Les résultats d’études récentes montrent une corrélation positive entre l’usage du TBI et les résultats scolaires des élèves. Un facteur clé est présenté : le temps d’expérience des enseignants. Il est recommandé d’envisager les usages du TBI dans le cadre d’un projet à long terme et d’établir des objectifs concrets, tout en sachant que quelques années d’expérience sont nécessaires pour que l’outil soit effectivement intégré à la pratique pédagogique des enseignants.
Nouvelles de l'histoire
La Suisse face à la guerre d'Algérie | Domaine Public
Domaine public publie un compte-rendu par Pierre Jeanneret de la défense de thèse présentée à Fribourg par Damien Carron, ancien collaborateur des Documents diplomatiques suisses et actuellement Délégué à la recherche à la Fondation Formation universitaire à Distance Suisse. Le titre de la thèse est La Suisse officielle face à la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962). Implication, perception, retombées.
Cette thèse se concentre donc sur la Suisse officielle et se base sur les fonds des Archives fédérales à Berne. Si la présence suisse en Algérie s’appuie depuis la conquête sur une forte colonie suisse (2’000 ressortissants suisses et leurs intérêts économiques à protéger), le Conseil fédéral sous l’influence de Max Petitpierre acquit
«la conviction que la question algérienne ne pourrait se résoudre que par la négociation, et non par les armes. Cette conviction l’amena à offrir les bons services de la Confédération, comme intermédiaire en vue de l’ouverture de pourparlers»
Pour leur part, les dirigeants algériens en Suisse du FLN furent rapidement convaincus que le vrai pouvoir étaient entre les mains du Vorort (L’Association faîtière de la grande industrie d’exportation et des banques) et des industriels. Le gouvernement suivant ensuite dans le sens des intérêts de ceux-ci. Le transfert des taxes révolutionnaires du FLN —prélevées sur les 400’000 travailleurs/résidents algériens en France— dans les coffres des banques suisses suffisent alors à convaincre le Conseil fédéral de sa neutralité.
Plusieurs pages sont consacrées également au rapport entretenu par la Suisse officielle avec la Neue Zürcher Zeitung ainsi que le positionnement des différents journaux par rapport à cette guerre de décolonisation.
Au final, pour Pierre Jeanneret, ce travail
fera date dans l’historiographie déjà abondante relative à une guerre coloniale qui n’a cessé d’aviver les passions des témoins et acteurs, et parfois celles des historiens eux-mêmes.
Cette thèse fera date également du côté de la politique menée par la Suisse officielle dans le cadre de la décolonisation, et plus particulièrement dans celle de l’Afrique, après 1945.
Le texte intégral du compte-rendu: Domaine Public : La Suisse face à la guerre d’Algérie.
L’autre guerre de Louis Pergaud | La république des livres
En lisant aujourd’hui cet extrait de la correspondance de guerre de Louis Pergeaud (l’auteur de la Guerre des boutons), sous-lieutenant lors de la Première Guerre mondiale, je ne peux que faire le rapprochement avec les Sentiers de la Gloire de Stanley Kubrik (1957) et au colonel Dax interprété par Kirk Douglas.
“Aujourd’hui 111 morts, 150 blessés et autant de disparus. Et pourquoi ? Pour que le con sinistre qui a nom Boucher de Morlaincourt ait sa troisième étoile. La prise de Marchéville ne signifie rien, rien. Il est idiot de songer à prendre un village et des tranchées aussi puissamment retranchées avec des effectifs aussi réduits, chaque poilu fût-il brave comme trois lions. Le soir, la première compagnie seule doit recommencer l’opération. C’est ridicule et odieux”. Louis Pergaud (19 mars 1915)
Les sentiers de la gloire La Bande annonce (anglais)
Pour rappel, l’action du film de Kubrik se situe en 1916 que la guerre s’enlise. Le général Broulard incite, en lui faisant miroiter une promotion, le général Mireau à donner l’assaut à la Cote 110 une très solide position allemande, et ce sans renforts ni préparatifs. Repoussé par le feu ennemi, le 701e régiment, commandé par le colonel Dax, doit se replier avec de lourdes pertes. Devant cet échec personnel, le général Mireau décide alors de traduire en conseil de guerre le régiment pour «lâcheté». Malgré l’opposition de Dax, 3 hommes (un tiré au sort et deux désignés par leur officier) seront jugés, condamnés à mort et exécutés.
