est d’enseigner à nos élèves à penser comme des historiens et de former des citoyens capables de lire, écrire et penser, nous ne réfléchissons ni suffisamment à ce que cela représente de lire pour un adolescent ou un jeune adulte en ce début du 21e siècle, ni au fait que l’alphabétisation visuelle (visual literacy) a, à bien des égards, supplanté l’alphabétisation de la lecture traditionnelle (literacy of traditional reading). Pour lui, deux éléments centraux sont à prendre en compte dans la manière de préparer et d’enseigner à cette génération:

  • le recours à la technologie;
  • faire visualiser et non raconter.

Pour lui, le premier élément est nécessaire, mais pas suffisant, car

A Power Point presentation can be every bit as vacuous and boring as a teacher standing in front of a room and talking at people for 50 minutes. The problem is not one of information or a means of delivery. It’s one that’s been missing from too much history for too long: imagination.

Conscient que les techniques qu’il propose n’ont rien de révolutionnaires, Jim Cullens s’appuie sur une conception en ligne de l’enseignement de l’histoire recourant à des sons, des images (fixes ou animées) et des simulations (jeux de rôle) développant en premier lieu l’imagination et l’imaginaire des élèves. L’objectif consiste de piquer l’intérêt des élèves pour que, dans un deuxième temps, ceux-ci aient envie d’en savoir plus (ou mieux) et s’engagent alors dans les lectures habituelles de l’historien. A la réserve que

The odds are, however, that the way you’d go about this is not necessarily the way your mother or grandfather did. You’d do it online.

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Cela ne serait rien d’autre qu’une histoire dans les nuages (cloud history), traduction dans notre domaine du concept de computer clouding (l’informatique dans les nuages). Pour ma part, je vous renvoie provisoirement à mon article du Café pédagogique: Le Web plus efficace que la classe? et notamment aux Thèses sur les sciences historiques à l’ère digitale de Peter Haber, déjà présentées ici.

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Guide 2010: l'iManuel a portée de main par CourseSmart

14 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann

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En ce début 2010, plutôt que de bonnes résolutions, je me propose de m’attarder sur quelques tendances, opinions, réflexions relatives à l’emploi des média et technologies en milieu scolaire. A vous ensuite de trier, de vous faire un avis et/ou de prolonger.

Cet été, CourseSmart, l’un de leaders de la distribution de manuels scolaires aux Etats-Unis, lançait une application pour iPhone (et iPod touch)

http://www.youtube.com/watch?v=4MZZcHQEoLA&feature=player_embedded

Aujourd’hui, CourseSmart présente un concept d’application pour tablettes tactiles fortement inspirée de l’iPhone et qui permettrait

  • une navigation dans sa bibliothèque de manuels,
  • des annotations simples à réaliser et facilement partageables,
  • l’achat d’un nouvel ouvrage directement depuis le programme grâce à un “In-App purchase” similaire à l’iPhone.
  • une navigation sur le web pour compléter le manuel.

http://www.youtube.com/watch?v=kSjXO7Odh9E&feature=player_embedded

Plutôt alléchant, non? Surtout que lorsque j’observe des adolescents avec leur iPod touch, voire leur iPhone, je constate leur appropriation totale de l’objet. C’est définitivement leur univers bien plus que l’ordinateur d’ailleurs.

Le 26 janvier prochain, le Keynote de Steve Jobs nous indiquera dans quelle mesure, il s’agissait de la part de CourseSmart d’un bel exercice de style ou le début d’une nouvelle ère pour les manuels électroniques et l’enseignement en général.

via eBouquin – La tablette des étudiants par CourseSmart.

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Guide 2010: l'année de la maîtrise de sa vie numérique

12 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann

blankEn ce début 2010, plutôt que de bonnes résolutions, je me propose de m’attarder sur quelques tendances, opinions, réflexions relatives à l’emploi des média et technologies en milieu scolaire. A vous ensuite de trier, de vous faire un avis et/ou de prolonger.


