If we take the work of Dewey and Piaget seriously, we have to acknowledge that the best kind of education we can provide our children has nothing to do with the date on the calendar and more to do with understanding how children learn.
Archives pour 2010
Reclaiming the language | Dangerously Irrelevant
Edward K. Thorndike est un psychologue américain précurseur du behaviorisme alors que Johh Dewey est un des principaux pédagogues du mouvement d’éducation nouvelle prônant les méthodes actives (constructivisme). Reclaiming the language | Dangerously Irrelevant
One cannot understand the history of education in the United States during the twentieth century unless one realizes that Edward K. Thorndike won and John Dewey lost.
http://www.youtube.com/watch?v=r9WQLiC2eV0 Après une introduction déjà lourde de sens, le récit débu
http://www.youtube.com/watch?v=r9WQLiC2eV0
Après une introduction déjà lourde de sens, le récit débute par la mise en images du massacre de Sétif du 8 mai 1945. Si Rachid Bouchareb n’a pas la prétention d’être historien, juste cinéaste, cela ne peut l’exempter de son entière responsabilité artistique. Certaines séquences démontrent d’une vision de l’Histoire en noir et blanc, avec les Français comme méchants et les membres du Front de Libération Nationale comme héros d’une cause juste et universelle. L’auteur de «London River» nuance heureusement parfois son propos, avec le meurtre d’un partisan du MNA (Mouvement National Algérien) ou les discussions des cadres du FLN qui espèrent une répression sanglante de la population pour provoquer la révolte de celle-ci contre l’Etat colonisateur, mais il adopte au final le point de vue politique d’Abdelkader, le frère le plus engagé dans la lutte pour l’indépendance. Quitte à asséner des slogans en guise de dialogues.
“Hors la loi”, un film important et décevant – ParisMatch.com
Café histoire du 23 September 2010
Propos de Nicolas Bancel et Pascal Blanchard (historiens) Pourquoi la droite réhabilite-t-elle le colonialisme ? – Le fil idées – Télérama.fr
Le passé colonial et la sauvegarde de “l’honneur de la France” sont devenus un élément majeur du discours de l’UMP, comme l’anticommunisme l’était dans les années 1930, un thème fédérateur des droites.
Café histoire du 16 September 2010
A publié "Peut-on mieux apprendre avec un iPad ? Cette expérimentation devrait permettre d’en savoir plus…".
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A publié "Car soyons honnêtes : même si un enseignant demande l’opinion de l’élève dans une dissertation…".
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Sommes-nous des influenceurs? : La longue traine m’a rattrapé!
Ou quand une série d’articles datant de l’été 2007 confirme la théorie de la longue traîne de Chris Anderson, fournit un aperçu du travail journalistique en 2010 et apporte un éclairage sur la notoriété à l’ère des reseaux sociaux.
En juillet-août 2007, je rédigeais une série de quatre articles consacrés à la Grande Depression et au New Deal. Deux articles traitaient plus particulièrement de la question historiographique. L’ensemble rencontra un joli succès d’estime. Une recherche sur Google le confirme puisque, en formulant la requête « crise economique 1930 new deal » ou « Grande Dépression new deal », l’un ou l’autre de mes articles figure dans les cinq premiers résultats. Fort bien déjà jusqu’ici.
Maintenant, en ce début septembre 2010, un économiste américain, Douglas Irwin, publie un article de recherche dans lequel il affirme que la crise mondiale du début des années 1930 serait davantage due à la France et à l’accumulation de ses réserves d’or qu’aux Etats-Unis. Sur la base d’une dépêche de l’AFP, le site de L’Expansion.fr publie alors le 14 septembre un article intitulé « La Grande Dépression des années 30 est-elle due à la France? » ((http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/la-grande-depression-des-annees-30-est-elle-due-a-la-france_238874.html))
Dans la foulée, L’Expansion confie à une journaliste, Laura Raim, le soin d’investiguer notamment sur l’apparent côté novateur de la thèse développée par Irwin. Elle part donc à la recherche autant d’un historien que d’économistes. Dans sa quête, les moteurs de recherche sont convoqués: aujourd’hui ils ont remplacé les carnets d’adresse des journalistes toujours plus contraints par le temps. C’est ainsi, via l’adresse mail indiquée sur mon site, que je reçois hier dans ma messagerie une demande de contact pour que je donne « mon éclairage sur le sujet ». Par mail, je lui retourne mes coordonnées téléphoniques.
