Pour une #Histoire #Politique des #Humanitaires dans la #Guerre (Grotius #Géopolitique de l’Humanitaire)
25 Ways To Use iPads In The Classroom by Degree of Difficulty | Edudemic
See on Scoop.it – iPad et enseignement
« So you’ve got one or a few iPads that you want to use in the classroom. You could visit the Apple App Store’s education section and peruse the many offerings… do some Google searches to figure out what’s good… or just use this print-friendly image below to get started! Following on the heels of our wildly popular Twitter Spectrum, we wanted to build an ‘iPad Spectrum’ for all our wonderful readers out there. »
See on edudemic.com
Revue de presse : Europe : un Verdun économique et social
Au nom de l’orthodoxie budgétaire, un siècle après avoir mené, en version militaire, un carnage sans raison ni fondement, l’Europe institue le Verdun économique.
La « reconstitution virtuelle » fait revivre art et géographie: Les technologies mobiles révèlent le passé tout en préparant l’avenir
Les paysages changent au rythme de l’évolution technologique. Et cette même évolution technologique permet de révéler les vestiges du passé et de présenter l’histoire sous un nouvel angle.
Kim Sawchuk, chercheure financée par le CRSH, met actuellement au point une application pour téléphones intelligents munis d’un GPS. Grâce à la « reconstitution virtuelle », le public pourra découvrir des sites historiques et géographiques que des années de développement urbain ont ensevelis.
« La ville est un musée vivant riche en histoire, souligne la chercheure de l’Université Concordia. Pourquoi ne pas offrir à ses habitants l’accès à tout ce qu’elle recèle? La « reconstitution », explique-t-elle, consiste à effacer une rue pour faire couler à son emplacement la rivière qui s’y trouvait autrefois afin de créer de nouveaux espaces verts urbains. »
See on www.sshrc-crsh.gc.ca
Enseigner la littératie historique ?
Stéphane Lévesque s’interroge et nous interroge concernant l’impératif pour les élèves de savoir lire et comprendre l’information transmise par les médias sociaux sous forme de contenus numériques textuelles et multimédias. On peut associer ce travail à d’autres éléments de l’histoire et de son enseignement à l’ère digitale.
Communément appelée «littéracie», celle-ci implique en histoire de développer les habiletés à lire, à écrire et à penser l’histoire de manière critique. Cependant constate Stéphane Lévesque :
En dépit des performances remarquables des jeunes dans les évaluations standardisées en lecture et en écriture (voir notamment les résultats de l’OQRE), il n’y a pas de véritables indicateurs de progrès en ce qui a trait aux compétences des élèves à lire, à écrire et à penser de façon critique en histoire. Une partie du problème réside dans notre difficulté, à titre d’éducateurs et de didacticiens, à enseigner la littératie historique.
Une partie du problème réside dans la part importante accordée à l’acquisition de connaissances historiques factuelles. Or, note Lévesque,
la littératie historique ne représente pas une seule habileté, celle de la maitrise des connaissances, mais plutôt l’interaction complexe de compétences et de ressources dont l’élève a besoin pour interpréter les textes et les réalités du passé.
Stéphane Lévesque nous propose alors d’établir les contours des compétences discplinaires propres à l’histoire et adaptée aux enjeux actuels de l’enseignement de la discipline historique. Il les organise autour des questions fondamentales qui guident le travail de l’historien en les rapportant à la guerre de 1812, commémorée en 2012 au Canada :
- La situation d’enquête: Comment pouvons-nous savoir ce qui s’est passé en 1812?
- L’importance historique: Pourquoi la guerre de 1812 est-elle importante à étudier?
- Ma position personnelle : Dans quelle mesure mon identité affecte-elle ma façon de lire l’histoire?
- L’empathie historique: Comment vivaient les soldats anglais et américains à l’époque de la guerre de 1812?
- Le recours aux sources: Quelles preuve avons-nous que le Canada a gagné la guerre de 1812?
- Les causes et conséquences: Quelles sont les causes de l’invasion américaine en 1812? Quelles furent les conséquences de la guerre pour les colonies du Canada?
- Les liens avec le présent: Dans quelle mesure le présent affecte-il notre façon d’étudier les événements du passé?
- Le jugement: Pourquoi devrais-je accepter ou réfuter les arguments présentés par les autorités canadiennes?
- Le langage de l’histoire: Comment pouvons-nous lire et interpréter les sources produites par les témoins de l’histoire? Comment devons-nous les représenter?
- Le récit historique: Quelles récits de la guerre de 1812 sont diffusés de nos jours?
Comment ces récits sont-ils construits et pour quel but?
Ces questions sont facilement adaptables à toute situation ou événement historique.
On peut y ajouter des éléments des Thèses sur les sciences historiques à l’ère digitale, proposées en 2009 par Peter Haber et plus particulièrement la production d’un texte combinés avec des ressources numériques et multimédias, le processus collaboratifs, de validation par les pairs et, à titre citoyen, le développement d’une culture open source :
- Visualisation: l’histoire numérique est avant tout un texte scientifique utilisant les capacités multimédias des médias numériques.