Tristan Nitot (Google et Facebook dans le collimateur du public – Standblog) fait écho ce jour à divers articles parus ces derniers jours:

  • ReadWriteWeb : Facebook se fout de la gueule du monde (dont nous avait fait écho ici);
  • NetEco : Chez Google ou Facebook, la vie privée, c’est du passé ;
  • Pingdom : Comment Google récolte des données sur vous et Internet ;
  • 01Net : Google devient un « monopole géant », selon une ministre allemande ;
  • LeMonde.fr : Pour le fondateur de Facebook, la protection de la vie privée n’est plus la norme ;

On peut encore y ajouter cette histoire troublante survenue juste avant Noël ():

«Tout débuta un soir de décembre 2009, pour être précis le mardi 15 décembre. Je finissais de rien faire devant un épisode « legendary » de How I Met Your Mother quand mon nouveau téléphone, un HTC Magic powored Android, m’interrompu avec un message d’erreur. Ce dernier me signifiait la perte de connexion avec le compte Google.»

Cette année le père noël était un pirate « Géographie 2.0

C’est le début d’un piratage peu commun aux conséquences redoutables.
Pour en revenir au billet de Tristan Nitot, celui-ci en tire trois constats

  1. «les utilisateurs de ces services commencent à comprendre comment sont financés services d’apparence gratuite, à savoir grâce au profilage de chacun et à sa monétisation par publicité ciblée» ;
  2. «la question essentielle du respect la vie privée commence (enfin) à percoler dans les esprits»;
  3. «les deux géants sont pris le pantalon sur les chevilles, inventant des histoires à dormir debout.»

Enfin, pour Nitot, la prédiction de John Battelle qu’en 2010, un scandale lié au non respect de la vie privée n’est pas loin de se produire amplifiée par les âneries racontées aux journalistes et au grand public par les deux géants.
Toujours est-il que ces éléments mettent en évidence l’importance

  • de la maîtrise de sa vie numérique (lifestream) ;
  • de la sauvegarde régulière de ses données numériques ;
  • et de disposer de ses propres espaces de publication et de stockages.

Il n’y a de grand méchant loup que parce que les chaperons rouges sont naïfs, crédules ou inconscients.

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Guide 2010: Facebook doit entrer à l'école | Slate

8 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann

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En ce début 2010, plutôt que de bonnes résolutions, je me propose de m’attarder sur quelques tendances, opinions, réflexions relatives à l’emploi des média et technologies en milieu scolaire. A vous ensuite de trier, de vous faire un avis et/ou de prolonger.

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Il y a 100 ans déjà, John Dewey avait prévenu que quand les enseignants supprimaient les sujets naturels d’intérêt des enfants dans la salle de classe, ils «remplaçaient l’enfant par l’adulte, et ainsi affaiblissaient la curiosité et la vivacité intellectuelles, supprimant l’initiative et tuant l’intérêt». En interdisant les réseaux sociaux à l’école, les enseignants et les directeurs font exactement la même erreur. Ils devraient plutôt s’attacher à rencontrer les jeunes là où ils vivent: sur le web.

Dès lors,

  • 1° pourquoi l’école devrait ignorer ces nouvelles technologies et se couper de la réalité des enfants et adolescents d’aujourd’hui?
  • 2° Mais est-ce que l’école est vraiment là pour s’approprier les tendances et s’en servir pour passer son message et transmettre le savoir?

Ce débat n’est pas nouveau et cet article de Slate le réactive en relation avec l’emploi actuel des médias sociaux par les jeunes. Cet article est à lire autant pour lui-même que pour les commentaires qu’il a suscité.

Personnellement, j’opte pour la solution 1°. Je partage totalement à ce sujet l’avis de Mario Asselin et ses 5 mythes du Web 2.0 à l’école en réponse à 2° (voir aussi la version abrégée par l’Infobourg). Et vous?

Pour aller plus loin relativement à l’emploi des médias sociaux dans un cadre scolaire, l’Atelier IIL sur les médias sociaux: liens et ressources de Stephanie Booth est peut-être pour vous… (et merci à elle pour la référence à l’article de Facebook).

L’article : Education: Facebook doit entrer à l’école | slate.