A mon tour de consulter la toîle, je lis rapidement le prémier article de L’Expansion qui me renvoie à l’article d’Irwin en anglais. Je complète en lisant sa notice biographique sur Wikipedia. Tout cela me permet notamment de le replacer rapidement au sein de son courant de pensée. Il se situe très clairement dans les approches libérales et monétaristes popularisées par Milton Friedman ((pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article: https://lyonelkaufmann.ch/histoire/2007/08/03/grande-dpression-et-new-deal-2-que-nous-dit-lhistoriographie-1/))
Rapidemment le téléphone sonne et nous engageons une discussion d’une vingtaine de minutes. Au final je me retrouve en compagnie d’économistes et il s’agit maintenant de répondre à la question suivante
« La France a-t-elle vraiment provoqué la Grande Dépression? » ((http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/la-france-a-t-elle-vraiment-provoque-la-grande-depression_238997.html))
Une nouvelle problématique qui pourrait être utilisée en classe pour traiter ce sujet. Avis aux amateurs.
C’est ainsi qu’à l’ère des réseaux sociaux, on peut étre convoqué dans la posture de l’expert pour les médias et que se construit une notoriété « digitale ».
Comment apprend-on dans les communautés en ligne?
Bonne nouvelle! Une enquête récente confirme qu’on apprend dans les communautés en ligne. Fort bien, mais on y apprend pas forcément ce qui était attendu au départ. Comment en tenir compte alors avant de se lancer? Comment s’assurer que tous les élèves en bénéficieront?
Dans cet article de Thot ((Comment apprend-on dans les communautés en ligne?)), Christine Vaufrey rend compte des résultats de l’étude réalisée par l’Institute for Prospective Technological Studies (IPTS) qui a publié un rapport intitulé L’innovation pédagogique dans les nouvelles communautés d’apprentissage (Pedagogical Innovation in New Learning Communities, en anglais seulement). Ce rapport rend compte de l’étude approfondie de douze communautés d’apprentissage en ligne.
Les résultats de cette enquête indiquent qu’effectivement on apprend dans ces différentes communautés en ligne, mais que les membres de ces communautés apprennent
– majoritairement de manière informelle, et de manière inattendue;
– au travers des interactions entre pairs, bien plus qu’en dialoguant avec un « expert » désigné comme tel (apprentissage majoritairement collaboratif, construit sur une multitude d’interactions et non pas sur un système de question / réponse unique);
– pour autant qu’ils parviennent à faire des liens, des connexions entre les sujets et à transférer les apports de l’expérience des autres sur les leurs;
– plus facilement si les membres de la communauté ont un intérêt commun que celui-ci soit personnel ou professionnel;
– mieux en étant ouvert au changement, à l’innovation et à la création;
– grâce à l’engagement des membres dans la vie de leur communauté, engagement lui-même sous-tendu par le sentiment de progresser, de renforcer ses capacités (empowerment) et la prise de responsabilités.
Au final, l’apprentissage intervient sur des champs spécifiques (qui vont, dans le cas des communautés analysées, du montage vidéo à la microbiologie en passant par l’administration publique), mais aussi et surtout sur des compétences transversales telles que l’ouverture et l’expression culturelles, la tolérance, le respect des autres, la capacité à animer un processus démocratique.
En conclusion, les auteurs du rapport soulignent que les modèles pédagogiques traditionnels ne sont pas radicalement remis en cause dans les communautés virtuelles d’apprentissage, mais que celles-ci créent de nouveaux équilibres entre enseignement et apprentissage d’une part, et entre connaissances structurées pré-existantes et connaissances, d’autre part.
Pour ma part, ces résultats m’incitent à rapprocher ces dispositifs de communautés en ligne aux démarches de pédagogie de projet. En effet, comparativement à des démarches d’apprentissage plus habituelles, celles-ci déterminent a priori l’ensemble des apprentissages à réaliser. Or, l’enquête met justement en évidence le caractère inattendu d’une (grande) partie des apprentissages développés et leur caractère informel. Bien entendu, une pédagogie de projet comporte également des apprentissages attendus, mais organise de manière plus souple les parcours pour tenir compte des apprentissages effectivement réalisés, combler les « trous » et prendre en compte les apprentissages inattendus.
De plus, la phase de indispensable de la dévolution en pédagogie de projet ((Interdisciplinarité et pédagogie de projet)) facilitera l’intérêt commun des participants ainsi que leur engagement dans la tâche. Elle est même indispensable pour que la communauté en ligne soit bénéfique pour tous les participants. Autrement, les communautés en ligne risquent bien de bénéficier en premier lieu aux élèves intrinsèquement motivés et accroitront les écarts entre les « bons » élèves et les autres. Ce risque me paraît particulièrement évident dans des démarches pédagogiques plus traditionnelles.
Dans un autre ordre d’idée, les communautés en ligne paraisssent intéressantes dans le développement de savoir-faire techniques principalement en lien avec des habiletés numériques (p. ex. montage vidéo).
Non, elles n’ont pas rencontré leurs agresseurs sexuels sur Internet » Article » OWNI, Digital Journalism
Mais alors pourquoi forces de l’ordre et les journalistes dans la foulée continuent-ils à entretenir l’idée qu’Internet est un haut lieu de prédation sexuelle ?