- Collaboratif: les processus de travail sont effectué de manière collaborative, et non plus individuellement, à l’aide des technologies des réseaux numériques.
- Culture de l’Open source: l’activité éditoriale change et se calque sur les principes du libre-accès et de l’examen (on-line) des résultats par les pairs.
Je poursuivrai avec la question des manuels adaptés à l’ère numérique et, pour lesquels, Andrew Campel définissait 6 idées forces dont un contenu personnalisable par l’enseignant et par l’élève, une forme numérique et multimédiatique et intégrant l’évaluation.
Je terminerai avec le constat de la nécessité d’un enseignement de l’histoire associant ressources numériques, médiation par les réseaux sociaux, coopération entre élèves et intégration individuelle par l’élève. Il paraît cependant difficile d’y parvenir en disposant d’une à deux périodes par semaine, sauf à l’associer à l’enseignement du français.
Sources :
Mooc : la standardisation ou l’innovation ? « InternetActu.net
Le développement des cours en ligne massifs et ouverts (Mooc pour massive online open courses) attise autant l’enthousiasme que le rejet. Pourtant, ils n’ont rien de magique et paraissent bien souvent plus une réponse économique qu’éducative. En accentuant la concurrence entre universités et entre les étudiants eux-mêmes… les Mooc semblent répondre à un problème pédagogique par une solution économique très spécifique. Or, l’enjeu éducatif n’est pas là. C’est ce que nous explique dans cette tribune Dominique Boullier, professeur de sociologie à Sciences Po, coordinateur scientifique du MediaLab et directeur exécutif du projet d’innovation pédagogique Forccast. Le projet des Mooc consiste à standardiser l’apprentissage. Or l’enjeu de l’éducation de demain n’est pas de développer un enseignement massif et formaté, mais de développer un enseignement distribué et collaboratif. Un enjeu bien plus stimulant et important !
A lire : Mooc : la standardisation ou l’innovation ? « InternetActu.net.
Revue de presse : Pédago : comment faire tweeter des enfants de 7 ans ? | Rue89
Twitter dès le CE1, pour donner le goût d’écrire, de lire et de l’orthographe : un maître raconte comment il a entraîné élèves et parents dans cette expérience.
François Lamoureux a été inspiré dans ses activités par d’autres professeurs comme Laurence Juin (en lycée), Alexandre Acou (CM2) et Jean-Roch Masson (en CP).
Il existerait aujourd’hui plus de 200 classes utilisant Twitter en France, principalement en primaire.
Pédago : comment faire tweeter des enfants de 7 ans ? | Rue89
L'archéologie de la Grande Guerre | Mission Centenaire 14-18
2014 approche à grands pas et nous n’échapperons pas aux diverses entreprises de commémoration du déclenchement du Premier conflit mondial. Dans ce cadre-là, l’Internet jouera certainement un rôle important. Il en est ainsi du site La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale. Ce site comprend déjà deux intéressantes séquences pédagogiques consacrées à l’archéologie de la Grande Guerre et déclinées selon les niveaux scolaires (primaire, collège, lycée).
Produits de fouilles des tranchées de Massiges
© Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale
Mission Centenaire 14-18 est le portail officiel français du Centenaire de la Grande Guerre. Il est actuellement mis en ligne dans une première version. Sa version finale sera proposée en 2014 pour accompagner les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Le site est édité par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et veut proposer des informations culturelles, scientifiques, pédagogiques et touristiques. Il propose des contenus multimédias et des documents numérisés.
Antoine Prost, Président du Conseil scientifique de la Mission du Centenaire
La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale est un groupement d’intérêt public créé en 2012 par le Gouvernement français. Elle est constituée de seize membres fondateurs et travaille sous l’autorité du ministre délégué chargé des Anciens combattants, Monsieur Kader Arif. Garantie de sérieux, Antoine Prost est le Président du Conseil scientifique de la Mission du Centenaire et il indique concernant ce centenaire que :
Le centenaire de la Guerre de 1914-18 ne saurait être une sorte de 11 novembre élargi à l’année 2014, voire aux quatre années qui suivent. Le recueillement et le souvenir sont certes indispensables, et nous les devons aux 1.400.000 morts de cette guerre, dont 71.000 «coloniaux». Mais ils ne suffisent pas à donner sens à la commémoration. On peut craindre que la répétition des lieux communs sur la guerre – communs parce qu’essentiels – ne finisse par lasser : derrière des formules comme l’entrée dans la mort de masse, la guerre civile européenne, la matrice du XXe siècle ou la Nation rassemblée, que met-on au juste ?