Louis Pergaud (1882-1915)
Pour sa part, Louis Pergeaud a rédigé cette lettre le 19 mars 1915. Un mois après, sa compagnie fut décimée. Piégé par les barbelés, porté disparu, il fut emmené par l’ennemi à l’hopital de Fresnes-en-Woëvre. Lequel fut peu après détruit par un tir de barrage de l’armée française. Son corps n’a jamais été retrouvé. Le 4 août 1921 Louis Pergaud est déclaré « Mort pour la France ».
Liens:
- L’autre guerre de Louis Pergaud – La république des livres – Blog LeMonde.fr.
- Le dossier de Télédoc du CNDP relatif aux Sentiers de la Gloire.
La Rafle : au revoir les enfants, bonjour Monsieur le Président
Finalement à la lecture de différents compte-rendus consacrés à la sortie du film La Rafle de Roselyne Bosch, il m’apparaît que celui-ci comme d’autres productions récentes (L’Évasion de Louis XVI; 14-18: le bruit et la fureur; Apocalypse) s’inscrit parfaitement dans la perspective de Nicolas Sarkozy de réécrire l’histoire à destination des élèves français pour construire un nouveau roman national. Plus que des œuvres historiques, ce sont des films d’actualité et, à ce titre, il s’agit de document d’archives pour une future étude historique de cette présidence française. Y verra-t-on aussi le basculement d’un enseignement de l’histoire vers un enseignement purement mémoriel et émotionnel?
- Un intéressant compte-rendu du film La Rafle. Premièrement ce compte-rendu replace le film dans la filmographie sur le Vel d’Hiv qui n’était abordé jusqu’à présent qu’indirectement par le cinéma français. Ensuite, Zéro de conduite interroge cette volonté du film de vouloir reconstituer les images de l’événement et sa prétention de se hisser au rang de document d’époque en se donnant des gages d’historicité avec Serge Klarsfeld dans le rôle de superviseur. Enfin, il y a cette autre volonté affirmée de vouloir émouvoir, instruire et créer le souvenir le tout enrobé de tapage médiatique et taillé sur mesure pour les enseignant-e-s de Troisième et Première. En adoptant le point de vue des enfants et de l’émotion, La Rafle est finalement en total accord avec la perspective de l’enseignement de l’histoire développée par Nicolas Sarkozy au travers de exemples de Guy Moquet ou de l’adoption par les élèves du primaire d’enfants juifs déportés. Film sur son temps plus que film d’histoire?
A noter aussi que l’émission de radio La Fabrique de l’Histoire sur France Culture dans « A quoi sert l’histoire aujourd’hui? » de vendredi dernier débattait autour du film de Roselyne Bosch avec Sylvie Lindeperg, Steven Kaplan et Jean-François Bossy : Fabrique de l’histoire : La Rafle France Culture.
Culturopoing nous offre également une très intéressant débat pour accompagner la sortie du film: Les 400 coups de la Gestapo douce (débat autour du film « La Rafle »). Les quelques extraits suivants sont sans pitié concernant ce genre d’entreprise qu’est devenue sur France 2 le docu-fiction:
- Cyril Cossardeaux: Traiter un grand sujet nécessaire et rappeler le crime indélébile de la France ne dispense pas de faire du cinéma…
- Bruno Piszorowicz: C’est en partie vrai pour ce qui concerne la forme en effet, mais c’est sans doute parce que la réalisatrice s’est limitée, s’est accrochée même, aux seules anecdotes et histoires transmises des témoins pour construire sa trame.
- Cyril Cossardeaux : Cette première partie à Montmartre, c’est vraiment pas possible quoi ! On dirait Le Tragique destin annoncé d’Amélie Poulinstein ! Plus chromo tu meurs ! Tout est vrai, rien n’est crédible hélas !
Et puis, tout de même il faut quand même évoquer ce qui me semble être à la fois maladroit et gênant, à savoir que nous avons là un film qui se veut tellement explicatif que tous ses personnages se trouvent réduits à la seule échelle de leur judéïté, comme de simples archétypes. - Cyril Cossardeaux : Monsieur Klein traitait déjà de la Rafle du Vel d’Hiv. Moins directement peut-être qu’ici, à travers, à travers le destin d’un homme et presque sur le ton de la fable allégorique (allant d’ailleurs au-delà du drame de la Shoah pour nous questionner sur l’Autre, l’altérité, etc.). Mais je pense que c’est ce qui donnait au film une dynamique narrative bien plus forte et en faisait du cinéma, pas une leçon d’Histoire. Et pourtant, je ne suis pas un fan de Losey dans l’absolu !