Image: Flickr Quang Minh

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Rétrospective 2009: mes chroniques du Café pédagogique

4 janvier 2010 by Lyonel Kaufmann

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Avant de démarrer véritablement l’année 2010, voici le récapitulatif de mes chroniques mensuelles publiées sur le site du Café pédagogique, rubrique Histoire. Cette collaboration a démarré en novembre 2008 et se poursuivra en 2010.

Articles publiés en 2009

  • «Concevoir avec ses élèves un canular historique est-ce faire de l’histoire?» (2009). In Le Café pédagogique, No 99, janvier

Tous les moyens sont-ils permis pour arriver à ses fins en matière de formation d’élèves ou d’étudiant-e-s à la pensée historique ? Être pédagogue consiste parfois à prendre des chemins de traverse, mais à partir de quel moment ceux-ci ne sont plus éthiquement défendables et ne permettent-ils plus de construire un apprentissage à nature historique ? C’est la question que je soumets à votre sagacité au travers de la démarche suivie par le professeur T. Mills Kelly du Département d’Histoire et d’Histoire de l’Art de la George Mason University (http://chnm.gmu.edu/history/faculty/kelly) dans son cours Lying About the Past (fichier au format .pdf).

  • «Quand Barack Obama forme les enseignants français d’histoire à l’événement historique» (2009). In Le Café pédagogique, No 100, février

En ce début d’année 2009, j’avais suivi avec intérêt la discussion initiée sur la liste H-Français à la suite de la cérémonie d’investiture de Barack Obama. Cette discussion a donné lieu également à une synthèse publiée sur les Clionautes, par Jean-Pierre Meyniac (L’événement historique et le professeur d’histoire – Qu’est-ce qu’un événement historique). J’y reviens dans cette chronique pour en tirer quelques enseignements concernant l’étude de l’événement historique en classe d’histoire et en terme de formation professionnelle des enseignant-e-s.

  • «Louis XVI au cinéma: une aubaine pour le travail en classe?» (2009). In Le Café pédagogique, No 101, mars

Après le portrait en 2005 de Marie-Antoinette par Sophia Coppola, c’est cette fois-ci le portrait de Louis XVI et l’évocation de sa fuite et son arrestation à Varennes qui soulèvent quelques interrogations sur le traitement des personnages historiques dans les œuvres de fiction à la suite de la diffusion le 24 février 2009 sur France 2 d’un docu-fiction intitulé «L’évasion de Louis XVI», deuxième volet de la collection «Ce jour-là, tout a changé» consacrée aux grandes journées de l’Histoire de France.

  • «Jean Calvin et la Réforme: enseigner une question sociale vive?» (2009). In Le Café pédagogique, No 102, avril

Rien de tel pour un enseignant souhaitant disposer d’une mise à jour de l’historiographie d’un sujet qu’une commémoration. Ainsi en est-il de la commémoration du 500e anniversaire de la naissance de Jean Calvin à Noyon. Rien de tel non plus pour s’interroger de la place occupée la Réforme dans l’histoire scolaire. Enfin l’actualité autour des récentes réactions autour des propos du pape Benoit XVI et de l’évêque d’Orléans relativement au préservatif finit d’actualiser les relations entre les fidèles et l’Eglise catholique au cours des siècles. Dans une école laïque ou dans des pays partagés sur le plan confessionnel, ces derniers développements ont quelques caractéristiques de ces fameuses questions sociales vives.

  • «Les blogs en histoire-géo: les enseignants ouvrent les portes sur leurs pratiques» (2009). In Le Café pédagogique, No 103, mai

De la rentrée scolaire de 2007 à aujourd’hui, les blogs pédagogiques ont connu un développement spectaculaire et important en histoire-géo comme dans d’autres disciplines. Ils offrent un très intéressant point de vue sur les pratiques effectives des enseignant-e-s de la discipline. Pour autant que la recherche en mesure bien tout l’intérêt.