Concrètement, la mission poursuit trois objectifs :
- Organiser, de 2014 à 2018 les temps forts du programme commémoratif décidés par le Gouvernement
- Coordonner et accompagner l’ensemble des initiatives publiques et privées
- Informer le grand public sur les préparatifs du Centenaire et sur les principales manifestations
Sur le plan pédagogique, le site propose actuellement deux premières séquences d’enseignement autour de l’archéologie de la Grande Guerre. Cette discipline est aujourd’hui en pleine expansion. Au niveau didactique, la volonté est d’offrir aux élèves une entrée dans l’étude du premier conflit mondial par le biais d’une approche à la fois concrète et pluridisciplinaire. Pour les auteurs de la séquences, l’archéologie de la Grande Guerre permet d’approcher et de découvrir la guerre par le biais de différents éléments :
- La fouille de la tombe d’Alain-Fournier peut être un préalable à l’étude de l’œuvre de l’écrivain mort à la guerre.
- L’étude du Feu d’Henri Barbusse ou de toute autre œuvre littéraire peut s’appuyer sur les découvertes d’objets de fouilles ou de tranchées.
- Les sciences du repérage (vues Lidar), les techniques de fouilles, l’étude anthropologique des corps découverts, peuvent être autant d’éléments utilisés dans les disciplines scientifiques.
Pour ces séquences, les supports pédagogiques proposés sont des vidéos consacrées à l’archéologue Yves Desfossés et à deux sites de la Marne et de l’Argonne. Ces vidéos sont parfois complétées par quelques documents annexes qui peuvent ainsi être mobilisés dans différentes perspectives. Elles peuvent être utilisées en classe entière mais aussi en salle informatique lors de séances de groupes.
Les séquences interrogent et impliquent également les élèves autour des documents médiatisés. Ainsi, après avoir visionné le reportage Le Borrieswald en forêt d’Argonne, il est demandé aux élèves du primaire
- Quel est le site présenté ? (connaissance/compréhension)
- Découper le reportage en trois parties (analyse) et leur donner des titres (synthèse).
- À quoi sert la présence de vues d’objet dans ce reportage ? (analyse)
- Quelles autres questions aimeriez-vous poser à l’archéologue Yves Desfossés ? (créativité)
À partir de ce reportage et d’un article de presse, les élèves du primaire ont également à répondre en histoire aux questions suivantes :
- combien d’hommes vivaient dans ce camp ? (restitution/compréhension)
- Faites la liste des objets retrouvés sur le site et classez-les en fonctions de leur utilisation : vie quotidienne, santé, combat/uniforme. (application)
- À votre avis, les Allemands souhaitaient-ils partir ou rester ? Donner un argument. (analyse/synthèse)
Ces deux séquences pédagogiques proposent des activités pédagogiques de différents niveaux taxonomiques jusqu’à la synthèse/créativité du primaire au lycée. Ce faisant, ces séquences offrent un travail centré sur une véritable approche par compétence. Une bonne pioche. A suivre…
Les deux séquences pédagogiques : Pistes de séquences pédagogiques : l’archéologie de la Grande Guerre | Mission Centenaire 14-18.
Revue de presse : Pédagogie inversée avec Youtube : une vraie émulation en classe
Quel est l’intérêt pour les élèves ? Est-ce que la pédagogie inversée améliore leur réussite ?
«J’enseigne en 7e année depuis 16 ans et je constate tous les jours que les élèves ont besoin de répétition pour bien assimiler les notions. Avec la vidéo, ils n’hésitent plus à m’interrompre : dès qu’ils n’ont pas compris, ils peuvent cliquer sur pause, revoir le cours et progresser à leur rythme. Autre aspect positif : cela me permet de mettre en pratique le cours avec des exercices ou des activités. Je maximise alors le temps auprès de mes élèves. Avant, je voyais les élèves en difficultés avant ou après la classe : c’était épuisant pour eux comme pour moi. Aujourd’hui, je circule plus au milieu des élèves et j’ai du temps à consacrer à ceux qui ont des difficultés. Les meilleurs n’ont pas besoin d’attendre le groupe car pour chaque module, j’indique l’intégralité des vidéos disponibles et je prépare des fiches d’enrichissement. Comme je veille à ce que les élèves se regroupent et s’autocorrigent, il arrive que les meilleurs me remplacent pour proposer des exercices aux autres. Une émulation se crée naturellement.»
Pédagogie inversée avec Youtube : une vraie émulation en classe
Le traité de Paris de 1763 est le document le plus important de notre histoire | Le Devoir
Après les commémorations canadiennes du 200e anniversaire de la Guerre de 1812, c’est au tour du traité de Paris de 1763 d’entrer dans la danse.
La bataille des plaines d’Abraham de 1759. Photo : Approvisionnements et Services Canada.
La bataille des plaines d’Abraham du 13 septembre 1759 est devenue un des mythes fondateurs du Canada. Et pourtant, elle n’avait rien réglé. En effet, cette guerre se poursuivit aux quatre coins du monde. Elle dura sept ans, d’où son nom, et trouva son aboutissement à Paris le 10 février 1763. Le traité conclu ce jour-là entre la France, la Grande-Bretagne, l’Espagne et le Portugal non seulement scelle le sort de la Nouvelle-France, mais jette les bases d’une profonde mutation politique qui touchera l’ensemble de la planète, à commencer par l’Amérique du Nord.
La suite : Le traité de Paris de 1763 est le document le plus important de notre histoire | Le Devoir.