Voir aussi notre précédent article: L’Éducation nationale, partenaire et prescripteur du film | Le Figaro
Filmer les camps de Hollywood à Nuremberg | Mémorial de la Shoah
Du 10 mars au 31 août 2010, le Mémorial de la Shoah présente une exposition consacrée à trois producteurs/cinéastes américains (John Ford, George Stevens et Samuel Fuller) et à leurs images concernant les camps de Dachau et Falkenau.
En effet, en 1945, les images de Dachau prises par l’équipe de Stevens sont insérées dans un documentaire montré d’abord aux États-Unis avant d’être projeté, à titre de preuve des crimes nazis, devant le Tribunal Militaire International de Nuremberg. Cette expérience, inédite, a été préparée par John Ford, qui dirigeait lui-même une unité spéciale, la Field Photographic Branch, chargée de réaliser entre autres ce film, Les Camps de concentration nazis
Dans cette exposition, pour la première fois, les images du camps de Dachau sont présentées dans l’ordre chronologique dans lequel elles ont été tournées, accompagnées des fiches remplies par les opérateurs et des comptes-rendus rédigés par l’un des écrivains embauchées par George Stevens.
Le site accompagnant cette exposition apporte d’utiles informations concernant le travail des opérateurs. C’est ainsi que le chapitre La SPECOU à Dachau (SPECOU = Special Coverage Unit du service des communications de l’armée américaine) nous apprend que «chaque jour, dans un rapport de prise de vues, le responsable de chaque unité fait un bilan de l’activité de la journée» et qu’une fragment de compte-rendu en vidéo nous est proposé.
Dans Nuremberg: recueillir les images comme preuves, nous pouvons consulter That Justice Be Done (1945) de Ray Kellog et un extrait du documentaire Nuremberg, les nazis face à leurs crimes (2006) de Christian Delage.
Dans le chapitre consacré à George Stevens on y apprend que
En vue du débarquement en Normandie et de l’avancée vers l’Allemagne, les opérateurs de l’OSS reçoivent des instructions très précises sur ce qu’ils doivent faire s’il leur arrive de découvrir des « preuves de crimes de guerre et d’atrocités »
La procédure à suivre pour enregistrer les preuves des atrocités commises prévoit explicitement la possible qualification comme preuve, devant un tribunal, des témoignages recueillis, qu’ils soient écrits, oraux ou filmés.
Nous avons ici affaire à un vrai travail documentaire permettant de «donner une place aux spectateurs d’aujourd’hui, à l’abri des opérateurs, dont les gestes de médiation sont ainsi revitalisés» et à un travail à l’opposé de la bouillabaisse proposée par les producteurs d’Apocalypse («Apocalypse : au delà des prouesse techniques est-ce de l’histoire ?». In Le Café pédagogique, No 105, septembre 2009) et de leurs tripatouillages opérés sur les archives (recadrage, remontage, juxtaposition…).
via Avant-propos – Exposition Filmer les camps – Mémorial de la Shoah et Filmer les camps (Christian Delage).
Source de la vidéo: Nazi Concentration Camps (1945) de l’Internet Archive.
Mise à jour (12 mars 2009)
Gérard Lefort dans le journal Libération nous propose un compte-rendu fort utile et intéressant de l’exposition de Christian Delage : L’horreur plein cadre (Libération, 11 mars 2010)
Polémique actuelle: Les alliés ont-ils abandonné les juifs?
En août 2009, Yannick Haenel publiait son roman Jan Karski (1914-2000), résistant des bords de la Vistule pris en tenaille par l’agression hitléro-stalinienne de 1939, devenu coursier du gouvernement polonais en exil (à Angers puis à Londres), témoin singulier de l’entreprise nazie de destruction des Juifs d’Europe, sur laquelle il tenta, en vain, d’alerter jusqu’à Churchill et Roosevelt.
Dans ses deux premiers chapitres, Y. Haenel rendait compte du du témoignage livré en 1978 par Karski pour Shoah de Claude Lanzmann, puis du livre publié dès 1944 par Karski à Boston, Story of a Secret State. Dans son troisième chapitre, après le dit et l’écrit du témoin, Haenel passe alors du procès-verbal à la fiction et son récit prend la forme d’un recueillement récapitulatif, au soir de sa vie, du vieil homme qui a buté sur l’intransmissible.
En répondant par l’affirmative à la question:
Les alliés ont-ils abandonné les juifs?