  • «Histoire 1.0 versus Histoire 2.0: entre rivalités et complémentarités» (2009). In Le Café pédagogique, No 104, juin

Si depuis la rentrée 2007 les blogs pédagogiques ont rencontré un succès certain, le tour est-il venu au web 2.0 de supplanter définitivement le web 1.0 avec le développement des réseaux sociaux et leurs usages pédagogiques ou n’est-ce réservé qu’à quelques «happy few» ?

  • «Apocalypse : au delà des prouesse techniques est-ce de l’histoire ?» (2009). In Le Café pédagogique, No 105, septembre

Lors de cette rentrée 2009, l’enseignant d’histoire ne peut échapper au barnum médiatique construit autour du docu-fiction en 6 épisodes «Apocalypse» de Costelle & Clarke, diffusé par France 2 comme il ne pouvait échapper l’année dernière et sur la même chaîne à «14-18, le bruit et la fureur». Cela suffit-il pour qu’une telle émission soit utilisable en classe d’histoire? Si oui, à quelles conditions?

  • «Une ville dans le siècle (1): Berlin et la chute du Mur (1989-2009)» (2009). In Le Café pédagogique, No 106, octobre

En novembre 2009, les commémorations du vingtième anniversaire de la Chute du Mur de Berlin battront leur plein. C’est peut-être et aussi l’occasion de traiter l’ensemble de l’histoire du XXe siècle au travers de l’histoire de Berlin. Petit tour d’horizon de ressources à disposition sur la toile et de leur utilisation possible.

  • «Une ville dans le siècle (2) : Berlin 1914-1989»(2009). In Le Café pédagogique, No 107, novembre

Dans cette deuxième chronique consacrée à Berlin, il s’agit cette fois-ci de s’arrêter sur le traitement de l’ensemble de l’histoire du XXe siècle au travers de l’histoire de cette ville.

  • «Le Web plus efficace que la classe?» (2009. In Le Café pédagogique, No 108, décembre

En cette fin d’année 2009, toute une série d’informations récoltées et publiées sur la toîle met en perspective les utilisations des technologies dans l’enseignement et invite à la réflexion relativement à leur utilisation dans l’enseignement de l’histoire. Petit tour d’horizon en quatre tableaux.

Articles publiés en 2008

  • «Commémorer ou enseigner 14-18?» (2008). In Le Café pédagogique, No 97, novembre

Dans le maelström du quatre-vingt-dixième anniversaire de la signature de Rethondes et alors que le dernier poilu a disparu au début 2008, le Pathos (la mémoire) déploie tous ses effets au détriment du Logos (l’histoire).  Comment comprendre cette hypertrophie de la mémoire alors que, du fait de la disparition du dernier témoin, cette guerre entre de plein pied dans l’histoire ? Peut-on encore parler d’enseignement de l’histoire si cette mémoire occupe tout l’espace y compris à l’école ? Que peut-on faire en classe si l’on souhaite en 2008 enseigner l’histoire de cette période plutôt que sa mémoire ? Cet article tente d’apporter quelques réponses à ces questions.

  • «Réflexions sur Wikipedia à partir d’une polémique récente relative à l’article Colbert» (2008). In Le Café pédagogique, No 98, décembre

A intervalle régulier, l’encyclopédie en ligne Wikipedia est prise à partie par une certaine intelligentsia journaliste et intellectuelle. Dernièrement le flambeau a été repris par le nouveau magazine littéraire Books sur son site, via une chronique hebdomadaire intitulée WikiGrill. La qualité de ces chroniques est fort inégale, néanmoins un article de Joël Cornette, historien spécialiste de l’Ancien Régime, tente de régler son compte à l’article de l’encyclopédie consacré à Colbert (Colbert, ministre impeccable sur Wikipédia). Wikipedia serait-elle la seule encyclopédie à reproduire encore aujourd’hui un tel portrait sans nuance ? Les références bibliographiques d’autres matériaux disponibles seraient-elles plus à jour que celles de Wikipedia ? Que faire notamment de Wikipedia avec les élèves ?

Bonne(s) lecture(s) et bonne année 2010.

Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, Publications Balisé avec :Enseignement, film&histoire, Histoire, médiaTICE, réflexions

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