Le Covid-19 a contraint l’école au télé-enseignement, soulevant de nombreux enjeux pédagogiques pour le futur que «Le Temps» a exploré en cette semaine de rentrée scolaire. Ce jeudi 27 août, l’article s’intéresse à la profusion des outils et plateformes utilisées et sur la nécessité ou non d’une harmonisation de ces outils et pratiques.
Extrait 1 :
La crise a nourri une certaine confusion pédagogique. Toute plateforme numérique doit permettre d’échanger avec la classe, de réceptionner des travaux, de partager des documents de référence. Problème: un large éventail d’outils informatiques propose ces fonctionnalités basiques. «Les enseignants ont travaillé avec Microsoft 365, Pronote, Educlasse… On veut une plateforme unique pour la Suisse romande pour éviter une trop grande hétérogénéité», demande Samuel Rohrbach, président du Syndicat des enseignants romands.
Extrait 2 :
Mireille Bétrancourt, spécialiste des technologies dans le secteur pédagogique, ne balaie pas l’idée d’une uniformisation mais loue les avantages de la flexibilité. Offrir un espace de liberté aux enseignants s’avère précieux. Un constat partagé par David Fernex, enseignant de mathématiques et membre du bureau de la Famco, syndicat genevois des enseignants du cycle d’orientation: «Elargir le panel d’outils permet de mieux adapter son cours aux élèves. Il faut se poser la question de leur utilité et les mobiliser avec parcimonie. Le travail humain doit primer.»
Le débat et la discussion sont ouverts…
A lire : www.letemps.ch