Yannick Haenel relançait ainsi la polémique tout en s’en prenant à Claude Lanzman d’où une offensive rondement menée par Claude Lanzman et Annette Wieviorka en ce début 2009. Ainsi, en janvier 2009 dans la revue Histoire (no 349), Annette Wieviorka publiait un article, intitulé Faux témoignage et critiquait le roman de Haenel en répondant par la négative à la question Le romancier a-t-il tout les droit?
En ce début mars, alors qu’Arte diffusera le Rapport Karski, la réponse de Claude Lanzman à Haenel où il reprend la déposition intégrale du témoignage de Karski pour Shoah, le Nouvel Observateur construit, sous le couvert de la question de l’abandon des juifs par les alliés, à son tour un procès à charge contre Haenel en offrant largement ses pages à Claude Lanzman (Claude Lanzmann : « Les juifs n’étaient pas le centre du monde ») et Annette Wieviorka (Le vrai Karski).
Déjà violemment attaqué par Claude Lanzman dans Marianne (« Jan Karski » de Yannick Haenel: un faux roman), Yannick Haenel lui a répondu sur Médiapart:
Puis Médiapart, redonne la parole à Claude Lanzman:
Pour en revenir à l’histoire et à son enseignement pour celles et ceux qui utiliseraient Shoah, je terminerai avec les explications de Claude Lanzman sur les raisons qui l’avaient conduit à n’utiliser dans son film que partiellement le témoignage de Jan Karski. En effet, la polémique actuelle aura au moins eu le mérite, d’une part, d’expliciter les intentions de Claude Lanzman avec ce témoignage dans Shoah et, d’autre part, de nous donner l’intégralité de ce dernier (Le Rapport Karski prochainement sur Arte):
La frise chronologique dans son contexte de publication: Shoah : ce que savaient les alliés (la chronologie), Culture – Information NouvelObs.com.
Tolkien médiéval | La vie des idées
Ce compte-rendu de la Vie des idées porte sur l’ouvrage Tolkien et le Moyen Âge, recueil d’articles rédigés par des étudiants en master et doctorat sous la direction de Leo Carruthers, professeur d’anglais à Paris IV Sorbonne et directeur du Centre d’Etudes Médiévales Anglaises (CEMA). Les différents articles de ce recueil traite de l’œuvre de Tolkien dans ses rapports avec le monde médiéval. On trouve ainsi un article de Claire Jardillier sur “Les échos arthuriens dans Le Seigneur des Anneaux” aux pages 143-169 ou un autre article de Dino Meloni, sur Arda et l’inspiration antique et médiévale de son architecture et de ses édifices (p. 237-262) Les derniers articles tentent eux une incursion hors du champ littéraire pour s’attaquer à des thématiques culturelles (la féodalité, les armes et armures, la musique et la poétique, l’architecture, la magie et la médecine) spécifiques de la période médiévale.
Au final, tant le compte-rendu que le recueil d’articles —même si pour la Vie des idées il n’est pas sans certains défauts— intéresseront les enseignants d’histoire concernant une œuvre littéraire et maintenant cinématographique qui fait partie de l’univers des adolescents et des jeunes (et moins jeunes) adultes.
Revue de presse | Février 2010
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Les jeunes off-line et la fracture numérique (.pdf) | Internet pour tous
Constat: «Il existe un décalage entre l’expérience des jeunes sur internet et les attentes de la société à leur égard en matière d’usages des TIC dans la sphère socioéconomique.» Par ailleurs, «les enseignants sont souvent dépourvus de moyens pédagogiques pour initier les jeunes aux bons usages des TIC.» Recommandation: «Dans les programmes de l’enseignement secondaire, […], il est nécessaire de favoriser les méthodes pédagogiques qui permettent aux jeunes de dépasser progressivement les limites de leur propre univers internet, mais en valorisant celui-ci plutôt qu’en le diabolisant.» Une place toute particulière doit être faite à l’éducation aux médias relativement pour développer la capacité de décryptage des informations numériques et la promotion des bonnes pratiques. -
Black Loyalists in the American Revolution
L’histoire des habitants des treize colonies américaines qui restèrent fidèles à la couronne britannique est fort méconnue dans nos contrées. Ils sont connus sous le terme de « Loyalistes » Il en est de même concernant les esclaves qui rejoignirent les Loyalistes à la suite d’une des deux déclarations proclamées à leur intention par les deux commandants en chef britannique. En 1775, on comptait environ 500’000 esclaves noirs dans les colonies du Sud soit le 20% de la population totale des treize colonies. Les estimations sur le nombre d’esclaves ayant rejoint les Britanniques sont d’environ 100’000. Au moment de la défaite des Britanniques la question se posa alors concernant leur sort. Cet article fait le point sur cette question notamment à partir des archives de la New York Public Library. -
Ce que l’armée US préféra censurer : la première guerre mondiale, en photos | BUG BROTHER
Un noir avec des fleurs, qui lui ont été offertes par des femmes françaises le remerciant d’avoir contribué à les libérer ? Mais vous n’y pensez pas ! Des soldats américains, sourires en coin et choppes de bière à la main, dans la “Kantine” de la position ennemie qu’ils venaient de libérer ? L’alcool était formellement interdit ! Secrecy News, excellent blog de la Federation of American Scientists consacré à la culture du secret et aux services de renseignement, a mis en ligne un mémoire datant de 1926 et présentant tout l’éventail de ces photos de la première guerre mondiale que l’armée américaine préféra censurer. Vous trouverez grâce à Jean-Marc Manach un petit best of, en mode diaporama de cette collection. -
3e Repérages / ou comment réviser ces « fichues dates ? | Histoire de bloguer
Histoire de bloguer nous présente le travail réalisé par ses élèves dernièrement. Un bel exemple d’implication des élèves et de pédagogie différenciée en rapport avec la mémorisation de dates. «Cette réflexion a été menée par une poignée d’élèves pendant les jours où la neige a paralysé les transports scolaires. Ils voulaient réviser une partie de leur brevet blanc. Certains ont utilisé la méthode classique : apprendre ou revoir au fur et à mesure par niveau, une date et son événement. A tour de rôle, ils ont complété sur un logiciel une carte heuristique. D’autres ont inventé deux jeux de cartes à imprimer sur papier cartonné. Ensemble, nous avons affiné les règles du jeu.» A consulter vivement: la carte heuristique et les deux jeux de cartes réalisés par les élèves. -
Britain Loves Wikipedia
« Britain Loves Wikipedia » (La Grande-Bretagne adore Wikipédia) est une compétition et une série d’évènements qui se tiendra pendant un mois dans les musées partenaires à partir du 31 janvier 2010. La compétition, ouverte aux participants de tous âges, tous milieux et toutes origines, encourage le public à photographier les trésors de nos musées d’art et les incite à prendre une part active dans l’archivage numérique des collections nationales. Toutes les photographies qui entreront en lice pour la compétition « Britain Loves Wikipedia » seront mises à disposition sous licence libre sur le site Wikimedia Commons et pourront alors servir à illustrer les articles de Wikipédia. -
Décrypter le « cas Nixon » | La vie des idées
Il n’est guère de figure plus controversée dans l’histoire récente des États-Unis que celle du président Richard Nixon. Secret, manipulations et coups tordus ont jalonné son ascension au pouvoir. Et pourtant, sa présidence est aussi marquée par la fin de la guerre du Vietnam et l’amorce d’une détente avec l’Union soviétique. Antoine Coppolani commence ainsi le compte-rendu de l’ouvrage de Romain Huret (2009). De l’Amérique ordinaire à l’État secret. Le cas Nixon, Paris, Presses de Sciences Po, 322 p. et en conclut: «Au total, voilà, avec Le Cas Nixon, un livre de haute tenue intellectuelle, désormais incontournable, et une contribution importante aux débats historiographiques et politiques qui portent sur la carrière et la présidence de Richard Nixon, comme à la compréhension des États-Unis contemporains.»
André Gunthert : “Internet est une révolution de la consultation plus que de la production” « InternetActu.net
Le discours sur la perte des données numériques est un leurre. Nous avons aujourd’hui un problème de trop-plein, de tri et de sélection. Ce dont on a besoin c’est d’une bonne gestion de l’oubli. La discussion sur le droit à l’oubli initiée par la secrétaire d’Etat à l’économie numérique est mal posée, mais elle demeure une bonne question face à l’univers numérique qui par défaut conserve tout… Ce qui est vite ingérable.
Howard Zinn (1922-2010)

Cette semaine disparaissait l’historien américain Howard Zinn, auteur notamment d’une Histoire populaire des Etats-Unis. De 1492 à nos jours et citoyen très engagé notamment contre la guerre en Irak. Voici une revue de presse des principaux articles parus à la suite de son décès: